Grand Tourbillon Heures Mystérieuses

104874

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Grand Tourbillon Heures Mystérieuses

Marque  : Montblanc
Collection  : Collection Villeret 1858
Modèle  : Grand Tourbillon Heures Mystérieuses
Référence  : 104874
Nbre de pièces : 8
Complément : Or Blanc
En vente depuis : 2009

220 000 €Prix neuf constaté FranceJE LA VEUX

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  • Marque  : Montblanc
    Collection  : Collection Villeret 1858
    Modèle  : Grand Tourbillon Heures Mystérieuses
    Référence  : 104874
    Nbre de pièces : 8
    Complément : Or Blanc
    En vente depuis : 2009
    Prix du neuf : 220 000 €
    Diamètre : 47 mm
    Epaisseur : 14.4 mm
    Styles : Haute Horlogerie
    Atypique
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : MB M65.60
    Calibre distinction : Perlage
    Complication : Tourbillon
    Heures Mystérieuses
    Matière du boîtier : Or blanc
    Forme : Autre
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Or
    Affichage : Aiguilles métallisées noires sur disques saphir
    Index : Chiffres romains
    Chiffres arabes
    Verre : Saphir
    Traitement anti-reflet
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    + Plus de caractéristiques : Mouvement
    281 composants
    26 pierres
    Balancier à vis. Ø 14.5 mm. 59 mgmc
    Fréquence :
    18000 alternances / heure (2.5 Hz)
    Spiral Avec courbe Phillips
    Réserve de marche de 50 heures

    Platine en maillechort mis en couleur (rhodié/4N). perlage sus et sous. angles polis mains. moulures polies diamants
    Ponts en maillechort mis en couleur (rhodié/4N). noyures sus et sous perlées. angles polis mains. moulures polies diamant
    Roues dorées 2N. cerclées. anglées. diamantées sus et sous et dentures épargnées
    Faces et dentures des pignons polies. pivots roulés

    Boîtier en or blanc 18 K
    Glace saphir 'chevée'
    Couronne avec emblème Montblanc en nacre
    Cadran en or massif guilloché main
    Bracelet alligator grandes écailles cousu main
    Boucle en or blanc 18 K

DESCRIPTION

  • Pour les 150 ans de Minerva: le Grand Tourbillon Heures Mystérieuses de la Montblanc Collection Villeret 1858.

    Les événements particuliers méritent d’être dignement célébrés. Pour commémorer le 150 e anniversaire de la fondation de la manufacture Minerva à Villeret, et en même temps pour l’inauguration du bâtiment rénové à Villeret, Montblanc lance le nouveau garde-temps Grand Tourbillon Heures Mystérieuses de la Montblanc Collection Villeret 1858. Si le seul nom de ce nouveau garde-temps évoque déjà au connaisseur l’essentiel des points forts de ce modèle jubilaire, un coup d’œil suffit pour saisir d’emblée, que ce tourbillon est purement et simplement inédit. Les garde-temps Grand Tourbillon Heures Mystérieuses seront produits en nombre encore plus limité que les modèles précédents, avec des pièces uniques en platine et des éditions limitées à huit montres en or gris ou rose 18 carats.

    Un Tourbillon exceptionnel

    L’une des caractéristiques les plus frappantes de ce garde-temps exclusif est la place considérable que le tourbillon occupe sous le cadran. Il était prévisible qu’une ligne de montres d’un niveau tel que la Montblanc Collection Villeret 1858 inclurait un jour un modèle avec tourbillon.

    Ce mécanisme ingénieux, conçu pour éliminer les erreurs de marche dues à la position verticale du spiral, compte parmi les sophistications les plus pointues de l’art horloger et en appelle à la virtuosité et au savoir-faire des meilleurs maîtres horlogers de notre temps. Mais il va également de soi qu’un tourbillon de la Montblanc Collection Villeret 1858 ne saurait ressembler à aucun autre tourbillon, et ceci apparaît clairement dans sa disposition et dans les caractéristiques exclusives de sa construction.

    Le tourbillon est placé en position prépondérante, à 12 heures, séparé du mouvement, il est ainsi comme en exposition. Le fait que l’affichage des heures et minutes soit de la même taille que le tourbillon met davantage en évidence cette caractéristique exceptionnelle. Le tourbillon tourne sur son propre axe une fois par minute, il comporte 95 composants – balancier compris – et pèse 1.010 gramme. La cage du tourbillon a un diamètre de 18,4 mm et contient un grand balancier de 14,5 mm de diamètre avec un moment d’inertie élevé de 59 mgcm2 à la fréquence classique de 2,5 Hertz (18’000 alternances par heure). Les trois poids de compensation amovibles représentant la flèche Minerva sont particulièrement remarquables. Ils peuvent être déplacés le long de l’arc de la cage du tourbillon pour obtenir l’équilibre parfait du mécanisme. Le pont du tourbillon en acier est un véritable travail d’orfèvre et prend la forme de deux huit horizontaux imbriqués, qui symbolisent l’infini. Tous les composants en acier du pont et de la cage sont usinés à partir de bandes de métal brut, puis soigneusement façonnés, anglés et polis à la main : un travail de longue haleine qui peut durer jusqu’à trois semaines pour chaque tourbillon et exige une habileté artisanale que peu de maîtres horlogers possèdent avec la perfection requise.

    Heures mystérieuses

    Lors de leur première apparition, les pendules mystérieuses ont fait sensation de par leur affichage original de l’heure. Les aiguilles d’heures et de minutes y paraissent suspendues en l’air grâce à un montage sur disques de cristal, entrainés par le mouvement de la pendule par l’intermédiaire d’une denture rapportés sur les dits disques.

    Le Grand Tourbillon Heures Mystérieuses affiche l’heure et la minute sur ce principe. Ses aiguilles ont été dessinées sur des disques en saphir, et l’effet d’aiguilles flottantes a été accentué grâce à une surface réfléchissante sous ces disques. Avec son tourbillon affranchi du mouvement proprement dit et son affichage des Heures Mystérieuses, le  est l’une des nouveautés horlogères les plus fascinantes de l’année 2009. Il est remonté manuellement, possède une réserve de marche de 50 heures et se compose d’un total de 281 éléments, pour la plupart méticuleusement travaillés à la main.

