Shopping chez Dubail : un plateau de prestige pour Noël
Pour cette virée shopping d’exception, les deux passionnés — complices comme jamais — passent en « revue des montres » qui feraient battre plus vite le cœur de n’importe quel amateur et collectionneur. Entre références remarquables et pièces qui brillent autant que les vitrines des Champs-Elysées, cette escapade horlogère promet autant de maîtrise que de plaisir. Attachez vos bracelets, décollage pour le pays des merveilles la sélection s’annonce aussi précise qu’un mouvement suisse !
LE CHOIX DE FRANK
BVLGARI, Octo Finissimo Tourbillon Squelette Automatique
En six ans, l’Octo Finissimo de Bvlgari a déjà conquis l’attention du monde horloger en alignant six records mondiaux. Depuis, la série s’est encore enrichie de quatre nouveaux records, confirmant une fois de plus la position de la Maison comme acteur majeur de la finesse extrême et de la haute complication. Parmi ces records, l’Octo Finissimo Tourbillon Chronographe Squelette Automatique, dénichée chez Dubail, occupe une place de choix.

Lors de son lancement, la montre a signé une nouvelle prouesse technique grâce à son mouvement manufacture ultra-plat, réunissant chronographe monopoussoir, tourbillon et remontage automatique à rotor périphérique dans une épaisseur de seulement 3,50 mm. L’ensemble, logé dans un boîtier de 42 mm de diamètre pour 7,40 mm d’épaisseur, marquait une condensé à couper le souffle de précision, d’ingénierie et de réduction dimensionnelle. Dévoilée lors des Geneva Watch Days de 2020, cette version Tourbillon Chronographe Squelette Automatique illustre parfaitement la recherche constante d’innovation menée par Bvlgari. L’intégration de technologies de pointe — embrayage horizontal, roue à colonnes et architecture squelette — témoigne d’un savoir-faire d’une grande précision, mobilisé pour dépasser encore les limites de la miniaturisation.
2014 – OCTO FINISSIMO TOURBILLON MANUEL – 1er record du monde – BVL 268 – 1,95 mm
2016 – OCTO FINISSIMO Répétition Minutes – 2d record du monde – BVL 362 – 3,12 mm
2017 – OCTO FINISSIMO AUTOMATIQUE – 3e record du monde – BVL 138 – 2,23 mm
2018 – OCTO FINISSIMO TOURBILLON AUTOMATIQUE – 4e record du monde – BVL 288 – 1,95 mm
2019 – OCTO FINISSIMO CHRONOGRAPHE GMT AUTOMATIQUE – 5e record du monde – BVL 318 – 3,30 mm
2020 – OCTO FINISSIMO TOURBILLON CHRONOGRAPHE SQUELETTE AUTOMATIQUE – 6e record du monde – BVL 388 – 3,50 mm
2021 – OCTO FINISSIMO Calendrier Perpétuel – 7e record du monde – BVL 305 – 2,75 mm – Prix de l’Aiguille d’Or 2021
2022 – OCTO FINISSIMO ULTRA – 8e record du monde – BVL 180 – 1,80 mm
2024 – OCTO FINISSIMO ULTRA COSC – 9e record du monde – BVL 180 – 1,70 mm
Dix records mondiaux plus tard, la collection continue d’imposer un standard inédit dans l’univers des montres ultra-plates et compliquées. L’Octo Finissimo demeure un symbole de performance et d’innovations techniques.
Depuis, Bvlgari a signé quatre autres records du monde de finesse dont un, au dernier salon Watches and Wonders.
210 000 euros
Consulter les détails techniques de l’Octo Finissimo Tourbillon Squelette Automatique.
CARTIER, Baignoire de Cartier
Depuis 1912, l’ovale de la montre Baignoire traduit à quel point Cartier sait transformer une idée simple en icône absolue. Une ellipse épurée, discrète, mais capable de condenser tout le style de la Maison : l’élégance intemporelle des lignes et ce chic qui n’a pas besoin d’élever la voix pour se faire remarquer.

