Serpenti

SP35C6SDS.2T

Marque  : Bvlgari
Collection  : Serpenti
Modèle  : Serpenti
Référence  : SP35C6SDS.2T
Complément : Acier - Diamants - Double Tour
En vente depuis : 2011

7 950 €Prix neuf constaté France JE LA VEUX

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Serpenti

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  • Marque  : Bvlgari
    Collection  : Serpenti
    Modèle  : Serpenti
    Référence  : SP35C6SDS.2T
    Complément : Acier - Diamants - Double Tour
    En vente depuis : 2011
    Prix du neuf : 7 950 €
    Hauteur : 35 mm
    Epaisseur : 9 mm
    Styles : Atypique
    Joaillerie
    Types : Quartz
    Calibre : Calibre B033
    Matière du boitier : Acier
    Particularité du boitier : Lunette sertie de diamants
    Couronne sertie d'un cabochon de rubélite
    Forme : Autre
    Cadran : Guilloché
    Motif soleil
    Couleur du cadran : Argenté
    Opalin
    Affichage : Aiguilles
    Index : Trapèzes
    Chiffres romains
    Verre : Traitement anti-reflet
    Saphir
    Matière du bracelet : Acier
    + Plus de caractéristiques : Mouvement Suisse à quartz personnalisé pour Bulgari
    32 768 alt./heure
    Diamètre : 11 mm 
    Hauteur : 2.65 mm

    Boîte galbée et polie

    Bracelet réalisé selon la technique Tubogas

DESCRIPTION

  • BVLGARI    

    Icône contemporaine absolue, Serpenti de Bvlgari rend hommage à l’éternité   

    Recherche formelle audacieuse et épurée pour les nouvelles interprétations d’une figure charismatique, inscrite dans l’histoire de la Marque   

    Bulgari et la Femme… Une histoire éternelle, une longue histoire d’amour dont les origines s’inscrivent dans les premières décennies du XXème siècle. Elle se poursuit aujourd’hui avec une intensité toujours aussi forte. La nouvelle Serpenti présentée cette année à Baselworld en est l’illustration la plus achevée. Lovée sur le poignet par un, deux, jusqu’à sept tours pour ne faire plus qu’une… Cette puissante création joue des teintes de la chaleur des ors ou de l’acier poli, et rend hommage à l’histoire unissant Bulgari à la Femme. Le temps s’est écoulé sans que rien ne trouble l’extrême sensibilité à la beauté que l’une et l’autre privilégient depuis toujours avec une étroite complicité.   

    Serpenti 2011 s’inscrit en droite ligne dans l’héritage historique de la Maison. La figure du reptile, incarnation de jeunesse éternelle et d’immortalité dans le bestiaire mythologique, fait partie intégrante de l’univers du joaillier italien de très longue date. Symbole de la terre et de l’eau, de la connaissance et de la fertilité, d’immortalité et de renaissance parmi de multiples attributions, l’archétype du serpent traverse l’entier de l’histoire humaine, du néolithique à l’ère contemporaine.   

    CREATIONS MARQUANTES DEPUIS PLUSIEURS DECENNIES   

    L’inépuisable richesse de cette représentation du bestiaire mythologique peuple l’univers de Bulgari depuis la fin des années quarante. Elle apparaît avec constance depuis plusieurs décennies parmi les créations les plus marquantes signées Bulgari. Mariant émaux polychromes et pierres précieuses, ors et gemmes de couleur, décliné selon d’infinies combinaisons, le serpent est une figure d’orfèvrerie joaillière et horlogère récurrente dans le catalogue des créations de la Maison, et demeure une icône contemporaine absolue.   