    Des boîtiers façonnés avec art en platine ou en or

    La boite du Grand Tourbillon Heures Mystérieuses de la Montblanc Collection Villeret 1858 est du grand art par sa forme en goutte d’eau positionnée à 6 heures. Le tourbillon est la seule montre de la Montblanc Collection Villeret 1858 qui ne possède pas de fond transparent avec un couvercle à charnière. Cette exception se doit, d’une part, à la position du tourbillon coté cadran et, d’autre part, à la préservation de la magie des heures mystérieuses. Ceci a également permis d’apposer la signature du maître horloger Demetrio Cabiddu sur le fond. La lunette est de forme concave de 8 à 4 heures en passant par midi, puis devient convexe de 4 à 8 heures. Le passage de concave à convexe donne un effet extrêmement attractif, mais reste une réalisation des plus difficiles et requiert tout le savoir-faire des meilleurs concepteurs de boites. La courbure légère de la boite s’étend au verre en saphir légèrement surplombant afin de suivre au mieux la forme du boitier, et d’offrir une vue sans distorsions sur le cadran. La boite est disponible en platine 950, en or gris 18 carats ou en or rose 5N 18 carats.

    Aussi précieux que le mouvement : les cadrans guillochés à la main en or massif pour les montres en or et les cadrans faits à façon pour les pièces uniques en platine

    Les garde-temps, Grand Tourbillon Heures Mystérieuses, possèdent des cadrans en or massif avec un décor guilloché à la main, qui témoignent d’une autre tradition horlogère empreinte d’un don artistique exceptionnel. Les surfaces des cadrans des montres en or gris et en or rose sont parées du motif « Clous de Paris » guilloché à la main, alors que les cadrans des pièces uniques en platine sont réalisés avec les matériaux, les décors et le design choisis par le client. Le guillochage est un procédé permettant d’imprimer des cannelures régulières sur une surface métallique par l’enlèvement de copeaux. Il est considéré comme une technique horlogère manuelle traditionnelle car la commande de la machine utilisée s’effectue à la main et requiert une longue expérience. C’est pour cette raison que les modèles en or du Grand Tourbillon Heures Mystérieuses portent fièrement la mention GUILLOCHE MAIN SUISSE. Les autres inscriptions indiquées sur le cadran se réfèrent aux complications techniques  

    TOURBILLON HEURES MYSTERIEUSES et à la désignation d’origine garantie MINERVA 1858. La présence de désignations aussi nobles rendant l’inscription SWISS MADE superflue, celle-ci a été délibérément omise, bien que tous les critères nécessaires soient remplis bien au delà du requis. La lecture du temps se fait à 6 heures et est représentée en chiffres romains sur le cadran réfléchissant, avec des index en forme de losange et la marque MONTBLANC, au-dessus de laquelle les aiguilles squelettées des heures et des minutes semblent flotter. Bien naturellement, l’emblème Montblanc ne manque pas : incrusté en nacre dans la grande couronne moletée de la montre, il symbolise le sommet de la plus haute montagne d’Europe avec ses six glaciers et figure l’art artisanal européen au plus haut niveau.

    Montblanc Collection Villeret 1858

    Pour commémorer le 150e anniversaire de la fondation de la manufacture Minerva,  l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, nouvellement créé, est maintenant situé dans la maison d’origine entièrement rénovée à Villeret et présente ses deux nouveaux garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858.

    Les vastes travaux de rénovation du bâtiment d’origine de l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie sur la rue Principale à Villeret ont pu être achevés à temps en octobre 2008 pour le 150e anniversaire de la fondation de la manufacture. Cette rénovation, qui aura duré presqu’un an et demi, a été entreprise dans l’esprit de conserver tout ce qui était digne de l’être et de créer avec cette noble substance historique les meilleures conditions pour que cette manufacture riche en tradition aborde l’avenir comme elle avait surmonté les 150 dernières années : en restant authentique. C’est ainsi que le visiteur retrouve dans le bâtiment rénové des parquets à l’anglaise et à bâtons rompus séculaires en bois de chêne massif. En revanche, les fenêtres ont été remplacées par un vitrage double moderne, tout en conservant leur style historique. Par ailleurs, les doubles fenêtres internes, rafraîchies par une nouvelle couche de peinture, ont retrouvé la place qu’elles avaient précédemment. Le bâtiment a été doté d’une infrastructure électrique et d’un système informatique modernes. Le parc de machines est resté inchangé : outre les tous derniers appareils à commande numérique et d’usinage par électro-érosion à fils, il comporte également des machines en service depuis des décennies, comme on n’en voit plus que dans les musées aujourd’hui. Les ateliers d’horlogerie aussi, dans lesquels sont utilisés des outils, appareils et instruments de mesure en partie très anciens, ont gardé leur substance de base. Les horlogers s’habituent en général à leurs établis et ne consentent à s’en séparer et à abandonner leurs chères habitudes que lorsqu’il n’y a plus moyen de faire autrement.

    L’intervention la plus marquante de la rénovation a été celle de l’étage mansardé, où la partie centrale du toit a fait place à une imposante construction vitrée, si bien intégrée dans l’ensemble que l’on pourrait penser qu’elle a toujours été là. Cet étage a été transformé en un penthouse, avec un petit balcon donnant sur la rue, qui recevra à l’avenir non seulement les journalistes et les amis de la maison, mais surtout les clients désireux de venir en personne prendre possession de leur montre de la Montblanc Collection Villeret 1858 sur son lieu d’origine. Après les travaux de rénovation, l’image offerte par le bâtiment de la manufacture symbolise bien le mode de travail pratiqué par l’Institut – une harmonieuse symbiose de tradition et d’innovation.

    Nouveau: l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie fabrique aujourd’hui ses propres spiraux

    La rénovation ne s’est pas limitée à la restauration de l’aspect extérieur. Lors des importants travaux de construction, un nouvel atelier a également été installé, grâce auquel la manufacture a réalisé un rêve longuement caressé : la fabrication complète de spiraux en interne.

