Omega Railmaster : toujours un train d’avance
Omega réinterprète l’une de ses montres les plus emblématiques : la Railmaster. Apparue pour la première fois en 1957 aux poignets du personnel ferroviaire, puis relancée en 2003 dans un esprit résolument contemporain, cette collection au design sobre et technique s’étoffe aujourd’hui de quatre nouvelles références. Entre allure vintage assumée, ultra-résistance aux champs magnétiques et certification Master Chronometer, la Railmaster nouvelle génération incarne l’expertise et la précision des instruments de la Maison. Focus.
Omega et les chemins de fer
Afin de comprendre le lien direct entre Omega et les chemins de fer, il est important de revenir bien avant l’apparition et l’expansion des voyages en train. Autrefois, chaque ville utilisait l’heure solaire locale, c’est-à-dire que midi correspondait au passage du Soleil au zénith. Mais l’absence d’une heure standard provoquait de nombreux problèmes pour les compagnies ferroviaires : horaires incohérents selon les régions, perturbations des arrivées et des départs, et surtout, risques pour la sécurité. Pour y remédier, les compagnies adoptèrent, à la fin du XIXe siècle, une heure unifiée, le « railway time », basée sur le temps moyen de Greenwich (GMT).


Toutefois, la fiabilité restait tributaire de la précision des montres des cheminots. Une collision mortelle à Cleveland, en 1891, due à une montre en avance, entraîna la création de normes strictes pour les montres officielles. Forte de son expérience dans l’univers horloger, Omega était la marque toute trouvée pour répondre à ces exigences en matière de précision. C’est ainsi que de nombreuses compagnies de chemin de fer à travers le monde dotèrent leur personnel de différents modèles proposés par la manufacture.
L’arrivée de la montre Railmaster
Ce n’est qu’en 1957 qu’Omega conçut une montre-bracelet spécifiquement dédiée au personnel des transports ferroviaires : la Railmaster. Notons qu’à cette époque, Omega s’inscrit dans une période d’effervescence technologique et scientifique, où l’exploration est au cœur des préoccupations d’un monde en pleine mutation. C’est dans ce contexte que la marque dévoile sa trilogie baptisée « Professional Line ».
Destinée à accompagner différents corps de métier, cette initiative permet la création de garde-temps, devenus aujourd’hui iconiques : la Speedmaster pour les pilotes automobiles, la Seamaster 300 pour les plongeurs et enfin la Railmaster.

Cette dernière, grâce à son double boîtier amagnétique, s’adresse aussi bien aux cheminots, aux techniciens qu’aux électriciens travaillant dans les zones à haute tension. En effet, la montre peut résister à des champs magnétiques allant jusqu’à 1 000 gauss – à savoir que les pièces d’époque atteignaient à peine les 60 gauss. Une véritable innovation anti-magnétique dans l’horlogerie.
Les Railmaster, nouvelle génération

Proposée au grand public dès 1957, la Railmaster reprend, depuis 2003, le design de la ligne Aqua Terra avec son boîtier parfaitement symétrique et son bracelet à maillons d’une grande souplesse. Aujourd’hui, quatre nouvelles variations en acier de 38 mm de diamètre entrent en collection. Les deux premières, disponibles sur un bracelet en acier alternant les surfaces polies et brossées ou en cuir noir, possèdent un cadran gris dégradé noir vers l’extérieur. Ôté de tout superflu, celui-ci affiche, à midi, le logo « Omega » et, à 6 heures, celui de « Railmaster ». Il est également survolé d’aiguilles luminescentes, et ponctué de grands index et de chiffres recouverts de Super-LumiNova blanc.

Fidèles à l’expertise Omega, ces éditions sont animées par un calibre automatique avec échappement Co-Axial, certifié Master Chronometer par l’Institut Fédéral Suisse de Métrologie (METAS). Équipé d’un spiral en silicium amagnétique, ce mouvement s’illustre par sa résistance aux champs magnétiques allant jusqu’à 15 000 gauss. La réserve de marche diffère selon les modèles équipés de la fonction petite seconde – cadran beige – qui offre 60 heures de réserve de marche, à la différence de 55 heures pour les versions cadran gris. Les deux éditions ci-dessous, étanches jusqu’à 150 mètres, arborent un cadran beige dégradé noir, agrémenté d’une petite seconde à 6 heures. Ce duo accentue son allure résolument rétro avec des chiffres et des index revêtus de matière luminescente beige, ainsi que des bracelets en acier ou en cuir Novonappa brun doré. Notons une petite préférence pour ces dernières références. Et vous laquelle préférez-vous ? Les pronostics vont bon train…


Consulter les fiches techniques des Omega Railmaster :
En acier – bracelet en acier – cadran noir : 6 000 euros
En acier – bracelet en cuir noir – cadran noir : 5 600 euros
En acier – bracelet acier – cadran marron : 6 600 euros
En acier – bracelet en cuir marron – cadran marron : 6 300 euros
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