    Façonnées dans l’or jaune ou l’acier sur un ou deux tours de poignet, rehaussées de diamants selon les versions, les nouvelles Serpenti 2011 expriment leur charisme dans une recherche formelle audacieuse et épurée, qui se combien à un autre emblème identitaire spécifique à la Marque, le bracelet Tubogas. Enlacé au poignet, sensuel et ludique, Tubogas est développé dans les années cinquante par Bulgari. Il demeure à ce jour unique et témoigne de la richesse d’un savoir-faire que seule la Marque maîtrise aujourd’hui.   

    CINQ METRES DE METAL PAR TOUR DE POIGNET   

    Signature stylistique et patiente construction artisanale, les bandes de métal – qu’elles soient d’acier ou d’or – atteignent jusqu’à 5 mètres de longueur par tour de poignet. Elles font l’objet d’une longue succession d’opérations de préparation et de mise en forme à la main pour être finalement assemblés selon un procédé maîtrisé exclusivement par Bulgari.   

    Le corps de ce bracelet hors du commun est prolongé naturellement par le boîtier de la montre, précieux rappel formel du serpent serti de 38 brillants sur son pourtour (0,29 ct) selon les versions, mis en évidence par l’élégant contraste du cadran opalin argenté décoré soleil et par le cabochon de rubélite rose serti sur la couronne. Et, emblématique apothéose, ce chef d’œuvre étincelant se coule sur l’avant-bras dans sa version ultime comptant 7 tours d’or rose : la lunette sertie de 38 (0,29 ct) ceint un cadran pavé de 190 diamants (0,82 ct), rappel éclatant des origines joaillières de la Maison dont l’histoire est jalonnée de créations exceptionnelles.   

    LA FIGURE DU SERPENT, AU CŒUR DE L’UNIVSERS BVLGARI   

    L’origine des montres-bracelet évoquant le serpent est liée à la technique du bracelet Tubogas. Les premiers exemplaires datent de la fin des années quarante : à cette époque, les bracelets avaient la forme très stylisée du serpent et étaient façonnés soit selon la technique du Tubogas, soit en maille d’or.   

    La boîte de montre évoquant la tête du serpent était généralement de forme carrée ou rectangulaire. Cette création a été manufacturée dans de très nombreuses exécutions et versions variées, qui toutes ont exploré la palette formelle complète du design de la boîte et du cadran : rond, carré, octogonal, en forme de poire, coussin… avec ou sans sertissage de diamants.   

    La boîte était positionnée à l’extrémité ou au centre du rouleau du bracelet Tubogas, qui, lui-même a été décliné dans d’innombrables variations incluant l’acier, l’acier noirci, l’acier combiné à l’or. Les mouvements de montre étaient toujours de la meilleure facture, signés par Audemars Piguet, Jaeger-LeCoultre, Movado et Vacheron Constantin.   

    Les premiers modèles se rapprochant d’une interprétation réaliste du serpent apparaissent dans les années soixante. Bulgari a certainement été le joaillier qui, au XXème siècle, a réinterprété les valeurs symboliques liées à la figure du reptile, en proposant pour la première fois une montre-bracelet reprenant le symbole millénaire du serpent.   

    Le corps de la montre-serpent Bulgari était constitué de nombreux éléments dont l’assemblage simulait le corps du reptile. Leur fabrication était très élaborée : tous étaient manufacturés à la main à partir de feuilles d’or et reliés par des vis. Le secret de l’extraordinaire flexibilité des bracelets résidait dans leur ressort interne, façonné en or blanc. La montre était quant à elle dissimulée dans la tête du serpent.   

    Les premiers modèles des années soixante ont été réalisés exclusivement en or jaune, sertis de diamants sur la tête et la queue figurant le reptile. La pièce portée par Elizabeth Taylor, et immortalisée sur le poignet de l’actrice sur une photographie du tournage de Cléopâtre en 1962 en est le plus éclatant exemple. La tête du serpent est pavée de diamants, ses yeux sont en émeraude et est rehaussée d’une crête de diamants de taille marquise.   