    L’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie fait ainsi partie des manufactures les plus exclusives au monde, car seule une poignée de marques leaders sont encore en mesure de fabriquer leurs propres spiraux. Étant donné que les composants clés – tels que le balancier, l’ancre et la roue d’ancre – sont également produits dans les ateliers de Villeret, l’Institut peut aujourd’hui fabriquer sur mesure et en toute indépendance un assortiment complet pour tout mouvement d’horlogerie. Seule la matière première du fil de spiral, un alliage aux caractéristiques particulièrement appropriées pour les balanciers de grande dimension et de fréquence de 18.000 alternances par heure, doit être acquise auprès d’un fournisseur externe. Ce fil brut est maintenant étiré dans de petites machines de tréfilage à travers des gabarits toujours plus fins, qui le réduisent au diamètre souhaité (moins de 1/10 mm), l’épaisseur étant réduite de 15% à chaque processus d’étirage. Ces diamètres extrêmement fins requérant beaucoup de doigté, le processus de tréfilage doit être effectué à une vitesse extrêmement lente de quelques centimètres par minute.

    Lorsqu’après plusieurs heures d’usinage, le fil de spiral a enfin atteint la minceur souhaitée, il est aplati entre des cylindres d’acier polis jusqu’à ce que son profil présente la forme rectangulaire définitive. L’usinage du matériel est alors achevé, mais pas le spiral, qui devra plus tard faire osciller régulièrement le balancier d’un précieux garde-temps. Pour ce faire, un morceau d’environ 10 cm du fil de spiral usiné doit être tourné manuellement dans des outils de haute précision, pour lui donner sa forme en spiral; il est ensuite durci par un procédé spécial et fixé sous forme définitive. Sur les autres détails techniques des procédés, la manufacture reste discrète et se contente d’indiquer qu’elle a investi de longues années de travail dans la maîtrise de chaque processus pour développer un spiral – l’un des plus exclusifs existant  actuellement dans l’horlogerie – qui équipe uniquement les précieux garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858.
     
    L’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie : quand manufacture est encore synonyme de « fait main »

    Dans le monde entier, rares sont les fabricants de montres qui maîtrisent encore toutes les disciplines de la fabrication horlogère allant de la pure tradition artisanale suisse à l’horlogerie ultramoderne. L’une de ces maisons est l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, héritière de la petite manufacture Minerva. Créée en 1858 à Villeret, un petit village du Jura Bernois, celle-ci s’était par la suite spécialisée dans la chronométrie en produisant des chronographes de la plus haute qualité. Peu de manufactures horlogères peuvent se prévaloir d’une histoire ininterrompue aussi longue, et pendant toutes ces années, Minerva a toujours conservé ces méthodes de travail inhérentes à la tradition horlogère suisse de haut niveau : l’art de la haute horlogerie traditionnelle, qui valorise le travail manuel. Rares sont les maîtres horlogers qui maîtrisent encore les techniques indispensables à l’exercice de l’horlogerie traditionnelle, un artisanat aussi rare que raffiné. Les composants essentiels tels que le grand balancier doté d’une inertie élevée sont produits par la maison même, la longueur active des spiraux est déterminée manuellement comme le veut la tradition. Par ailleurs, la mise en fonction de la commande du chronographe est effectuée de façon minutieuse à la main pour chaque mouvement. Peu de manufactures sont encore en mesure de fabriquer elles-mêmes les composants essentiels de leurs garde-temps par les méthodes artisanales traditionnelles. 

    Pour préserver cette authenticité, la maison Minerva s’est associée en 2007 à la maison Montblanc, autre garant de l’héritage artisanal dans tous les domaines de son activité, pour ainsi devenir l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie. Montblanc apporte ainsi une contribution essentielle à la préservation d’un savoir-faire unique et de ce précieux trésor d’expériences. En optant résolument pour les méthodes de fabrication artisanales, l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie constitue un complément idéal pour Montblanc Montre SA au Locle (NE), qui, en concevant et produisant récemment son propre mouvement chronographe, est devenue un manufacture à part entière qui pratique l’art horloger avec les méthodes de production du 21e siècle.

    De la création de la manufacture à l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie En 1858, Charles-Yvan Robert et Hyppolite Robert fondent une fabrique d’horlogerie à Villeret, dans le vallon de St-Imier, dans le canton du Jura Bernois. On se trouve alors au début de l’évolution qui fera de la Suisse le pays leader de l’industrie horlogère dans le monde. Comme la plupart des horlogers de l’époque, les Robert sont d’abord des établisseurs : ils achètent des ébauches, des composants, des boîtiers, des cadrans, etc. auprès de tiers et s’en servent pour fabriquer leurs propres montres. Ce sont des montres de haute qualité, équipées essentiellement d’un échappement à cylindre et d’un nouveau dispositif permettant le remontage et la mise à l’heure à l’aide d’une couronne de remontoir, qui peu de temps après deviendra célèbre au-delà des frontières suisses, comme en témoignent les diplômes remportés par l’entreprise C. Robert dans les expositions universelles d’Anvers (1885) et de Paris (1889). Le 30 juillet 1887, la marque Minerva – dont le logo représente la pointe d’une flèche – est déposée auprès de l’Office Fédéral de la Propriété Intellectuelle. Vers la fin du 19e siècle, avec l’entrée de la deuxième génération des Robert dans l’entreprise, celle-ci se transforme en une manufacture complète, qui développe et fabrique ses propres ébauches, produit elle-même ses boîtiers et maîtrise toutes les techniques importantes pour la fabrication de montres en son propre nom. Les fils du fondateur de l’entreprise Charles-Yvan Robert renforcent l’indépendance de l’entreprise en se spécialisant dans davantage de produits. En 1902 démarre la production de la première montre de poche avec échappement à cylindre développée en interne.

