DUO D'EXCEPTION

Hypnotique cadran en aventurine

Chers toqués du tic-tac, Frank étant au salon Watches and Wonders à Genève, il vous fait patienter avec deux montres exceptionnelles avec des cadrans en aventurine et des calibres qui renferment quelques surprises.

Par Chloé Redler

Aventurine… Ce terme fait déjà rêver. L’histoire raconte que ce matériau, créé au XVIIe siècle dans une usine de verre à Murano, en Italie, est le résultat d’une erreur de manipulation. De la limaille de cuivre serait tombée dans du verre fondu mis à refroidir, provoquant ainsi de minuscules particules scintillantes. Rappelant un ciel émaillé d’étoiles, le bleu aventurine est aujourd’hui obtenu en mettant de l’oxyde de cuivre et de cobalt noir dans du verre en fusion. Un décor magique dans lequel gravite la Code 11.59 Starwheel by Audemars Piguet et la Planetarium Tri-Axial de Girard-Perregaux.

AUDEMARS PIGUET, Code 11.59 Starwheel ou l’heure vagabonde

La Code 11.59 by Audemars Piguet Starwheel renoue avec la complication de l’heure vagabonde.

Ou l’heure vagabonde…

Sur cette Code 11.59 by Audemars Piguet Starwheel, le cadran en aventurine d’un bleu nuit profond est le décor d’une autre attraction visuelle qui mérite une attention particulière : l’heure vagabonde. Au-delà d’être lue, elle mérite surtout d’être vue.

Peu connue, cette complication consiste à faire graviter l’heure sur une échelle des minutes en arc de cercle via trois disques des heures fixés sur une roue centrale. Elle apparaît au XVIIe siècle, suite à une demande spécifique du pape Alexandre VII qui souffrait d’insomnies. Des insomnies accentuées par le tic-tac de l’horloge. C’est alors qu’il demande aux frères Campani de lui créer une pendule de nuit, silencieuse et visible dans le noir. L’horloge à affichage vagabond est née. Elle ne cessera de s’affiner et de se moderniser au fil des siècles pour revenir sur le devant dans la scène au sein de la manufacture Audemars Piguet, en 1991 avec la première montre à heure vagabonde de la collection.

Les secrets du mécanisme.

Mariage parfait entre l’horlogerie traditionnelle et les techniques innovantes de la Maison, cet instrument intègre un mouvement Starwheel de dernière génération.

Mystérieuse, l’heure vagabonde est une complication d’affichage consistant à faire graviter l’heure le long d’une échelle des minutes en arc de cercle.

La lecture de l’heure se fait plus originale et ludique. Un rotor central exécute une rotation complète en 3 heures. Sur lequel sont fixés trois disques tournant sur eux-mêmes. Chaque disque affiche 4 chiffres numérotés de 1 à 12 qui pointent tour à tour l’échelle des minutes en arc de cercle, au fur et à mesure que l’heure file.

Cette déclinaison de la Code 11.59 se pare d’aventurine, d’or gris et de céramique noire.

Un design au service d’une belle complication

D’un diamètre de 41 mm, la Code 11.59 by Audemars Piguet Starwheel combine plusieurs matériaux précieux. Carrure et couronne sont en céramique noire, lunette, cornes et fond en or gris, et cadran en aventurine.  Étanche à 30 mètres, cette merveille de technicité est associée à un bracelet en caoutchouc noir légèrement texturé apportant une allure sportive à cette montre à complication.

Les trois disques effectuent des rotations sur eux-mêmes telles des planètes dans l’univers.

Prix : 57 100 euros

Consulter la fiche technique de la Code 11.59 by Audemars Piguet Starwheel.

LE SITE DES MONTRES AUDEMARS PIGUET

GIRARD-PERREGAUX, Planetarium Tri-Axial

Vous la voulez ? Pas de problème elle est en vente chez Dubail à Paris (lien à la fin de l’article), une adresse spécialisée que s’échange les initiés lorsqu’ils cherchent des montres exceptionnelles ! » aime à dire Frank Sans C. Mais cette OVNI horloger, c’est quoi exactement ?