    Dans les années qui suivirent, de nombreuses variations furent produites incluant parfois des créations sans montre. Si le corps de l’objet était toujours en or, les petits éléments et maillons constitutifs des premiers modèles grandirent, rehaussés de décorations polygonales faites de diamants, de motifs émaillés multicolores ou de flamboyantes combinaisons d’émaux de couleur : turquoise et blanc, rouge et jaune, vert, rouge, noir et bleu pâle.   

    En addition à cette riche variété d’émaux, différentes pierres étaient également utilisées pour simuler les yeux du serpent. Diamants blancs ou jaunes, rubis, saphirs, émeraudes de taille poire, marquise ou ronde. La longueur du bracelet était évidemment variable et les pièces les plus spectaculaires demeurent sans aucun doute celles dont la spirale s’enroulait plusieurs fois autour du poignet.   

    Parmi les créations les plus inhabituelles : une ceinture-serpent en or mariant émaux de couleurs rose, crème et blanc assortis de saphirs pour les yeux du reptile. Cette pièce de commande a appartenu à Diana Vreeland, à l’époque « reine de la mode ». Ses notes personnelles révèlent que, durant ses années à la tête de Vogue (1963-1971), Diana Vreeland était particulièrement fascinée par le motif du serpent en joaillerie. N’écrivait-elle pas le 16 septembre 1968 : « N’oublions pas le serpent… Il devrait être sur chaque doigt et sur chaque poignet, partout… Le serpent est en joaillerie le symbole d’Horus. On n’en voit pas assez… ».   

    LA TECHNIQUE DU TUBOGAS, UNE SIGNATURE BVLGARI   

    Développée durant la moitié du XIXème siècle et utilisée par de nombreux joailliers jusqu’aux années 40, la technique du Tubogas (littéralement le tuyau de gaz) a été réactivée par Bulgari dans les années septante et utilisée dans la création de montres, de bracelets, de colliers et de bagues. Le Tubogas est devenu l’une des marques de fabrique du joaillier.   

    Le Tubogas est une bande flexible composée de spirales lisses et arrondies, produites dans soudure. Sa réalisation requiert des heures de travail hautement spécialisé et consiste en l’enroulement de deux longues bandes de métal autour d’un cylindre de cuivre ou de bois, de manière à ce que les arêtes s’alignent parfaitement les unes aux autres fin de former une seule pièce continue et sans soudure. Le cylindre est ensuite retiré ou dissout dans l’acide.   

    La flexibilité de ces bandes métalliques  est remarquable et a permis d’obtenir d’extraordinaires résultats. Parmi les exemplaires les plus spectaculaires, les pièces composées de quatre ou cinq rouleaux (ou tours) de Tubogas successivement alignés. La recherche d’effets chromatique a généré le développement de créations alternant les ors de couleur jaune, rose et blanc. Dans les années septante, la combinaison d’acier et d’or jaune a été introduite. Cette innovation a demandé, pour son développement, de longues recherches techniques pour identifier le type d’acier susceptible d’être utilisé afin de garantir la flexibilité du Tubogas et pour obtenir un contraste de couleur soulignant les contrastes avec les ors jaune et rouge.   

    En plus de l’acier choisi, du type de celui auquel recourent les industries navale, chimique, médicale et aéronautique, il s’est agi de résoudre les questions techniques de la façon des bandes de métal, liées en particulier aux caractéristiques élevées de fusion du métal (1300-1500°C) ainsi qu’à sa faible malléabilité en comparaison avec l’or 18 ct. Le terme Tubogas a trouvé son inspiration dans la forme très distinctive des tuyaux destinés à acheminer le gaz dans les années 20, ainsi que par les échappements latéraux qui équipaient certaines des marques automobiles de sport parmi les plus prestigieuses à l’époque (Mercedes, Auburn, Cord et Duesenberg).   