    Au cours des dix années suivantes, une bonne douzaine d’ébauches propres sont construites. Il s’agit de montres avec un échappement à cylindre ou à ancre, avec des fonctions de chronographe et de compteurs, dont le levier en acier présente déjà les caractéristiques de forme typiques qui, aujourd’hui encore, distinguent les chronographes Minerva des autres marques. Le mouvement d’horlogerie à 19 lignes du calibre 19-3, qui donnera lieu à d’autres montres, devient particulièrement célèbre. En 1909, l’entreprise est l’une des premières manufactures à fabriquer un mouvement d’horlogerie prévu spécialement pour les nouvelles montres à bracelet, de plus en plus répandues. Cet envol technique est toutefois accompagné de revers de fortune dans la famille des Robert, qui par la suite se retireront progressivement de l’entreprise. En 1929, la manufacture est rachetée le 12 juin 1935 par MM. Charles Haussener et Jacques Pelot, employés depuis 1921 chez Minerva, et change définitivement sa raison sociale pour devenir Minerva SA : M. Haussener devient chef de la production d’ébauches et le technicien horloger M. Pelot est responsable du service de développement. M. Pelot, un fignoleur talentueux, élargit la gamme de produits et conçoit, entre autres, un compteur mécanique avec un calibre 19-14, réf. 42 à 19 lignes qui, avec 360 000 alternances par heure (50 Hertz), peut mesurer le temps avec une précision au centième de seconde. Renonçant à suivre la tendance générale du marché et à modifier en conséquence sa structure industrielle, Minerva conserve son infrastructure fortement artisanale, qui convient parfaitement pour des petites séries exclusives. Elle est ainsi l’une des rares manufactures qui disposent toujours des maîtres horlogers, des outils d’origine et du savoir-faire nécessaire pour fabriquer des garde-temps dans la pure tradition horlogère suisse. En 2007, Minerva devient l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie sous la responsabilité de la maison Montblanc, garante elle-aussi de l’horlogerie de précision classique et des techniques et particularités horlogères traditionnelles. Minerva peut ainsi se concentrer entièrement sur sa véritable vocation : l’art horloger au plus haut degré de la perfection, avec des techniques artisanales, dans l’authentique tradition horlogère suisse et avec une extrême qualité de fabrication. Il est bien évident qu’un tel mode de production ne peut permettre que la fabrication de petites séries.

    Dès 2007, Montblanc effectue d’importants investissements pour préserver cette expérience et ces techniques irremplaçables et les conserver pour les générations futures d’amateurs de montres. L’objectif poursuivi avec l’Institut est de préserver et d’étendre ces précieuses compétences pour leur redonner une nouvelle importance. L’accent est mis en particulier sur la formation. Ainsi, l’Institut veut devenir un lieu ouvert et vivant de rencontre et d’échange d’idées, une sorte de vivier qui transmet aux jeunes horlogers les anciennes traditions, les techniques développées pendant des générations, l’expérience et la mentalité des véritables maîtres horlogers. C’est à cette fin qu’a été créée la Fondation Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, dont le capital de fondation a été mise à disposition par Montblanc. Elle a déjà commencé cette année par le financement et le soutien logistique de premiers projets à but non lucratif. Des expositions, des séminaires et des rencontres sectorielles sont également prévues, pour rendre accessible au plus grand nombre d’intéressés les compétences de l’Institut.

    Les garde-temps Montblanc conçus selon les règles les plus strictes de l’art horloger

    Depuis 2007, les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 sont conçus et fabriqués dans le respect des règles traditionnelles de la haute horlogerie. Ils exigent une telle maîtrise manuelle et atteignent un tel degré de finition que la production annuelle se limite à quelques centaines d’exemplaires. Pour ces montres, des mouvements spéciaux sont conçus et limités à 288 exemplaires pour chaque type de montre. Le chiffre 288 équivaut à deux grosses, la grosse (= douze douzaines) étant également une quantification courante dans l’horlogerie traditionnelle. La concentration sur les complications conformes à la philosophie classique du « garde-temps » est la base de la conception de nouveaux mouvements, les chronographes occupant une place toute particulière compte tenu de l’histoire de Minerva. Tous les mouvements sont conçus en s’inspirant du fabuleux héritage de Minerva, qui marqua également son temps par l’esthétique incomparable de ses ponts et de ses leviers. Le niveau de finition des différents composants est tel qu’il ne peut être réalisé que par de rares spécialistes. Pour les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858, les composants du mouvement d’horlogerie et les éléments de décoration passent plusieurs centaines de fois dans les mains de maîtres horlogers hautement qualifiés et spécialisés. Les capacités de fabrication sont ainsi limitées de manière naturelle et le nombre de l’année 1858 détermine le cadre de fabrication des éditions limitées des différents modèles. Ainsi, les pièces uniques en platine de même que les séries de 8 exemplaires en or gris et de 58 exemplaires en or rose sont fabriqués selon la formule 1/8/58.

    Des pièces uniques pour les amateurs de l’exclusivité pure

    Et comme si cette rigoureuse limitation n’était pas assez exclusive, les différents mouvements d’horlogerie permettent également de fabriquer des pièces uniques sur mesure, L’acheteur définit ses souhaits et idées avec le maître horloger et le designer de l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, et reçoit par la suite une proposition de différents projets, parmi lesquels il peut choisir son favori. De telles pièces uniques doivent certes encore correspondre au style de la Montblanc Collection Villeret 1858, mais sinon le client peut laisser libre cours à ses désirs en matière de design. Qu’il s’agisse d’un cadran en platine massif ou en ardoise naturelle, d’un pavé de diamant avec une coloration allant du jaune à l’extra blanc ou d’un émail cloisonné, tout est possible tant que c’est techniquement faisable et que cela n’entrave pas le fonctionnement de la montre. Avec une œuvre d’art de ce type, le client obtient la garantie que son garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 est véritablement unique au monde. Une exclusivité qui engendre une légitime fierté de son acquéreur et augmente également considérablement la valeur de la montre pour les collectionneurs.

    Par leur design authentique Haute Horlogerie, la limitation de chaque calibre à 288 exemplaires et la disponibilité extrêmement limitée jusqu’à l’exclusivité de la pièce unique, les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 présentent toutes les qualités de véritables pièces de collection. Plusieurs lignes de montres de haute horlogerie de la Montblanc Collection Villeret 1858 sont présentées depuis 2007. Elles ont fait sensation dans le domaine et trouvé immédiatement un grand nombre d’amateurs.

    L’art au sens véritable du terme

    Les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 sont des objets d’une haute valeur culturelle que l’on peut considérer come des véritables objets d’art. Pour satisfaire à cette exigence de qualité et souligner leur rareté, chaque garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 est accompagné d’un set de lithographies présentées dans un porte-documents d’art en cuir : des représentations historiques de l’ancienne manufacture Minerva, des impressions du paysage jurassien, des illustrations de mouvements ainsi que la lithographie de la montre respective. Cette dernière est la pièce maîtresse du porte-documents car, comme la montre, elle est une pièce unique. Elle porte le numéro de série de la montre, la limitation et la signature du maître horloger Demetrio Cabiddu. Ces lithographies sont réalisées  individuellement et font partie intégrante de cette philosophie qui fait de chaque montre de la Montblanc Collection Villeret 1858 une pièce unique.
  • Pour les 150 ans de Minerva: le Grand Tourbillon Heures Mystérieuses de la Montblanc Collection Villeret 1858.

