Et si vous offriez un moment d’éternité ?
À l’approche des fêtes, certains offrent des chocolats, d’autres du champagne ou encore des livres… et puis il y a ceux qui visent un peu plus haut — parfois même très haut : une montre de belle horlogerie. Un présent exceptionnel qui s’impose lorsque les guirlandes s’illuminent et que les idées-cadeaux se bousculent. Cartier, Dior, Hublot et IWC : quatre grandes maisons horlogères qui ont retenu notre attention avec des modèles aussi singuliers que désirables.
CARTIER, Santos de Cartier
En 1904, Louis Cartier répond au défi un peu fou d’un ami tout aussi audacieux : permettre à l’aviateur Alberto Santos-Dumont de lire l’heure… sans lâcher les commandes de son aéroplane. De ce simple vœu naît l’une des toutes premières montres-bracelets, un objet pensé pour le ciel avant de devenir une icône terrestre.

Plus d’un siècle plus tard, la Santos n’a rien perdu de cet esprit pionnier. Elle l’a même affûté. La dernière interprétation en date, réalisée en titane, pousse encore plus loin cette idée de fonctionnalité élégante. L’allure générale reste la même.


Sous ses formes arrondies, on découvre un boîtier grand modèle aux proportions parfaitement maîtrisées : 47 mm de hauteur, 39,8 mm de largeur, à peine 9,4 mm d’épaisseur. Le titane, léger et mat, renforce l’esthétique technique et contemporaine, tandis que la couronne à sept pans se pare d’un spinelle de synthèse facetté noir, détail presque furtif, mais irrésistiblement graphique. Derrière la glace saphir, le cadran opalin argenté capte la lumière. Les aiguilles glaive en acier bleui, la minuterie chemin de fer, les chiffres romains (avec signature secrète) et la date à 6 heures, assurent une lisibilité optimale.

Étanche jusqu’à 100 mètres, cette Santos bat au rythme d’un mouvement mécanique à remontage automatique 1847 MC qui garantit une réserve de marche d’environ 40 heures.
Polyvalente, cette référence l’est sans conteste. Cartier l’équipe d’un bracelet en titane et d’un second en alligator nubuck, chacun doté du système “QuickSwitch”. En un geste, sans outil, la montre change de caractère : technique le matin, sophistiquée le soir. La boucle déployante en acier, elle aussi interchangeable, complète cet ingénieux dispositif pensé pour un quotidien fluide, presque aérien.

11 400 euros
Consulter les détails techniques de la Santos de Cartier en titane.
DIOR, Chiffre Rouge
Vingt ans après son lancement, la Chiffre Rouge continue d’incarner cette idée d’une montre où la couture dialogue avec la mécanique. L’année passée, Dior dévoile la Chiffre Rouge Chronographe Grey Ultramatte, un modèle qui prolonge l’audace originelle de la collection tout en lui offrant une interprétation plus architecturale que jamais.

L’œil accroche d’abord l’asymétrie emblématique du boîtier bipartite de 41 mm, signature de la collection. Taillé dans un acier gris mat et rehaussé d’un bumper poli, le dessin s’amuse avec les contrastes de matières comme sur ceux des volumes. Entre 9 h et 12 h, la lunette crantée s’impose, tandis que le poussoir rouge du chronographe — positionné à 4 heures — rappelle la couleur fétiche de Monsieur Dior.

Mais c’est peut-être le cadran qui exprime le mieux l’ADN couture de la pièce. Réalisé en laiton gris, il arbore le motif Cannage, l’un des codes les plus iconiques de la Maison. Les aiguilles heures-minutes et les index argentés jouent la carte de la sobriété, laissant à l’aiguille rouge du chronographe le soin d’insuffler une pulsation sportive à l’ensemble. Sous la glace saphir rouge translucide, le mouvement automatique bat à 36’000 alternances/heure — une fréquence de 5 Hz inhérente au calibre Zenith El Primero — et doté d’une réserve de marche de 48 heures.

Étanche à 100 mètres, la Grey Ultramatte se porte sur un bracelet en caoutchouc au motif microcannage, comme un prolongement de celui présent sur la cadran. Son système d’interchangeabilité permet de varier les looks dans les différentes couleurs proposées : gris, noir et rouge bien sûr.