    Combiné à des pierres précieuses ou des monnaies antiques, ou tout simplement en effet de contraste avec l’or jaune, l’aspect technologique du Tubogas – particulièrement évident pour les versions en acier – constitue un éléments stylistique propre à Bulgari qui a donné naissance à des créations uniques et incarne une signature unique. 
  • BVLGARI    

    Icône contemporaine absolue, Serpenti de Bvlgari rend hommage à l’éternité   

    Recherche formelle audacieuse et épurée pour les nouvelles interprétations d’une figure charismatique, inscrite dans l’histoire de la Marque   

    Bulgari et la Femme… Une histoire éternelle, une longue histoire d’amour dont les origines s’inscrivent dans les premières décennies du XXème siècle. Elle se poursuit aujourd’hui avec une intensité toujours aussi forte. La nouvelle Serpenti présentée cette année à Baselworld en est l’illustration la plus achevée. Lovée sur le poignet par un, deux, jusqu’à sept tours pour ne faire plus qu’une… Cette puissante création joue des teintes de la chaleur des ors ou de l’acier poli, et rend hommage à l’histoire unissant Bulgari à la Femme. Le temps s’est écoulé sans que rien ne trouble l’extrême sensibilité à la beauté que l’une et l’autre privilégient depuis toujours avec une étroite complicité.   

    Serpenti 2011 s’inscrit en droite ligne dans l’héritage historique de la Maison. La figure du reptile, incarnation de jeunesse éternelle et d’immortalité dans le bestiaire mythologique, fait partie intégrante de l’univers du joaillier italien de très longue date. Symbole de la terre et de l’eau, de la connaissance et de la fertilité, d’immortalité et de renaissance parmi de multiples attributions, l’archétype du serpent traverse l’entier de l’histoire humaine, du néolithique à l’ère contemporaine.   

    CREATIONS MARQUANTES DEPUIS PLUSIEURS DECENNIES   

    L’inépuisable richesse de cette représentation du bestiaire mythologique peuple l’univers de Bulgari depuis la fin des années quarante. Elle apparaît avec constance depuis plusieurs décennies parmi les créations les plus marquantes signées Bulgari. Mariant émaux polychromes et pierres précieuses, ors et gemmes de couleur, décliné selon d’infinies combinaisons, le serpent est une figure d’orfèvrerie joaillière et horlogère récurrente dans le catalogue des créations de la Maison, et demeure une icône contemporaine absolue.   

    Façonnées dans l’or jaune ou l’acier sur un ou deux tours de poignet, rehaussées de diamants selon les versions, les nouvelles Serpenti 2011 expriment leur charisme dans une recherche formelle audacieuse et épurée, qui se combien à un autre emblème identitaire spécifique à la Marque, le bracelet Tubogas. Enlacé au poignet, sensuel et ludique, Tubogas est développé dans les années cinquante par Bulgari. Il demeure à ce jour unique et témoigne de la richesse d’un savoir-faire que seule la Marque maîtrise aujourd’hui.   

    CINQ METRES DE METAL PAR TOUR DE POIGNET   

    Signature stylistique et patiente construction artisanale, les bandes de métal – qu’elles soient d’acier ou d’or – atteignent jusqu’à 5 mètres de longueur par tour de poignet. Elles font l’objet d’une longue succession d’opérations de préparation et de mise en forme à la main pour être finalement assemblés selon un procédé maîtrisé exclusivement par Bulgari.   

    Le corps de ce bracelet hors du commun est prolongé naturellement par le boîtier de la montre, précieux rappel formel du serpent serti de 38 brillants sur son pourtour (0,29 ct) selon les versions, mis en évidence par l’élégant contraste du cadran opalin argenté décoré soleil et par le cabochon de rubélite rose serti sur la couronne. Et, emblématique apothéose, ce chef d’œuvre étincelant se coule sur l’avant-bras dans sa version ultime comptant 7 tours d’or rose : la lunette sertie de 38 (0,29 ct) ceint un cadran pavé de 190 diamants (0,82 ct), rappel éclatant des origines joaillières de la Maison dont l’histoire est jalonnée de créations exceptionnelles.   

