Le bon cru 2025 des Geneva Watch Days 2025 (Episode 1)

BVLGARI, collection Bronzo

Pour les Geneva Watch Days, Bvlgari ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de sa collection Aluminium en introduisant pour la première fois le bronze, un métal qui vient bouleverser l’esthétique de ce modèle emblématique. Connue pour ses associations audacieuses de matériaux, la ligne accueille aujourd’hui un alliage dont la particularité réside dans sa patine évolutive, conférant à chaque pièce une identité unique. La collection Bvlgari Aluminium s’inscrit dans une filiation directe avec la montre Bvlgari Bvlgari lancée en 1975. Reconnaissable à sa lunette gravée de quatorze lettres, elle a marqué son époque par son design avant-gardiste. En 1998, ce langage esthétique a inspiré la création de l’Aluminium, relancée en 2020 dans une version automatique. Sa réputation repose sur le mélange inattendu d’aluminium et de caoutchouc, qui a redéfini les codes du luxe horloger.

Aujourd’hui, l’arrivée du bronze s’inscrit dans cette logique d’innovation. Utilisé depuis longtemps en horlogerie, mais rarement par Bvlgari, ce métal séduit par son caractère changeant. Au fil des années, il se couvre d’une patine qui varie selon l’usage et l’environnement, transformant la montre en un objet personnel, à mi-chemin entre instrument technique et témoin du temps qui passe.

La manufacture décline cette nouveauté en deux modèles : le Bronzo Gmt et le Bronzo Chronograph. Le premier s’adresse aux voyageurs grâce à sa fonction double fuseau horaire. Boîtier en bronze de 40 mm, lunette en caoutchouc noir, cadran sombre ponctué d’aiguilles plaquées or rose : l’ensemble joue sur les contrastes. Il embarque un calibre automatique doté d’environ 50 heures de réserve de marche. Le chronographe, plus imposant avec ses 41 mm, met en avant la précision et la lisibilité. Son cadran noir mat accueille des compteurs azurés, un tachymètre et des aiguilles en or rose. Le tout est animé également par un mouvement automatique offrant 42 heures d’autonomie.

Avec ces deux déclinaisons, Bvlgari poursuit le dialogue entre design et matériaux qui fait la force de la collection Aluminium depuis plus de vingt-cinq ans.

Bronzo Chronograph – 6 500 euros

Mouvement mécanique B381 à remontage automatique,
aiguilles des heures, aiguilles des minutes, petite seconde
chronographe et date
Épaisseur : 6,90 mm
Réserve de marche : 42 heures
Boîtier de 41 mm en bronze sablé avec lunette en caoutchouc noir (12,35 mm d’épaisseur)
Couronne et boutons-poussoirs en titane sablé à revêtement DLC noir
Fond de boîtier en titane sablé et satiné à revêtement DLC noir
Étanchéité : 100 mètres
Cadran noir verni mat à compteurs chronographes circulaires azurés, index blancs et tachymètre
Aiguilles des heures et des minutes en laiton sablé plaqué or rose à revêtement Super-LumiNova®
Petite seconde chronographe en laiton sablé plaqué or rose à pointe laquée blanche
Compteur chronographe en laiton sablé plaqué or à revêtement Super-LumiNova®
Guichet date entre 4 et 5 heures.
Bracelet en caoutchouc noir avec maillons en bronze sablé et boucle à crochet.

Bronzo GMT – 5 200 euros

Mouvement mécanique B192 à remontage automatique, aiguilles des heures, aiguilles des minutes, grande seconde, fonction GMT et date
Épaisseur : 4,10 mm
Réserve de marche : 50 heures
Fréquence : 28 800 VpH (4 Hz)
Boîtier de 40 mm en bronze sablé avec lunette en caoutchouc noir (9,70 mm d’épaisseur)
Couronne en titane sablé à revêtement DLC noir
Fond de boîtier en titane sablé et satiné à revêtement DLC noir
Étanchéité : 100 mètres
Cadran noir mat et verni brillant, disque 24 heures avec indicateur jour-nuit et index blancs. Aiguilles des heures et des minutes en laiton sablé plaqué or rose à revêtement Super-LumiNova®
Grande seconde en laiton sablé plaqué or rose à pointe laquée blanche
Aiguille GMT en laiton sablé plaqué or rose à revêtement Super-LumiNova®
Guichet date à 3 heures.
Bracelet en caoutchouc noir avec maillons en bronze sablé
et boucle à crochet.