En 2022, changement de décor : Cartier surprend en hissant la Baignoire sur un bracelet jonc. Un geste audacieux, presque insolent, qui rappelle que la griffe de luxe observe toujours l’horlogerie avec l’œil d’un joaillier. La belle se réinvente, mais reste fidèle à elle-même. L’ovale demeure, mais change de ton, avec cette nouvelle itération qui vient enrichir la collection. Pavée de 227 diamants taille brillant, sa boîte en or jaune – 31,4 mm x 23,1 mm -capte la lumière. La couronne perlée, elle aussi en or jaune, se pare d’un diamant supplémentaire.

Sous la glace saphir, le cadran en nacre multiplie les iridescences et dialogue subtilement avec les aiguilles glaives, les chiffres romains (dont la signature secrète est présente dans la barre du « X ») à la finition dorée. Étanche à 30 mètres, la délicate, animée par un mouvement à quartz, est servie sur un bracelet en cuir d’alligator beige semi-mat légèrement pailleté, qui apporte une touche de douceur. Cette déclinaison de la Baignoire prouve une fois de plus que Cartier ne tourne jamais en rond.
31 800 euros
Consulter les détails techniques de la Baignoire de Cartier.
GLASHÜTTE ORIGINAL, PanoMaticCalendar
Chez Glashütte Original, on ne bricole pas la mécanique : on la sublime. Pour créer cette PanoMaticCalendar, la manufacture saxonne a réuni horlogers, designers, ingénieurs et autres magiciens du minuscule afin de fabriquer le calibre 92 : un mouvement automatique de 7,65 mm d’épaisseur seulement. Cette mécanique orchestre une véritable chorégraphie : affichage décentré des heures, minutes et petite seconde — signature de la collection Pano —, phase de lune, Date Panorama sans barre centrale, et surtout un affichage rétrograde des mois.

Tout cela piloté par un calendrier annuel qui sait parfaitement quand passer du 30 ou 31 au 1er. Le secret ? Une roue de commutation qui joue les mémoires internes et tourne en un an. Elle repose sur 38 billes en acier trempé de 0,5 mm — autant dire une équipe de micro-acrobates dévoués à réduire les frottements. Ses cames aux bords irréguliers déclenchent la bascule mensuelle, tandis qu’une petite dent, très disciplinée, entraîne l’anneau des mois visible côté cadran. Résultat : un affichage rétrograde élégant, sous verre saphir galbé teinté de gris, où un seul chiffre noir apparaît à la fois.

À 4 heures, la Date Panorama trône dans son guichet, parfaitement lisible grâce aux deux disques concentriques. À 2 heures, la phase de lune promet une précision de… 122 ans (on vous appellera en 2144 pour la correction). Le tout se règle via la couronne, sauf la phase de Lune, ajustable grâce à un correcteur latéral discret. Côté mécanique, le calibre automatique est équipé d’un spiral en silicium résistant aux champs magnétiques, une réserve de marche de 100 heures, et une fixation à baïonnette qui protège le mouvement des chocs. Le fond saphir révèle les Côtes de Glashütte, vis bleuies, platine trois-quarts, pont de balancier gravé et un rotor en or 21 carats.

Cette version en or rouge 5N, dotée d’un cadran argenté opalin et de compteurs azurés, joue la carte de l’élégance. Aiguilles dorées incrustées de Super-LumiNova®, liseré or autour de la grande date, lune assortie : tout brille, mais jamais trop. L’ensemble est livré sur un bracelet en cuir d’alligator de Louisiane nubuck brun.
Avec bracelet équipé d’une boucle déployante – 32 900 euros.
Avec bracelet muni d’un fermoir – 30 500 euros
Consulter les détails techniques de cette PanoMaticCalendar.
ROLEX, Land-Dweller
On ne la présente plus ! La Land-Dweller de Rolex n’a plus de secret pour nous. Pour tous les connaître, je vous invite à regarder l’émission que Frank Sans C lui a dédiée et l’article correspondant.
Consulter la fiche technique de la Rolex Land-Dweller en platine et cadran bleu – 64 200 euros
Consulter la fiche technique de la Rolex Land-Dweller en acier Oystersteel et cadran blanc – 15 350 euros
Consulter la fiche technique de la Rolex Land-Dweller en or Everose et diamants – 90 850 euros
AU POIGNET
GERALD CHARLES, Maestro GC39 25e Anniversary Edition – Sélectionnée à la Montre de l’Année 2025 dans la catégorie 25 001 € à 50 000 €