    LA FIGURE DU SERPENT, AU CŒUR DE L’UNIVSERS BVLGARI   

    L’origine des montres-bracelet évoquant le serpent est liée à la technique du bracelet Tubogas. Les premiers exemplaires datent de la fin des années quarante : à cette époque, les bracelets avaient la forme très stylisée du serpent et étaient façonnés soit selon la technique du Tubogas, soit en maille d’or.   

    La boîte de montre évoquant la tête du serpent était généralement de forme carrée ou rectangulaire. Cette création a été manufacturée dans de très nombreuses exécutions et versions variées, qui toutes ont exploré la palette formelle complète du design de la boîte et du cadran : rond, carré, octogonal, en forme de poire, coussin… avec ou sans sertissage de diamants.   

    La boîte était positionnée à l’extrémité ou au centre du rouleau du bracelet Tubogas, qui, lui-même a été décliné dans d’innombrables variations incluant l’acier, l’acier noirci, l’acier combiné à l’or. Les mouvements de montre étaient toujours de la meilleure facture, signés par Audemars Piguet, Jaeger-LeCoultre, Movado et Vacheron Constantin.   

    Les premiers modèles se rapprochant d’une interprétation réaliste du serpent apparaissent dans les années soixante. Bulgari a certainement été le joaillier qui, au XXème siècle, a réinterprété les valeurs symboliques liées à la figure du reptile, en proposant pour la première fois une montre-bracelet reprenant le symbole millénaire du serpent.   

    Le corps de la montre-serpent Bulgari était constitué de nombreux éléments dont l’assemblage simulait le corps du reptile. Leur fabrication était très élaborée : tous étaient manufacturés à la main à partir de feuilles d’or et reliés par des vis. Le secret de l’extraordinaire flexibilité des bracelets résidait dans leur ressort interne, façonné en or blanc. La montre était quant à elle dissimulée dans la tête du serpent.   

    Les premiers modèles des années soixante ont été réalisés exclusivement en or jaune, sertis de diamants sur la tête et la queue figurant le reptile. La pièce portée par Elizabeth Taylor, et immortalisée sur le poignet de l’actrice sur une photographie du tournage de Cléopâtre en 1962 en est le plus éclatant exemple. La tête du serpent est pavée de diamants, ses yeux sont en émeraude et est rehaussée d’une crête de diamants de taille marquise.   

    Dans les années qui suivirent, de nombreuses variations furent produites incluant parfois des créations sans montre. Si le corps de l’objet était toujours en or, les petits éléments et maillons constitutifs des premiers modèles grandirent, rehaussés de décorations polygonales faites de diamants, de motifs émaillés multicolores ou de flamboyantes combinaisons d’émaux de couleur : turquoise et blanc, rouge et jaune, vert, rouge, noir et bleu pâle.   

    En addition à cette riche variété d’émaux, différentes pierres étaient également utilisées pour simuler les yeux du serpent. Diamants blancs ou jaunes, rubis, saphirs, émeraudes de taille poire, marquise ou ronde. La longueur du bracelet était évidemment variable et les pièces les plus spectaculaires demeurent sans aucun doute celles dont la spirale s’enroulait plusieurs fois autour du poignet.   

    Parmi les créations les plus inhabituelles : une ceinture-serpent en or mariant émaux de couleurs rose, crème et blanc assortis de saphirs pour les yeux du reptile. Cette pièce de commande a appartenu à Diana Vreeland, à l’époque « reine de la mode ». Ses notes personnelles révèlent que, durant ses années à la tête de Vogue (1963-1971), Diana Vreeland était particulièrement fascinée par le motif du serpent en joaillerie. N’écrivait-elle pas le 16 septembre 1968 : « N’oublions pas le serpent… Il devrait être sur chaque doigt et sur chaque poignet, partout… Le serpent est en joaillerie le symbole d’Horus. On n’en voit pas assez… ».   