Octo Finissimo Lee Ufan x Bvlgari

Bvlgari poursuit son dialogue avec le monde de l’art contemporain en invitant cette année Lee Ufan à revisiter son emblématique Octo Finissimo. Figure majeure de la scène artistique internationale, l’artiste sud-coréen installé au Japon est à la fois peintre, sculpteur, poète et philosophe. Sa démarche interroge depuis plusieurs décennies la relation entre l’homme, la nature et l’univers. Plus que la représentation, c’est la présence et la résonance émotionnelle des formes qui nourrissent son travail.

De cette rencontre entre Lee Ufan et Fabrizio Buonamassa Stigliani, directeur exécutif de la création de Bvlgari, est née une pièce hors du commun : la montre Octo Finissimo Lee Ufan x Bvlgari. Le projet s’appuie sur l’un des thèmes centraux de l’artiste, celui du contraste entre l’immobilité d’une pierre et l’infinité des reflets d’un miroir. « J’ai découvert Lee Ufan par ses toiles, puis par ses sculptures où une pierre monumentale repose sur un miroir », raconte Buonamassa Stigliani. « L’association semble paradoxale au premier regard, mais elle crée une harmonie inattendue. »

Le cadran de la montre reprend cette idée avec un miroir poli, ponctué de deux aiguilles noires qui semblent flotter dans l’espace. Minimaliste en apparence, le design joue sur la subtilité et l’intensité de la perception. Le boîtier et le bracelet, façonnés en titane, prolongent cette esthétique épurée. Chaque exemplaire bénéficie d’une finition manuelle et d’un traitement de surface exclusif, conférant à la pièce une identité singulière.

Limitée à 150 exemplaires, cette édition spéciale cache sous sa finesse une véritable prouesse technique : le calibre manufacture BVL 138. Ce mouvement automatique à micro-rotor affiche une épaisseur de seulement 2,23 mm, ce qui permet à la montre de ne mesurer que 5,5 mm au total. Un exploit qui confirme l’Octo Finissimo comme une référence de l’ultra-plat. Au verso, le fond en saphir dévoile non seulement le mouvement, mais aussi la signature manuscrite de Lee Ufan. Un détail qui ancre définitivement la pièce dans le champ artistique et transforme cet objet intime en œuvre à part entière.

22 000 euros

Consulter les détails techniques de la Octo Finissimo Lee Ufan x Bvlgari.

Octo Finissimo Marble Tourbillon

Symbole intemporel de puissance et de raffinement, le marbre demeure indissociable de la culture romaine. Utilisé depuis l’Antiquité dans les palais et les sculptures, ce matériau incarne à la fois grandeur et délicatesse. Pourtant, il reste quasi absent de l’horlogerie moderne : trop lourd, trop fragile, difficile à façonner aux dimensions minuscules qu’exige une montre. C’est précisément ce défi que Bvlgari a choisi de relever. Fidèle à son esprit pionnier, la maison romaine n’a jamais hésité à repousser les frontières des matériaux : or, platine, titane, carbone, céramique ou pierres précieuses font déjà partie de son répertoire. Avec la collection Octo Finissimo, le joaillier s’attaque désormais au marbre, un matériau qui, à première vue, semble incompatible avec les contraintes extrêmes de l’ultra-fin.

Tailler un cadran dans cette pierre relève de la prouesse technique. Brut, le marbre est solide ; mais une fois amincie à quelques dixièmes de millimètre, la matière devient cassante et imprévisible. Les artisans de Bvlgari ont dû conjuguer savoir-faire traditionnel et innovation de pointe pour sculpter un cadran aussi délicat qu’un mécanisme horloger. Le résultat est à la hauteur de l’audace : un cadran en marbre bleu profond, sélectionné dans les carrières italiennes les plus réputées, inséré dans une boîte de 40 mm à l’épaisseur vertigineusement contenue de 4,85 mm.

Sous cette surface minérale bat un cœur d’exception : le calibre BVL 268, mouvement à remontage manuel d’à peine 1,95 mm d’épaisseur, offrant 52 heures de réserve de marche et doté d’un tourbillon volant. Véritable signature de virtuosité, cette complication illustre la capacité de la maison à conjuguer finesse mécanique et expression artistique.

140 500 euros

Détails techniques :

Mouvement mécanique BVL 268 ultra fin à remontage manuel (1,95 mm d’épaisseur). Fonctions : tourbillon volant.
Réserve de marche : 52 heures. Fréquence : 21 600 VpH (3 Hz).
Boîtier de 40 mm en platine satiné ultra fin (5,75 mm d’épaisseur). Fond de boîtier transparent avec mention de l’édition limitée à 30 exemplaires, couronne numérotée en or blanc poli avec insert en céramique noire. Étanchéité : 3 ATM.
Cadran en marbre bleu Blu Incanto avec aiguilles et index gris.
Bracelet en cuir d’alligator bleu à boucle ardillon en platine poli.