Édition limitée à 100 exemplaires – 36 000 euros
Consulter les détails techniques de la Maestro GC39 25e Anniversary Edition.
LE CHOIX DE STEPHAN
CHOPARD, Alpine Eagle Frozen
Chopard dévoile une interprétation complètement givrée du modèle Alpine Eagle. Baptisée Frozen, cette montre de 41 mm, taillée dans de l’or éthique blanc 18 carats brille de mille feux. En lieu et place du motif inspiré de l’iris d’un aigle inhérent à la collection, des diamants déferlent sur le cadran, qui scintille comme la nuit alpine étoilée grâce à son serti neige minutieusement exécuté.

La marque met une nouvelle fois en avant son savoir-faire remarquable en matière de sertissage, en sublimant la boîte avec une lunette sertie de saphirs multicolores taille trapèze en dégradé arc-en-ciel. En effet, entre les huit vis indexées emblématiques de la collection, les saphirs baguette capturent les nuances éphémères de la lumière sur la glace. Chaque pierre est choisie pour refléter cette esthétique cristalline. Sous cette avalanche de gemmes bat le mouvement automatique de manufacture, visible par le fond en saphir. Conçu et assemblé dans les ateliers de la Maison, ce calibre composé de 182 composants offre une confortable réserve de marche d’environ 60 heures.

108 500 euros
Consulter les détails techniques de la Chopard Alpine Eagle 41.
FRANCK MULLER, Vanguard Crazy Hours

Intégré au bracelet en cuir blanc, le boîtier en acier de 32 mm de cette Vanguard abrite une complication iconique chez Franck Muller : la Crazy Hours™. Sur un cadran blanc légèrement argenté guilloché, les chiffres – peints à la main de couleurs différentes – sont placés dans le désordre. Désordre qui n’en est pas un, car il est en fait complètement organisé. Animée par un mouvement automatique breveté, l’aiguille centrale des heures saute d’une heure à l’autre, en suivant respectueusement les chiffres aléatoires placés sur le cadran, mais dans le bon ordre. Vous êtes perdus ? Il n’en est rien car toutes les 60 minutes, l’aiguille des heures passe au chiffre correct suivant. Pendant ce temps, l’aiguille des minutes suit son cycle habituel de 60 minutes. Les heures sont folles chez Franck Muller ? Finalement pas tant que ça…

15 500 euros
Détails techniques :
Diamètre : 32 x 42,3 mm
Épaisseur : 9,9 mm
Mouvement : automatique
Réserve de marche : 42 heures
Étanchéité : 30 mètres
Matière : acier
JAEGER-LECOULTRE, Reverso Tribute Small Seconds
Née en 1931 pour accompagner les joueurs de polo, la Reverso s’est rapidement imposée au-delà des terrains de sport pour devenir une véritable icône du design horloger. Aujourd’hui, la maison revisite la Reverso Tribute en or rose avec une boîte entièrement redessinée. Plus fine de près d’un millimètre, elle atteint désormais seulement 7,56 mm d’épaisseur, une prouesse compte tenu de la complexité du mécanisme réversible. Celui-ci rassemble plus de 50 composants — dont près de 40 dédiés au système de pivotement — tous assemblés à la main dans la Manufacture.

Au cœur de cette nouvelle interprétation, le cadran argenté soleillé occupe une place de choix. Son apparence lumineuse naît d’un processus méticuleux : galvanisation de la base, brossage précis créant un motif soleillé convergent, puis application de vernis pour renforcer l’éclat et la profondeur visuelle. Cette finition argentée capte la lumière, offrant une palette de nuances qui évoluent selon l’angle d’observation. Les index appliqués facettés, la double barre à midi et les aiguilles Dauphine apportent au cadran une netteté graphique, tandis que la petite seconde circulaire adoucit harmonieusement l’ensemble. Le verso du boîtier, en métal massif, reste fidèle à la tradition Reverso : une surface dédiée à la personnalisation, secrète ou visible selon le choix du propriétaire.