    Les événements particuliers méritent d’être dignement célébrés. Pour commémorer le 150 e anniversaire de la fondation de la manufacture Minerva à Villeret, et en même temps pour l’inauguration du bâtiment rénové à Villeret, Montblanc lance le nouveau garde-temps Grand Tourbillon Heures Mystérieuses de la Montblanc Collection Villeret 1858. Si le seul nom de ce nouveau garde-temps évoque déjà au connaisseur l’essentiel des points forts de ce modèle jubilaire, un coup d’œil suffit pour saisir d’emblée, que ce tourbillon est purement et simplement inédit. Les garde-temps Grand Tourbillon Heures Mystérieuses seront produits en nombre encore plus limité que les modèles précédents, avec des pièces uniques en platine et des éditions limitées à huit montres en or gris ou rose 18 carats.

    Un Tourbillon exceptionnel

    L’une des caractéristiques les plus frappantes de ce garde-temps exclusif est la place considérable que le tourbillon occupe sous le cadran. Il était prévisible qu’une ligne de montres d’un niveau tel que la Montblanc Collection Villeret 1858 inclurait un jour un modèle avec tourbillon.

    Ce mécanisme ingénieux, conçu pour éliminer les erreurs de marche dues à la position verticale du spiral, compte parmi les sophistications les plus pointues de l’art horloger et en appelle à la virtuosité et au savoir-faire des meilleurs maîtres horlogers de notre temps. Mais il va également de soi qu’un tourbillon de la Montblanc Collection Villeret 1858 ne saurait ressembler à aucun autre tourbillon, et ceci apparaît clairement dans sa disposition et dans les caractéristiques exclusives de sa construction.

    Le tourbillon est placé en position prépondérante, à 12 heures, séparé du mouvement, il est ainsi comme en exposition. Le fait que l’affichage des heures et minutes soit de la même taille que le tourbillon met davantage en évidence cette caractéristique exceptionnelle. Le tourbillon tourne sur son propre axe une fois par minute, il comporte 95 composants – balancier compris – et pèse 1.010 gramme. La cage du tourbillon a un diamètre de 18,4 mm et contient un grand balancier de 14,5 mm de diamètre avec un moment d’inertie élevé de 59 mgcm2 à la fréquence classique de 2,5 Hertz (18’000 alternances par heure). Les trois poids de compensation amovibles représentant la flèche Minerva sont particulièrement remarquables. Ils peuvent être déplacés le long de l’arc de la cage du tourbillon pour obtenir l’équilibre parfait du mécanisme. Le pont du tourbillon en acier est un véritable travail d’orfèvre et prend la forme de deux huit horizontaux imbriqués, qui symbolisent l’infini. Tous les composants en acier du pont et de la cage sont usinés à partir de bandes de métal brut, puis soigneusement façonnés, anglés et polis à la main : un travail de longue haleine qui peut durer jusqu’à trois semaines pour chaque tourbillon et exige une habileté artisanale que peu de maîtres horlogers possèdent avec la perfection requise.

    Heures mystérieuses

    Lors de leur première apparition, les pendules mystérieuses ont fait sensation de par leur affichage original de l’heure. Les aiguilles d’heures et de minutes y paraissent suspendues en l’air grâce à un montage sur disques de cristal, entrainés par le mouvement de la pendule par l’intermédiaire d’une denture rapportés sur les dits disques.

    Le Grand Tourbillon Heures Mystérieuses affiche l’heure et la minute sur ce principe. Ses aiguilles ont été dessinées sur des disques en saphir, et l’effet d’aiguilles flottantes a été accentué grâce à une surface réfléchissante sous ces disques. Avec son tourbillon affranchi du mouvement proprement dit et son affichage des Heures Mystérieuses, le  est l’une des nouveautés horlogères les plus fascinantes de l’année 2009. Il est remonté manuellement, possède une réserve de marche de 50 heures et se compose d’un total de 281 éléments, pour la plupart méticuleusement travaillés à la main.

    Des boîtiers façonnés avec art en platine ou en or

    La boite du Grand Tourbillon Heures Mystérieuses de la Montblanc Collection Villeret 1858 est du grand art par sa forme en goutte d’eau positionnée à 6 heures. Le tourbillon est la seule montre de la Montblanc Collection Villeret 1858 qui ne possède pas de fond transparent avec un couvercle à charnière. Cette exception se doit, d’une part, à la position du tourbillon coté cadran et, d’autre part, à la préservation de la magie des heures mystérieuses. Ceci a également permis d’apposer la signature du maître horloger Demetrio Cabiddu sur le fond. La lunette est de forme concave de 8 à 4 heures en passant par midi, puis devient convexe de 4 à 8 heures. Le passage de concave à convexe donne un effet extrêmement attractif, mais reste une réalisation des plus difficiles et requiert tout le savoir-faire des meilleurs concepteurs de boites. La courbure légère de la boite s’étend au verre en saphir légèrement surplombant afin de suivre au mieux la forme du boitier, et d’offrir une vue sans distorsions sur le cadran. La boite est disponible en platine 950, en or gris 18 carats ou en or rose 5N 18 carats.

