Crash Tigrée

LES MÉTIERS D’ART DE CARTIER

MONTRE CRASH TIGRÉE MÉTAMORPHOSES

Pour Cartier, le temps est un jeu. Un territoire de créativité sans limite qui lui permet d’explorer la palette de ses savoir-faire et de ses recherches sur la forme. Pour enrichir sans cesse, avec curiosité et ouverture d’esprit, sa propre grammaire stylistique.

Créée en 1967 en plein cœur du Swinging London, la montre Cartier Crash capture l’incroyable énergie de la ville à cette époque. Avec son cadran asymétrique, elle a révolutionné les codes esthétiques de l’horlogerie. Systématiquement éditée en séries très confidentielles, elle a le privilège de la rareté.

Cette année les artisans de la Maison des Métiers d’Art explorent le potentiel de son cadran et en font le terrain d’expression des métiers d’art de Cartier. Le défi créatif était ambitieux : il fallait repartir du volume de cette montre singulière pour mettre à profit le caractère organique et nerveux de ses lignes et évoquer une présence animale. Une présence abstraite, suggérée, évocation inspirée de la faune africaine, chère à Cartier.

Le résultat est riche au point d’inspirer de multiples interprétations : tigre, crocodile, eau ou coquillage… – ne s’agit-il pas aussi d’une métamorphose ? Les diamants semblent envahir progressivement l’intégralité de la montre, laissant à nu le métal précieux sur une partie de la lunette… Cartier ouvre tous ces possibles, et bien d’autres encore, selon le regard que l’on pose.

Cette totale liberté de lecture, Cartier nous l’oHre en utilisant la richesse de son savoir-faire et de sa grammaire stylistique : l’art de la joaillerie, mêlé à celui de l’émail poussé au plus haut niveau, mais aussi le choix du bleu et du vert, association de couleurs signature pour Cartier.

Pour donner vie à cette montre, les artisans ont eu recours à de nombreuses techniques d’émaillage, souvent inédites. L’émail s’adapte ainsi au gré des besoins : tantôt opaque, tantôt translucide ou utilisé en dégradé mais aussi travaillé sur paillon d’argent et sur gravure. Tous les eHets sont permis, la maîtrise est totale.

Sur la lunette, les rayures sont réalisées en émail champlevé. Pour le contraste tout autant que pour l’éclat, des rayures sont séparées par des lignes de diamants sertis et la couronne de remontoir est sertie d’un diamant à la culasse inversée – signature du joaillier.

Le cadran réalise la synthèse des métiers d’art utilisés pour cette montre : gravure du métal, émaillage et serti. D’abord gravés, les motifs d’écailles ou de rayures sont émaillés sur paillon d’argent. Pour ces teintes de bleu et de vert, l’émailleuse réalise un dégradé à partir d’oxyde de cobalt (pour le bleu) et d’oxyde de cuivre (pour le vert).

L’émaillage de cette pièce nécessite plus de 10 passages au four entre 750 °C et 700 °C selon la couleur désirée. Il s’agit d’abord de travailler les sous-couches, puis les émaux visibles en surface. Des manipulations orchestrées selon les températures de cuisson, qui vont de la plus élevée à la plus basse : le bleu marine en premier, puis le turquoise et enfin le vert translucide.

Une montre éditée en série numérotée et limitée à 50 pièces.

LE BESTIAIRE DE CARTIER

Chez Cartier, le temps s’étire, polymorphe. Faire du temps un territoire de liberté et l’explorer pour en révéler de nouvelles facettes, telle est la vision de Cartier qui renouvelle le vocabulaire de tous ses métiers, jusqu’aux métiers d’art.

Pour cette nouvelle édition du Watches&Wonders, les artisans ont fait dialoguer leurs connaissances autour de l’émail, de la marqueterie et de la granulation d’or.

Ils ont puisé leur inspiration au sein du bestiaire de Cartier, et plus précisément des grands animaux d’Afrique : la panthère, félin emblématique de la Maison depuis 1914, la girafe et le zèbre. Des animaux puissants et majestueux, qui prêtent la nervosité de leur profil aux artisans émailleurs et joailliers.

Trois montres qui conjuguent l’expertise des métiers d’art de Cartier et la double approche de la faune propre à Cartier : l’une figurative, l’autre abstraite.