LE SITE DES MONTRES BVLGARI

DOXA, SUB 750T

Plus de vingt ans après son apparition, la SUB 750T revient sur le devant de la scène. Symbole d’aventure sous-marine depuis 2002, cette montre de plongée professionnelle, capable de descendre jusqu’à 750 mètres de profondeur, se réinvente aujourd’hui dans une version plus contemporaine. Doxa réussit l’exercice délicat de préserver l’ADN robuste de ce modèle mythique tout en lui insufflant un design modernisé, plus léger et adapté aux attentes actuelles.

Lors de son lancement, la SUB 750T avait marqué les esprits avec son boîtier coussin XXL de 44,7 mm et une épaisseur de 14 mm. Véritable outil pensé pour les plongeurs professionnels, elle offrait un cadran surdimensionné, gage de lisibilité dans les environnements les plus extrêmes. En 2025, la maison suisse revisite cette icône avec un boîtier toujours généreux – 45 x 47 mm hors couronne – mais retravaillé pour atteindre moins de 12 mm d’épaisseur. Résultat : une montre qui conserve une présence affirmée au poignet, mais gagne en confort et en équilibre visuel.

Cette évolution esthétique ne sacrifie rien à l’identité du modèle. On retrouve les codes incontournables de la gamme SUB : cadran hautement lisible, aiguilles contrastées, lunette tournante unidirectionnelle surdimensionnée. Brevetée par Doxa, celle-ci permet de calculer les temps de plongée et de décompression en toute sécurité. Étanche à 750 mètres, dotée d’une couronne vissée et d’un boîtier anguleux en acier inoxydable, la nouvelle SUB 750T assume pleinement son statut de « tool watch » professionnelle.

La collection propose seize références, déclinées dans les huit couleurs emblématiques de la marque : l’orange Professional, le noir Sharkhunter, le blanc Whitepearl, le gris Searambler, le bleu Caribbean, le jaune Divingstar, le turquoise Aquamarine et le vert Sea Emerald. Chaque teinte est associée au choix à un bracelet acier de type « grains de riz », cher à DOXA, ou à un bracelet en caoutchouc FKM, plus léger et confortable. Comme toujours, les index, aiguilles et repères de lunette reçoivent un traitement en Super-LumiNova®, garantissant une visibilité optimale en toutes circonstances.

2 690 euros – Disponible fin septembre auprès des détaillants Doxa et en précommande sur le site de la marque.

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GERALD GENTA, Geneva Répétition Minute

La répétition minutes a toujours occupé une place à part dans l’univers de Gérald Genta. Plus qu’une complication horlogère, elle condense l’alliance rare entre prouesse technique, recherche esthétique et quête d’émotion. C’est dans cet esprit que les maîtres horlogers Enrico Barbasini et Michel Navas, cofondateurs de La Fabrique du Temps, ont conçu le calibre GG-002 : une répétition minutes à remontage manuel, développée intégralement en interne et pensée comme un hommage vivant à l’héritage de Genta. Dès le départ, la recherche acoustique a guidé le projet. Chaque timbre de la montre est accordé à l’oreille, polis-bloqué à la main puis fixé directement au boîtier pour favoriser propagation et résonance. Ce travail artisanal, long et minutieux, aboutit à un carillon d’une clarté cristalline, au volume parfaitement adapté à une montre-bracelet. Barbasini et Navas décrivent ce processus comme un exercice de patience et d’écoute : chaque pièce est taillée, ajustée, retouchée jusqu’à atteindre la vibration idéale. Résultat : une sonorité pure, ample, qui dépasse largement les attentes pour un garde-temps de cette taille.

Le cadran se distingue par son choix audacieux : l’onyx noir. Loin des laques traditionnelles, le designer Matthieu Hegi a souhaité renouer avec la passion de Genta pour les pierres dures. L’association de l’onyx avec l’or jaune 3N évoque « le soleil et l’esprit méditerranéen », deux sources d’inspiration chères au créateur. L’or jaune ne se limite pas à un choix esthétique : il participe également à l’optimisation acoustique du carillon, prolongeant la cohérence entre forme et fonction.

La minuterie illustre cette même volonté d’harmonie subtile. Composée d’un cercle interne pour les index et d’un segment externe épousant la forme coussin du boîtier, elle joue sur une illusion d’optique. Selon Hegi, « nous voulions une silhouette qui oscille entre le rond et le coussin, afin de créer un effet de transformation discret mais perceptible ». Ce détail, en apparence secondaire, reflète l’attention portée à chaque élément visuel et symbolique.