    Aussi précieux que le mouvement : les cadrans guillochés à la main en or massif pour les montres en or et les cadrans faits à façon pour les pièces uniques en platine

    Les garde-temps, Grand Tourbillon Heures Mystérieuses, possèdent des cadrans en or massif avec un décor guilloché à la main, qui témoignent d’une autre tradition horlogère empreinte d’un don artistique exceptionnel. Les surfaces des cadrans des montres en or gris et en or rose sont parées du motif « Clous de Paris » guilloché à la main, alors que les cadrans des pièces uniques en platine sont réalisés avec les matériaux, les décors et le design choisis par le client. Le guillochage est un procédé permettant d’imprimer des cannelures régulières sur une surface métallique par l’enlèvement de copeaux. Il est considéré comme une technique horlogère manuelle traditionnelle car la commande de la machine utilisée s’effectue à la main et requiert une longue expérience. C’est pour cette raison que les modèles en or du Grand Tourbillon Heures Mystérieuses portent fièrement la mention GUILLOCHE MAIN SUISSE. Les autres inscriptions indiquées sur le cadran se réfèrent aux complications techniques  

    TOURBILLON HEURES MYSTERIEUSES et à la désignation d’origine garantie MINERVA 1858. La présence de désignations aussi nobles rendant l’inscription SWISS MADE superflue, celle-ci a été délibérément omise, bien que tous les critères nécessaires soient remplis bien au delà du requis. La lecture du temps se fait à 6 heures et est représentée en chiffres romains sur le cadran réfléchissant, avec des index en forme de losange et la marque MONTBLANC, au-dessus de laquelle les aiguilles squelettées des heures et des minutes semblent flotter. Bien naturellement, l’emblème Montblanc ne manque pas : incrusté en nacre dans la grande couronne moletée de la montre, il symbolise le sommet de la plus haute montagne d’Europe avec ses six glaciers et figure l’art artisanal européen au plus haut niveau.

    Montblanc Collection Villeret 1858

    Pour commémorer le 150e anniversaire de la fondation de la manufacture Minerva,  l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, nouvellement créé, est maintenant situé dans la maison d’origine entièrement rénovée à Villeret et présente ses deux nouveaux garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858.

    Les vastes travaux de rénovation du bâtiment d’origine de l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie sur la rue Principale à Villeret ont pu être achevés à temps en octobre 2008 pour le 150e anniversaire de la fondation de la manufacture. Cette rénovation, qui aura duré presqu’un an et demi, a été entreprise dans l’esprit de conserver tout ce qui était digne de l’être et de créer avec cette noble substance historique les meilleures conditions pour que cette manufacture riche en tradition aborde l’avenir comme elle avait surmonté les 150 dernières années : en restant authentique. C’est ainsi que le visiteur retrouve dans le bâtiment rénové des parquets à l’anglaise et à bâtons rompus séculaires en bois de chêne massif. En revanche, les fenêtres ont été remplacées par un vitrage double moderne, tout en conservant leur style historique. Par ailleurs, les doubles fenêtres internes, rafraîchies par une nouvelle couche de peinture, ont retrouvé la place qu’elles avaient précédemment. Le bâtiment a été doté d’une infrastructure électrique et d’un système informatique modernes. Le parc de machines est resté inchangé : outre les tous derniers appareils à commande numérique et d’usinage par électro-érosion à fils, il comporte également des machines en service depuis des décennies, comme on n’en voit plus que dans les musées aujourd’hui. Les ateliers d’horlogerie aussi, dans lesquels sont utilisés des outils, appareils et instruments de mesure en partie très anciens, ont gardé leur substance de base. Les horlogers s’habituent en général à leurs établis et ne consentent à s’en séparer et à abandonner leurs chères habitudes que lorsqu’il n’y a plus moyen de faire autrement.

    L’intervention la plus marquante de la rénovation a été celle de l’étage mansardé, où la partie centrale du toit a fait place à une imposante construction vitrée, si bien intégrée dans l’ensemble que l’on pourrait penser qu’elle a toujours été là. Cet étage a été transformé en un penthouse, avec un petit balcon donnant sur la rue, qui recevra à l’avenir non seulement les journalistes et les amis de la maison, mais surtout les clients désireux de venir en personne prendre possession de leur montre de la Montblanc Collection Villeret 1858 sur son lieu d’origine. Après les travaux de rénovation, l’image offerte par le bâtiment de la manufacture symbolise bien le mode de travail pratiqué par l’Institut – une harmonieuse symbiose de tradition et d’innovation.

    Nouveau: l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie fabrique aujourd’hui ses propres spiraux

    La rénovation ne s’est pas limitée à la restauration de l’aspect extérieur. Lors des importants travaux de construction, un nouvel atelier a également été installé, grâce auquel la manufacture a réalisé un rêve longuement caressé : la fabrication complète de spiraux en interne.

    L’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie fait ainsi partie des manufactures les plus exclusives au monde, car seule une poignée de marques leaders sont encore en mesure de fabriquer leurs propres spiraux. Étant donné que les composants clés – tels que le balancier, l’ancre et la roue d’ancre – sont également produits dans les ateliers de Villeret, l’Institut peut aujourd’hui fabriquer sur mesure et en toute indépendance un assortiment complet pour tout mouvement d’horlogerie. Seule la matière première du fil de spiral, un alliage aux caractéristiques particulièrement appropriées pour les balanciers de grande dimension et de fréquence de 18.000 alternances par heure, doit être acquise auprès d’un fournisseur externe. Ce fil brut est maintenant étiré dans de petites machines de tréfilage à travers des gabarits toujours plus fins, qui le réduisent au diamètre souhaité (moins de 1/10 mm), l’épaisseur étant réduite de 15% à chaque processus d’étirage. Ces diamètres extrêmement fins requérant beaucoup de doigté, le processus de tréfilage doit être effectué à une vitesse extrêmement lente de quelques centimètres par minute.

    Lorsqu’après plusieurs heures d’usinage, le fil de spiral a enfin atteint la minceur souhaitée, il est aplati entre des cylindres d’acier polis jusqu’à ce que son profil présente la forme rectangulaire définitive. L’usinage du matériel est alors achevé, mais pas le spiral, qui devra plus tard faire osciller régulièrement le balancier d’un précieux garde-temps. Pour ce faire, un morceau d’environ 10 cm du fil de spiral usiné doit être tourné manuellement dans des outils de haute précision, pour lui donner sa forme en spiral; il est ensuite durci par un procédé spécial et fixé sous forme définitive. Sur les autres détails techniques des procédés, la manufacture reste discrète et se contente d’indiquer qu’elle a investi de longues années de travail dans la maîtrise de chaque processus pour développer un spiral – l’un des plus exclusifs existant  actuellement dans l’horlogerie – qui équipe uniquement les précieux garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858.
     