Pour renforcer le lien historique entre la montre et le monde du polo, Jaeger-LeCoultre poursuit sa collaboration avec Casa Fagliano. La version en or rose avec cadran argenté s’accompagne ainsi de deux bracelets interchangeables : un modèle bi-matières toile/cuir et un bracelet en cuir alligator noir, tous deux conçus pour souligner l’élégance contemporaine du modèle.


La montre est servie avec deux bracelets Casa Fagliano : un bracelet bi-matières en toile et en cuir, et un bracelet tout cuir.
Cette itération est animée par un mouvement mécanique à remontage manuel composé de 108 éléments et offrant 42 heures de réserve de marche. Conçu spécifiquement pour la forme rectangulaire de la Reverso, il illustre la philosophie de Jaeger-LeCoultre : adapter le mouvement à la boîte pour préserver l’harmonie technique et esthétique.
25 500 euros
Consulter les détails techniques de la Reverso Tribute Monoface Small Seconds.
ZENITH, Defy Revival A3691
Inspirée de la référence audacieuse de 1971, la montre Zenith Defy Revival A3691 arbore un cadran rouge dégradé. Incandescente à souhait, elle renoue avec l’ADN de la collection et en reprend l’architecture qui fit la réputation des premiers modèles : boîtier octogonal facetté, lunette à 14 pans, index appliqués en blocs rainurés et, évidemment, le bracelet « échelle » signé Gay Frères, modernisé par une boucle déployante plus ergonomique.

Ce retour aux sources s’inscrit dans la lignée de 1969, année charnière où la manufacture dévoile simultanément le calibre El Primero et la première génération de Defy. Face à la montée des montres à quartz, Zenith répond alors par une proposition radicale : un design industriel presque brutaliste associé à une étanchéité exceptionnelle. La A3642, surnommée « le coffre-fort », incarne cet esprit. Deux ans plus tard, la A3691 y ajoute une dimension chromatique audacieuse grâce à un cadran vignette marqué, assombri sur le pourtour.

Cette version de 37 mm de diamètre, réalisée en acier et élaborée à partir des plans d’époque, reproduit fidèlement ces codes tout en intégrant des améliorations discrètes mais essentielles : verre saphir, pigments luminescents modernes et fond transparent. Une prouesse d’ingénierie permet de conserver l’étanchéité d’origine à 300 mètres malgré une ouverture sur le mouvement.
Sous ce fond saphir bat le calibre automatique Elite 670, oscillant à 4 Hz (soit 28 800 alternances par heure) et offrant environ 50 heures de réserve de marche. Plus qu’une réédition, c’est un rappel musclé que l’audace technique ne se démode pas. Defy porte bien son nom.
7 700 euros
Consulter la fiche technique de la Zenith Defy Revival A3691.
AU POIGNET
PIAGET, Polo Quantième Perpétuel Extra-Plate
Icône du chic sportif, la collection Piaget Polo accueille un modèle doté d’un quantième perpétuel. Une complication d’exception que la Maison maîtrise depuis longtemps et qui permet d’afficher automatiquement la date, le jour, le mois, les années bissextiles… et même les phases de Lune, sans jamais se tromper, quelles que soient les variations du calendrier.

Au cœur de cette référence en or rose bat le calibre 1255P, un mouvement extra-plat de seulement 4 mm d’épaisseur, inspiré du légendaire 1200P, visible à travers un fond en saphir. Plus fin, plus complet, il embarque désormais un quantième perpétuel enrichi d’un mécanisme de phases de Lune (à 6 heures). Résultat : une montre de 42 mm ne mesurant que 8,65 mm au total, un exploit d’ingénierie qui transporte tout l’univers Piaget au poignet. Un mélange subtil d’audace technique et d’extrême finesse qui caractérise la ligne.

Son cadran vert émeraude, sublimé par un motif de godrons, accueille trois compteurs dédiés à la date, au mois – avec indication des années bissextiles – et au jour. Les sous-cadrans multiplient les finitions, créant un jeu de lumières saisissant, renforcé par des index et des aiguilles remplis de Super-LumiNova®. La montre est disponible sur un bracelet assorti en caoutchouc ou en cuir d’alligator.
83 500 euros
Consulter les détails techniques de la Polo Quantième Perpétuel Extra-Plate.
Boutique Dubail
21, place Vendôme, Paris 1er
Tél : 01 42 61 11 17
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