Couleur que l’on retrouve également sur la version trois aiguilles de la Chiffre Rouge Ultramatte de 38 mm de diamètre et qui affiche les mêmes codes esthétiques que sa consœur.
Consulter la fiche technique de la Chiffre Rouge Chronographe Grey Ultramatte – 15 000 euros.
Consulter la fiche technique de la Chiffre Rouge Grey Ultramatte de 38 mm – 9 400 euros.
HUBLOT, Big Bang MECA-10 Frosted Carbon
Toujours prête à bousculer les codes, Hublot remet en lumière l’une de ses créations les plus audacieuses : la Big Bang MECA-10. Présentée en 2016 comme un ovni horloger, elle revient près de dix ans plus tard avec un calibre revisité, plus compact, logé dans un boîtier de 42 mm décliné – entre autres – en carbone givré.

La MECA-10 conserve son ADN avant-gardiste et atypique. Pas de cadran traditionnel, mais un théâtre mécanique inspiré des constructions Meccano où chaque composant est à visage découvert. Le mouvement, pensé comme une architecture montée couche après couche, offre une lecture hypnotique des rouages.
À sa sortie, la première MECA-10 étonne avec sa platine en forme d’anneau et ses ponts fixés en suspension. Pour cette version 2.0, la manufacture a tenu à conserver ce langage visuel tout en redessinant le mouvement. Le résultat : un squelette plus cohérent, plus ouvert, plus maîtrisé, rehaussé de finitions satinées et de biseaux polis.

Le calibre évolue également : trois ponts linéaires, surfaces rehaussées, mouvements teintés par galvanoplastie pour garantir un accord chromatique avec le boîtier. Et bien sûr, la signature MECA-10 : une réserve de marche de 10 jours, affichée grâce à un système de crémaillère atypique. Un duo de disques tournant en sens inverse, reliés par un ressort hélicoïdal façon mini-barillet, crée un affichage différentiel aussi surprenant qu’intuitif.
Côté cadran, le balancier assure l’animation avec son échappement en silicium amagnétique, le tout associé à un stop-seconde pour une mise à l’heure chirurgicale.

Chaque pièce en carbone givré noir mat présente un motif unique, l’essence même de ce matériau non stratifié. Le boîtier de 42 mm conserve l’allure de la ligne Big Bang et s’accompagne d’un bracelet Velcro® très technique. Et, bien sûr, l’indispensable système One Click permet de changer de bracelet en un geste.
La Big Bang MECA-10 se décline aussi en version King Gold 18 carats et en titane poli-satiné.

28 500 euros
Consulter la fiche technique de la Big Bang MECA-10 Frosted Carbon.
IWC, Portugieser Automatic
Née à Schaffhausen, la Portugieser d’IWC s’est imposée comme l’un des grands classiques de la manufacture. Dans cette version actuelle, la référence 3716 de 41 mm de diamètre en acier perpétue ce design devenu signature : un cadran argenté largement ouvert, une lunette fine qui laisse respirer l’ensemble et des chiffres arabes bleus appliqués reconnaissables au premier coup d’œil.


Placés à la verticale, deux compteurs azurés rythment les indications à 6 et 12 heures, tandis que le rehaut, gradué en quarts de seconde, offre une précision de lecture qui rappelle que ce chronographe ne se contente pas d’être élégant. Derrière cette apparente continuité se cache pourtant un changement majeur. La manufacture a intégré son calibre automatique de manufacture, un mouvement chronographe doté d’une roue à colonnes, apprécié pour sa fiabilité et sa précision.

Le fond transparent en verre saphir permet d’en admirer l’architecture, et le remontage automatique à cliquets assure une réserve de marche de 46 heures. Étanche jusqu’à 30 mètres, la montre est servie sur un bracelet en cuir bleu muni d’une boucle déployante papillon, pensée pour améliorer le confort.

Cette référence est également disponible dans un large choix de cadrans à l’image de ce modèle en acier et cadran bleu.
9 000 euros
Consulter les détails techniques de la Portugieser Chronographe référence IW371606.
AU POIGNET DE FRANK SANS C

9 000 euros
Consulter le fiche technique de la Portugieser Chronographe IW371620.
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