    L’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie : quand manufacture est encore synonyme de « fait main »

    Dans le monde entier, rares sont les fabricants de montres qui maîtrisent encore toutes les disciplines de la fabrication horlogère allant de la pure tradition artisanale suisse à l’horlogerie ultramoderne. L’une de ces maisons est l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, héritière de la petite manufacture Minerva. Créée en 1858 à Villeret, un petit village du Jura Bernois, celle-ci s’était par la suite spécialisée dans la chronométrie en produisant des chronographes de la plus haute qualité. Peu de manufactures horlogères peuvent se prévaloir d’une histoire ininterrompue aussi longue, et pendant toutes ces années, Minerva a toujours conservé ces méthodes de travail inhérentes à la tradition horlogère suisse de haut niveau : l’art de la haute horlogerie traditionnelle, qui valorise le travail manuel. Rares sont les maîtres horlogers qui maîtrisent encore les techniques indispensables à l’exercice de l’horlogerie traditionnelle, un artisanat aussi rare que raffiné. Les composants essentiels tels que le grand balancier doté d’une inertie élevée sont produits par la maison même, la longueur active des spiraux est déterminée manuellement comme le veut la tradition. Par ailleurs, la mise en fonction de la commande du chronographe est effectuée de façon minutieuse à la main pour chaque mouvement. Peu de manufactures sont encore en mesure de fabriquer elles-mêmes les composants essentiels de leurs garde-temps par les méthodes artisanales traditionnelles. 

    Pour préserver cette authenticité, la maison Minerva s’est associée en 2007 à la maison Montblanc, autre garant de l’héritage artisanal dans tous les domaines de son activité, pour ainsi devenir l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie. Montblanc apporte ainsi une contribution essentielle à la préservation d’un savoir-faire unique et de ce précieux trésor d’expériences. En optant résolument pour les méthodes de fabrication artisanales, l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie constitue un complément idéal pour Montblanc Montre SA au Locle (NE), qui, en concevant et produisant récemment son propre mouvement chronographe, est devenue un manufacture à part entière qui pratique l’art horloger avec les méthodes de production du 21e siècle.

    De la création de la manufacture à l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie En 1858, Charles-Yvan Robert et Hyppolite Robert fondent une fabrique d’horlogerie à Villeret, dans le vallon de St-Imier, dans le canton du Jura Bernois. On se trouve alors au début de l’évolution qui fera de la Suisse le pays leader de l’industrie horlogère dans le monde. Comme la plupart des horlogers de l’époque, les Robert sont d’abord des établisseurs : ils achètent des ébauches, des composants, des boîtiers, des cadrans, etc. auprès de tiers et s’en servent pour fabriquer leurs propres montres. Ce sont des montres de haute qualité, équipées essentiellement d’un échappement à cylindre et d’un nouveau dispositif permettant le remontage et la mise à l’heure à l’aide d’une couronne de remontoir, qui peu de temps après deviendra célèbre au-delà des frontières suisses, comme en témoignent les diplômes remportés par l’entreprise C. Robert dans les expositions universelles d’Anvers (1885) et de Paris (1889). Le 30 juillet 1887, la marque Minerva – dont le logo représente la pointe d’une flèche – est déposée auprès de l’Office Fédéral de la Propriété Intellectuelle. Vers la fin du 19e siècle, avec l’entrée de la deuxième génération des Robert dans l’entreprise, celle-ci se transforme en une manufacture complète, qui développe et fabrique ses propres ébauches, produit elle-même ses boîtiers et maîtrise toutes les techniques importantes pour la fabrication de montres en son propre nom. Les fils du fondateur de l’entreprise Charles-Yvan Robert renforcent l’indépendance de l’entreprise en se spécialisant dans davantage de produits. En 1902 démarre la production de la première montre de poche avec échappement à cylindre développée en interne.

    Au cours des dix années suivantes, une bonne douzaine d’ébauches propres sont construites. Il s’agit de montres avec un échappement à cylindre ou à ancre, avec des fonctions de chronographe et de compteurs, dont le levier en acier présente déjà les caractéristiques de forme typiques qui, aujourd’hui encore, distinguent les chronographes Minerva des autres marques. Le mouvement d’horlogerie à 19 lignes du calibre 19-3, qui donnera lieu à d’autres montres, devient particulièrement célèbre. En 1909, l’entreprise est l’une des premières manufactures à fabriquer un mouvement d’horlogerie prévu spécialement pour les nouvelles montres à bracelet, de plus en plus répandues. Cet envol technique est toutefois accompagné de revers de fortune dans la famille des Robert, qui par la suite se retireront progressivement de l’entreprise. En 1929, la manufacture est rachetée le 12 juin 1935 par MM. Charles Haussener et Jacques Pelot, employés depuis 1921 chez Minerva, et change définitivement sa raison sociale pour devenir Minerva SA : M. Haussener devient chef de la production d’ébauches et le technicien horloger M. Pelot est responsable du service de développement. M. Pelot, un fignoleur talentueux, élargit la gamme de produits et conçoit, entre autres, un compteur mécanique avec un calibre 19-14, réf. 42 à 19 lignes qui, avec 360 000 alternances par heure (50 Hertz), peut mesurer le temps avec une précision au centième de seconde. Renonçant à suivre la tendance générale du marché et à modifier en conséquence sa structure industrielle, Minerva conserve son infrastructure fortement artisanale, qui convient parfaitement pour des petites séries exclusives. Elle est ainsi l’une des rares manufactures qui disposent toujours des maîtres horlogers, des outils d’origine et du savoir-faire nécessaire pour fabriquer des garde-temps dans la pure tradition horlogère suisse. En 2007, Minerva devient l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie sous la responsabilité de la maison Montblanc, garante elle-aussi de l’horlogerie de précision classique et des techniques et particularités horlogères traditionnelles. Minerva peut ainsi se concentrer entièrement sur sa véritable vocation : l’art horloger au plus haut degré de la perfection, avec des techniques artisanales, dans l’authentique tradition horlogère suisse et avec une extrême qualité de fabrication. Il est bien évident qu’un tel mode de production ne peut permettre que la fabrication de petites séries.