Le boîtier de 40 mm incarne lui aussi l’esprit de Genta, marqué par la pureté des lignes et l’élégance fonctionnelle. De forme coussin, il reprend subtilement l’empreinte octogonale chère au maître. Sa finesse impressionne : seulement 9,6 mm d’épaisseur, avec des parois réduites à 0,6 mm et une glace saphir amincie à 0,8 mm. Cette architecture volontairement allégée a pour but d’amplifier le son. À ces choix techniques s’ajoute un travail raffiné sur les contrastes et les matières. L’alternance de surfaces brossées et polies joue avec la lumière, tandis que les doubles godrons en or poli rappellent les créations historiques de Genta. Le déclencheur, discret et parfaitement intégré, conjugue finesse et ergonomie. Autre clin d’œil au passé : l’unique corne du bracelet en cuir noir, courte et élargie pour équilibrer visuellement l’ensemble. La couronne cannelée, surmontée d’un cabochon en onyx, ajoute une touche de préciosité.

La construction du GG-002 demande plus de quatre semaines d’assemblage et bénéficie de finitions dignes des plus hauts standards de la Haute Horlogerie : Côtes de Genève, anglages réalisés à la main, colimaçonnage. La roue d’inertie, façonnée en forme octogonale, évoque la géométrie favorite de Genta. Le mouvement offre en outre une réserve de marche de 80 heures et intègre un cliquet barreau pensé pour procurer une sensation tactile et émotionnelle particulière lors du remontage, renforçant encore le lien affectif avec la montre.

410 000 euros

Consulter les détails techniques de la Gérald Genta Geneva Répétition Minute.

LE SITE DES MONTRES GERALD GENTA

TRILOBE, Trente-Deux

Sept ans après sa création, la maison horlogère parisienne Trilobe inaugure une étape décisive : le lancement de la collection Trente-Deux. Ce nom, loin d’être anodin, fait référence à l’adresse de son atelier parisien, mais aussi au code interne qui a accompagné trois années de recherche et développement.  Au cœur de cette collection, le mouvement X-Nihilo, premier calibre Manufacture de la maison. Pensé, usiné, décoré et assemblé en interne, il se distingue par une architecture centrée sur un îlot qui met en valeur un balancier isolé. Offrant une réserve de marche de 42 heures, il combine innovation technique et esthétique soignée. Chaque détail, du poli noir des vis au satinage des ponts, traduit l’exigence artisanale de la marque.

Le boîtier de 39,5 mm révèle une silhouette architecturée en sept éléments distincts. La lunette cannelée joue sur les contrastes des surfaces, tandis que le fond saphir accentue la profondeur du mouvement, gravé de la mention « Paris – France », clin d’œil aux plaques de rues de la capitale. Le bracelet intégré, conçu comme une extension naturelle du boîtier, se distingue par ses maillons chanfreinés et ses inter-maillons polis-miroir inspirés du motif Trilobe. Sa souplesse, renforcée par une boucle double déployante, allie ergonomie et élégance. Enfin, fidèle à l’identité de la marque, la lecture de l’heure reste excentrée. Le cadran, décliné en gris ou en bleu, mêle soleillage, grainages et guillochages pour créer un jeu subtil de textures et de lumières.

19 800 euros

Consulter les détails techniques de la Trilobe Trente-Deux.

ZENITH, Defy Chronograph USM

Zenith et USM s’associent pour une collaboration inédite qui réunit précision horlogère et design modulaire. La nouvelle édition Defy Chronograph USM rend hommage à l’effervescence créative des années 1960, décennie où naissaient deux pièces devenues cultes : le système de mobilier USM Haller (1965) et le chronographe El Primero de ZENITH (1969). 

Le boîtier en acier de 37,3 mm reprend les lignes anguleuses de la Defy originelle : silhouette octogonale, lunette à 14 pans et poussoirs « pompe » renforçant son allure vintage. Montée sur le bracelet « ladder » de Gay Frères (1969), la montre offre une étanchéité allant jusqu’à 100 mètres.

Le cadran, ponctué par des index carrés rainurés, s’inspire directement de l’architecture USM et se décline en quatre couleurs emblématiques de la marque : vert, orange, jaune et bleu gentiane. Chaque version est limitée à 60 exemplaires. Les trois compteurs argentés cerclés apportent profondeur et relief, tandis que l’aiguille centrale du chronographe est ornée d’une sphère USM Haller luminescente.

Au cœur de la pièce bat le calibre El Primero 400, héritier du premier chronographe automatique haute fréquence présenté en 1969. Avec sa fréquence de 5 Hz et ses fonctions complètes (heures, minutes, petite seconde, chronographe et date), il demeure une référence, bien évidement. Sa masse oscillante ajourée en forme d’étoile est visible à travers le fond en saphir.

12 000 euros

Consulter les détails techniques de la Zenith Defy Chronograph USM

LE SITE DES MONTRES ZENITH

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