Rolex Land-Dweller : un nouveau mouvement à suivre…
Sept ans de développement, trente-deux brevets, un nouveau design, un nouveau mouvement et une collection inédite. Avec l’Oyster Perpetual Land-Dweller, Rolex frappe un grand coup. L’annonce a surpris la presse spécialisée : les plus aguerris des journalistes horlogers sont restés sans voix. Même Frank Sans C qui nous en dévoile tous les secrets dans une émission où la précision est le maître-mot.
Rolex Land-Dweller : la finesse comme signature
Inspirée de la mythique Oysterquartz de 1969, lancée en pleine crise du quartz, la Land-Dweller s’inscrit dans la lignée des montres à bracelet intégré.

Mais réduire son esthétique à cette simple tendance serait une erreur : sa véritable singularité réside dans sa finesse. Le boîtier Oyster, redessiné pour conjuguer élégance et robustesse, conserve l’ADN inventé par Hans Wilsdorf en 1926 : étanchéité garantie par un fond, une lunette et une couronne vissés.

supérieures sont taillées en biseau – également polis.
Le boîtier a été entièrement redessiné et les lignes de cotes adaptées pour répondre aux contraintes techniques en matière d’étanchéité. Les flancs polis et les chanfreins accentuent le raffinement, tandis qu’un fond saphir dévoile le nouveau calibre. La lunette cannelée, légèrement élargie, modernise subtilement la silhouette sans la dénaturer.

Le bracelet Flat Jubilee, l’autre grande réussite esthétique
Rolex réinterprète son bracelet Jubilee, présenté sur une Datejust en 1945, en version « Flat ». Toujours à cinq rangs, il est pourvu de trois petites mailles au milieu et de deux plus larges sur les côtés. Mais ce qui le différencie de l’originel, ce sont les maillons alternant les finitions polies et satinées qui apparaissent plats et subtilement relevés, tout en captant la lumière aux moindres mouvements de poignet.

et deux plus larges sur les côtés et se différencie par la surface plane de ses mailles.
Les chanfreins des extrémités supérieures des mailles de bord, quant à eux, sont polis et forment ainsi une ligne de lumière sans interruption de part et d’autre de la boîte. Le bracelet est aussi pourvu d’un fermoir invisible Crownclasp, orné du logo à la couronne. Pour la première fois, des inserts en céramique renforcent la longévité de la barrette de fixation.
Un cadran en nid d’abeille d’avant-garde

Le cadran divise : certains saluent son motif en nid d’abeille discret et raffiné, d’autres restent attachés à une esthétique plus sobre. En somme, le défi était d’apporter du relief – mais tout en restant discret – et suffisamment de contraste entre le dessus et l’intérieur des hexagones qui ne devaient pas être trop profonds. Trop haut, trop visible, le nid d’abeille aurait perdu son l’élégance. Ce qui est indiscutable, en revanche, c’est la prouesse technique : Rolex utilise des lasers femtoseconde pour graver la structure avec une précision micrométrique, voire chirurgicale.

Autre innovation, les index luminescents ne se contentent plus d’emprisonner la matière, mais la laissent affleurer aux extrémités. Résultat : une impression saisissante de rayons lumineux traversant les index à la lumière noire. Ces index aussi méritent l’attention, car l’œil exercé aura remarqué qu’à la différence des autres Rolex, en lieu et place de l’habituel Chromalight (luminescence exclusive à Rolex), une matière a été créée utilisant de la poudre de céramique luminescente mélangée à un polymère. Lumineux !
Le Calibre 7135 : LA véritable révolution
Cœur battant de la Land-Dweller, le calibre 7135 fait entrer Rolex dans une nouvelle ère. Certes, il affiche une fréquence de 5 Hz (36 000 alternances/heure) comme d’autres mouvements prestigieux, mais il innove grâce à son échappement Dynapulse en silicium.

Celui-ci offre un rendement supérieur de 30 % par rapport à un échappement à ancre suisse classique, tout en restant insensible aux champs magnétiques. Le mouvement intègre par ailleurs un oscillateur à axe en céramique brevetée, associé à des amortisseurs de chocs Paraflex, attestant ainsi sa stabilité et sa résistance. Sa précision atteint le dixième de seconde, une première chez Rolex, avec une réserve de marche de 66 heures. Le spiral Syloxi, déjà connu pour ses performances, a été renforcé pour libérer davantage de puissance.

La finition n’est pas en reste : Côtes de Genève réinventées appelées Côtes de Rolex, masse oscillante ajourée en or et une mise en valeur remarquable grâce au fond transparent. Comme toutes les Rolex, la Land-Dweller, étanche jusqu’à 100 mètres, est certifiée chronomètre par le COSC et bénéficie du label maison Superlative Chronometer, garantissant une précision de -2/+2 secondes par jour.
Une collection inaugurale riche

Proposée en Rolesor gris ou en or Everose 18 ct avec un cadran blanc ou encore en platine 950 avec un cadran bleu glacier.
La Land-Dweller existe en deux diamètres, 36 et 40 mm, une offre qui séduira aussi bien les poignets féminins que masculins. Les premières déclinaisons jouent sur des matériaux nobles : Rolesor gris (acier et or gris), Or Everose (alliage exclusif de 75 % or, 20 % cuivre et 5 % palladium/indium – qui garantit une teinte stable et brillante), Platine 950, accompagné de son emblématique cadran bleu glacier, des versions joaillières, serties de diamants baguette sur les index ou des diamants trapézoïdaux sur la lunette.

Rolex promet d’élargir rapidement cette gamme, laissant imaginer de futurs cadrans soleillés, émaillés, voire des déclinaisons joaillières ornées de pierres précieuses.
Consulter la fiche technique de la Rolex Land-Dweller en platine et cadran bleu – 64 200 euros
Consulter la fiche technique de la Rolex Land-Dweller en acier Oystersteel et cadran blanc – 15 350 euros
Consulter la fiche technique de la Rolex Land-Dweller en or Everose et diamants – 90 850 euros
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