    LA TECHNIQUE DU TUBOGAS, UNE SIGNATURE BVLGARI   

    Développée durant la moitié du XIXème siècle et utilisée par de nombreux joailliers jusqu’aux années 40, la technique du Tubogas (littéralement le tuyau de gaz) a été réactivée par Bulgari dans les années septante et utilisée dans la création de montres, de bracelets, de colliers et de bagues. Le Tubogas est devenu l’une des marques de fabrique du joaillier.   

    Le Tubogas est une bande flexible composée de spirales lisses et arrondies, produites dans soudure. Sa réalisation requiert des heures de travail hautement spécialisé et consiste en l’enroulement de deux longues bandes de métal autour d’un cylindre de cuivre ou de bois, de manière à ce que les arêtes s’alignent parfaitement les unes aux autres fin de former une seule pièce continue et sans soudure. Le cylindre est ensuite retiré ou dissout dans l’acide.   

    La flexibilité de ces bandes métalliques  est remarquable et a permis d’obtenir d’extraordinaires résultats. Parmi les exemplaires les plus spectaculaires, les pièces composées de quatre ou cinq rouleaux (ou tours) de Tubogas successivement alignés. La recherche d’effets chromatique a généré le développement de créations alternant les ors de couleur jaune, rose et blanc. Dans les années septante, la combinaison d’acier et d’or jaune a été introduite. Cette innovation a demandé, pour son développement, de longues recherches techniques pour identifier le type d’acier susceptible d’être utilisé afin de garantir la flexibilité du Tubogas et pour obtenir un contraste de couleur soulignant les contrastes avec les ors jaune et rouge.   

    En plus de l’acier choisi, du type de celui auquel recourent les industries navale, chimique, médicale et aéronautique, il s’est agi de résoudre les questions techniques de la façon des bandes de métal, liées en particulier aux caractéristiques élevées de fusion du métal (1300-1500°C) ainsi qu’à sa faible malléabilité en comparaison avec l’or 18 ct. Le terme Tubogas a trouvé son inspiration dans la forme très distinctive des tuyaux destinés à acheminer le gaz dans les années 20, ainsi que par les échappements latéraux qui équipaient certaines des marques automobiles de sport parmi les plus prestigieuses à l’époque (Mercedes, Auburn, Cord et Duesenberg).   

    Combiné à des pierres précieuses ou des monnaies antiques, ou tout simplement en effet de contraste avec l’or jaune, l’aspect technologique du Tubogas – particulièrement évident pour les versions en acier – constitue un éléments stylistique propre à Bulgari qui a donné naissance à des créations uniques et incarne une signature unique. 
  • Marque  : Bvlgari
    Collection  : Serpenti
    Modèle  : Serpenti
    Référence  : SP35C6SDS.2T
    Complément : Acier - Diamants - Double Tour
    En vente depuis : 2011
    Prix du neuf : 7 950 €
    Hauteur : 35 mm
    Epaisseur : 9 mm
    Styles : Atypique
    Joaillerie
    Types : Quartz
    Calibre : Calibre B033
    Matière du boitier : Acier
    Particularité du boitier : Lunette sertie de diamants
    Couronne sertie d'un cabochon de rubélite
    Forme : Autre
    Cadran : Guilloché
    Motif soleil
    Couleur du cadran : Argenté
    Opalin
    Affichage : Aiguilles
    Index : Trapèzes
    Chiffres romains
    Verre : Traitement anti-reflet
    Saphir
    Matière du bracelet : Acier
    Plus de caractéristiques : Mouvement Suisse à quartz personnalisé pour Bulgari
    32 768 alt./heure
    Diamètre : 11 mm 
    Hauteur : 2.65 mm

    Boîte galbée et polie

    Bracelet réalisé selon la technique Tubogas