    Dès 2007, Montblanc effectue d’importants investissements pour préserver cette expérience et ces techniques irremplaçables et les conserver pour les générations futures d’amateurs de montres. L’objectif poursuivi avec l’Institut est de préserver et d’étendre ces précieuses compétences pour leur redonner une nouvelle importance. L’accent est mis en particulier sur la formation. Ainsi, l’Institut veut devenir un lieu ouvert et vivant de rencontre et d’échange d’idées, une sorte de vivier qui transmet aux jeunes horlogers les anciennes traditions, les techniques développées pendant des générations, l’expérience et la mentalité des véritables maîtres horlogers. C’est à cette fin qu’a été créée la Fondation Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, dont le capital de fondation a été mise à disposition par Montblanc. Elle a déjà commencé cette année par le financement et le soutien logistique de premiers projets à but non lucratif. Des expositions, des séminaires et des rencontres sectorielles sont également prévues, pour rendre accessible au plus grand nombre d’intéressés les compétences de l’Institut.

    Les garde-temps Montblanc conçus selon les règles les plus strictes de l’art horloger

    Depuis 2007, les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 sont conçus et fabriqués dans le respect des règles traditionnelles de la haute horlogerie. Ils exigent une telle maîtrise manuelle et atteignent un tel degré de finition que la production annuelle se limite à quelques centaines d’exemplaires. Pour ces montres, des mouvements spéciaux sont conçus et limités à 288 exemplaires pour chaque type de montre. Le chiffre 288 équivaut à deux grosses, la grosse (= douze douzaines) étant également une quantification courante dans l’horlogerie traditionnelle. La concentration sur les complications conformes à la philosophie classique du « garde-temps » est la base de la conception de nouveaux mouvements, les chronographes occupant une place toute particulière compte tenu de l’histoire de Minerva. Tous les mouvements sont conçus en s’inspirant du fabuleux héritage de Minerva, qui marqua également son temps par l’esthétique incomparable de ses ponts et de ses leviers. Le niveau de finition des différents composants est tel qu’il ne peut être réalisé que par de rares spécialistes. Pour les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858, les composants du mouvement d’horlogerie et les éléments de décoration passent plusieurs centaines de fois dans les mains de maîtres horlogers hautement qualifiés et spécialisés. Les capacités de fabrication sont ainsi limitées de manière naturelle et le nombre de l’année 1858 détermine le cadre de fabrication des éditions limitées des différents modèles. Ainsi, les pièces uniques en platine de même que les séries de 8 exemplaires en or gris et de 58 exemplaires en or rose sont fabriqués selon la formule 1/8/58.

    Des pièces uniques pour les amateurs de l’exclusivité pure

    Et comme si cette rigoureuse limitation n’était pas assez exclusive, les différents mouvements d’horlogerie permettent également de fabriquer des pièces uniques sur mesure, L’acheteur définit ses souhaits et idées avec le maître horloger et le designer de l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie, et reçoit par la suite une proposition de différents projets, parmi lesquels il peut choisir son favori. De telles pièces uniques doivent certes encore correspondre au style de la Montblanc Collection Villeret 1858, mais sinon le client peut laisser libre cours à ses désirs en matière de design. Qu’il s’agisse d’un cadran en platine massif ou en ardoise naturelle, d’un pavé de diamant avec une coloration allant du jaune à l’extra blanc ou d’un émail cloisonné, tout est possible tant que c’est techniquement faisable et que cela n’entrave pas le fonctionnement de la montre. Avec une œuvre d’art de ce type, le client obtient la garantie que son garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 est véritablement unique au monde. Une exclusivité qui engendre une légitime fierté de son acquéreur et augmente également considérablement la valeur de la montre pour les collectionneurs.

    Par leur design authentique Haute Horlogerie, la limitation de chaque calibre à 288 exemplaires et la disponibilité extrêmement limitée jusqu’à l’exclusivité de la pièce unique, les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 présentent toutes les qualités de véritables pièces de collection. Plusieurs lignes de montres de haute horlogerie de la Montblanc Collection Villeret 1858 sont présentées depuis 2007. Elles ont fait sensation dans le domaine et trouvé immédiatement un grand nombre d’amateurs.

    L’art au sens véritable du terme

    Les garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 sont des objets d’une haute valeur culturelle que l’on peut considérer come des véritables objets d’art. Pour satisfaire à cette exigence de qualité et souligner leur rareté, chaque garde-temps de la Montblanc Collection Villeret 1858 est accompagné d’un set de lithographies présentées dans un porte-documents d’art en cuir : des représentations historiques de l’ancienne manufacture Minerva, des impressions du paysage jurassien, des illustrations de mouvements ainsi que la lithographie de la montre respective. Cette dernière est la pièce maîtresse du porte-documents car, comme la montre, elle est une pièce unique. Elle porte le numéro de série de la montre, la limitation et la signature du maître horloger Demetrio Cabiddu. Ces lithographies sont réalisées  individuellement et font partie intégrante de cette philosophie qui fait de chaque montre de la Montblanc Collection Villeret 1858 une pièce unique.
  • Marque  : Montblanc
    Collection  : Collection Villeret 1858
    Modèle  : Grand Tourbillon Heures Mystérieuses
    Référence  : 104874
    Nbre de pièces : 8
    Complément : Or Blanc
    En vente depuis : 2009
    Prix du neuf : 220 000 €
    Diamètre : 47 mm
    Epaisseur : 14.4 mm
    Styles : Haute Horlogerie
    Atypique
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : MB M65.60
    Calibre distinction : Perlage
    Complication : Tourbillon
    Heures Mystérieuses
    Matière du boîtier : Or blanc
    Forme : Autre
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Or
    Affichage : Aiguilles métallisées noires sur disques saphir
    Index : Chiffres romains
    Chiffres arabes
    Verre : Saphir
    Traitement anti-reflet
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    Plus de caractéristiques : Mouvement
    281 composants
    26 pierres
    Balancier à vis. Ø 14.5 mm. 59 mgmc
    Fréquence :
    18000 alternances / heure (2.5 Hz)
    Spiral Avec courbe Phillips
    Réserve de marche de 50 heures

    Platine en maillechort mis en couleur (rhodié/4N). perlage sus et sous. angles polis mains. moulures polies diamants
    Ponts en maillechort mis en couleur (rhodié/4N). noyures sus et sous perlées. angles polis mains. moulures polies diamant
    Roues dorées 2N. cerclées. anglées. diamantées sus et sous et dentures épargnées
    Faces et dentures des pignons polies. pivots roulés

    Boîtier en or blanc 18 K
    Glace saphir 'chevée'
    Couronne avec emblème Montblanc en nacre
    Cadran en or massif guilloché main
    Bracelet alligator grandes écailles cousu main
    Boucle en or blanc 18 K