La rotation du tourbillon de la Planetarium Tri-Axial défie la gravité grâce à sa rotation 3D.

Montre de haute horlogerie par excellence, la Girard-Perregaux Planetarium Tri-Axial est le fruit d’un travail acharné et passionné des maîtres artisans de la manufacture. Un travail d’ingéniosité, de recherche et de développement qui a nécessité des milliers d’heures d’ouvrage pour arriver à un tel niveau de perfection horlogère. L’exercice semble aisé pour cette maison qui n’en est pas à son premier coup d’essai.

Le tourbillon, pour la petite histoire…

Inventé par Abraham-Louis Breguet, le tourbillon a été imaginé pour éliminer les effets néfastes de la gravité terrestre sur les montres de poche, toujours en position verticale. De ce fait, l’organe réglant subissait cette attraction dans le même sens. L’horloger de génie a conçu une cage pour qu’elle tourne en permanence afin que la montre se trouve dans des positions différentes.

Le tourbillon, la preuve par trois

Aujourd’hui cette complication est plus figurative et décorative que fonctionnelle avec l’arrivée des montres-bracelets. Pour la Planetarium Tri-Axial en or rose de 48 mm de diamètre, Girard-Perregaux a choisi un tourbillon qui évolue dans trois dimensions et à trois vitesses distinctes : une minute, 30 secondes et deux minutes. Ce spectacle permanent est visible sur le devant du cadran, mais aussi au verso grâce à un fond en saphir et chose incroyable, sur le côté. En effet, l’ingénieuse manufacture a eu la folle idée de créer une fenêtre dans la carrure pour que l’on puisse entrevoir cette magnifique attraction visuelle. Sachant que le mécanisme se compose de 144 pièces pour seulement 1,24 gramme… Cela reste rêveur.

Et autres complications…

Sur un fond en aventurine, le tourbillon tri-axial, le globe-terrestre et le phase de lune offrent un spectacle permanent.

Et non des moindres avec la présence d’un globe-terrestre miniature en titane peint à la main. Véritable indicateur du jour et de la nuit, il représente une carte du XVII – XVIII siècle qui effectue sa rotation en 24 heures. Un très discret « 12 » permet de savoir sur quelle partie du globe il fait jour (côté cadran) et où il fait nuit (côté fond). Pour compléter la scène, une phase de lune astronomique s’inspire des dessins de l’astre que réalisaient les scientifiques du XVIIe siècle. Pourquoi astronomique ? Parce qu’elle ne nécessite une mise au point et une correction d’une journée que tous les 122 ans tout simplement. Toutes ces complications forment un ensemble harmonieux qui évolue sur un cadran façonné en aventurine rappelant un ciel étoilé. Un vrai chef-d’œuvre horloger dont le prix justifie toutes ces prouesses horlogères.

Prix : 372 000 euros

Détails techniques :

Boîtier en or rose de 48 mm
Hauteur : 18,82 mm / 21,62 mm avec les dômes
Fond saphir
Cadran en aventurine bleue
Étanche à 30 mètres
Mouvement mécanique à remontage manuel
Fréquence : 21,600 vibrations/heure (3 Hz)
Nombre de composants : 386
Réserve de marche de 64 heures
Fonctions : tourbillon tri-axial, heures, minutes, indicateur jour/nuit, phases de lune
Bracelet en cuir d’alligator
Boucle déployante triple en or rose

Consulter la fiche technique d’une autre version de la Planetarium Tri-Axial.

LIEN VERS LE SITE DUBAIL

https://www.dubail.fr/fr/p/montre-girard-perregaux-bridges-planetarium-tri-axial-735b

LE SITE DES MONTRES GIRARD-PERREGAUX

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