Boutique parisienne

Un écrin rue de la Paix pour Vacheron Constantin

Après plusieurs mois de travaux d’agrandissement et de rénovation, la boutique Vacheron Constantin du 2 rue de la Paix a rouvert ses portes. À deux pas de la place Vendôme, elle s’étend désormais sur deux niveaux, offrant une surface magnifiée. L’espace met en scène l’histoire de la maison, ses savoir-faire horlogers et son ouverture d’esprit entre arts et cultures. Salon intimiste, espace découverte et aménagements inspirés de l’art de vivre parisien : le lieu illustre les codes esthétiques de la marque qui s’offre un écrin de prestige pour son 270e anniversaire. Une visite s'impose pour aller admirer le savoir-faire de la manufacture à la Croix de Malte en matière de complications et de métiers d'art. Suivez le guide !

Par Chloé Redler

Vacheron Constantin, une histoire parisienne qui s’écrit au présent

Présente à Paris depuis plus de deux siècles, Vacheron Constantin cultive une relation privilégiée avec la capitale. L’aventure débute en 1810, quand Barthélémy Girod, oncle de Jacques-Barthélémi Vacheron, ouvre la toute première antenne internationale de la Maison.

L’escalier évoque la croix de Malte, emblème de Vacheron Constantin depuis 1880, qui s’inspire de la forme d’un composant des premiers mouvements horlogers dédiés à l’amélioration constante du ressort moteur.

Un ancrage stratégique qui accompagne l’essor fulgurant de l’horloger genevois sur les grands marchés mondiaux. Plus tard, la collaboration entamée en 1879 avec Ferdinand Verger et ses fils marque profondément les créations de la maison, notamment dans le Paris effervescent des années folles.

En juin 1972, le gouvernement français décerne à Vacheron Constantin le Diplôme du Prestige de la France.

En 1972, la manufacture franchit un nouveau cap en devenant la première à recevoir le « Diplôme du Prestige de la France », une distinction officielle saluant son rôle dans le rayonnement industriel et culturel du pays. Aujourd’hui, ces jalons fondateurs se dévoilent au public grâce au Chronogramme, un dispositif interactif qui plonge les visiteurs dans les archives de Vacheron Constantin.

Une boutique pensée comme une expérience immersive

Réinventée autour de la transparence et de la lumière, la nouvelle façade s’ouvre sur un rez-de-chaussée où se mêlent pièces iconiques et dernières créations.

Un espace pédagogique dévoile le savoir-faire artisanal de la Maison, tandis qu’un horloger résident accueille les passionnés pour des échanges autour des subtilités de la haute horlogerie. À l’intérieur, marbre, mosaïques de paille et vitraux dialoguent avec les arts décoratifs français dans une atmosphère qui rappelle l’élégance conviviale des brasseries parisiennes.

Esprit de convivialité parisienne au niveau de l’espace type brasserie.

L’étage, lui, réserve une expérience plus exclusive avec des salons privés et une salle à manger raffinée. Pièce maîtresse de ce décor, l’escalier central s’inspire de la Croix de Malte — symbole technique et emblème historique de la Maison.

À l’étage où les clients sont accueillis de manière privilégiée et intimiste dans les salons privés…

Enfin, des collaborations artistiques régulières, en partenariat avec la galerie Amélie Maison d’Art, viendront rythmer la vie du lieu et renforcer le lien entre horlogerie et création contemporaine.

…ou dans la salle à manger exclusive.

Un écrin pour les nouvelles montres Overseas Quantième Perpétuel Ultra-Plate

Vacheron Constantin enrichit sa collection Overseas avec deux interprétations inédites de son calendrier perpétuel ultra-plat. La première, en or rose, s’accompagne d’un cadran ton sur ton, tandis que la seconde associe un boîtier en or blanc à un cadran laqué bordeaux.

Ces deux modèles se présentent dans des boîtiers de 41,5 mm, dotés de bracelets intégrés en or et livrés avec deux bracelets supplémentaires en caoutchouc, permettant de varier les styles. Ce duo reste fidèle à l’esthétique Overseas, inspirée de la croix de Malte.

Un boîtier de seulement 8,10 mm de hauteur logeant le mouvement manufacture automatique ultra-plat.

La version en or rose joue la carte de l’harmonie monochrome, rehaussée par une minuterie bleue qui apporte une nuance subtile. Le disque des phases de Lune, également en or rose, s’inscrit dans cette esthétique. Pour une allure plus décontractée, le bracelet peut être remplacé par une version en caoutchouc bleu ou blanc.

Une élégance sportive et polyvalente portée par un bracelet intégré, interchangeable avec deux bracelets additionnels en caoutchouc de couleur.

L’édition en or blanc, quant à elle, opte pour un contraste affirmé grâce à un cadran bordeaux laqué, assorti d’un disque de phases de Lune ton sur ton. Les indications blanches du calendrier renforcent la lisibilité et l’élégance du modèle. Là encore, deux bracelets en caoutchouc – bordeaux ou blanc – complètent le bracelet en or.

Le mouvement mécanique à remontage automatique ultra-plat, Calibre 1120 QP/1, intègre un calendrier perpétuel assorti des phases de Lune. 

Au cœur des montres bat un calibre de manufacture à remontage automatique ultra-plat intégrant un calendrier perpétuel et les phases de Lune. Cette complication, l’une des plus complexes en horlogerie, prend en compte les irrégularités du calendrier grégorien, y compris les années bissextiles, et ne nécessitera aucune correction avant 2100. Doté d’environ 40 heures de réserve de marche, ce mouvement composé de 276 composants mesure seulement 4,05 mm d’épaisseur, un véritable exploit technique. Le fond en saphir révèle une masse oscillante en or, décorée d’une rose des vents.

Le fond de boîte en saphir dévoile une masse oscillante en or ornée d’une rose des vents qui symbolise l’esprit du voyage et de l’exploration propre à la collection Overseas.

Des finitions remarquables, telles que les Côtes de Genève, le chanfreinage et le grainage circulaire, témoignent du soin extrême apporté aux moindres détails. Petit plus qui fait la différence : les bracelets interchangeables, sans outil, permettent de passer en un instant de l’élégance de l’or à l’allure sport-chic du caoutchouc. Selon la version choisie, les associations de couleurs – blanc, bleu ou bordeaux – élargissent les possibilités.


Consulter la fiche technique de la Overseas Quantième Perpétuel Ultra-Plate en or rose134 000 euros

Consulter la fiche technique de la Overseas Quantième Perpétuel Ultra-Plate en or blanc134 000 euros

… et des pièces d’exception

« Hommages aux Compositeurs Illustres » et l’art de la miniature

Intitulée Hommage aux Compositeurs Illustres, cette pièce maîtresse fut dévoilée en 2010 pour célébrer les trente ans de l’Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris (AROP). Elle reproduit avec une minutie extrême le plafond de l’Opéra Garnier peint par Marc Chagall, réalisé en émail Grand Feu.

La montre « Hommage aux compositeurs illustres ».

Le cadran en or jaune de 31,5 mm concentre en miniature la beauté du plafond de 200 m². Trois aiguilles dorées glissent sur la peinture émaillée, indiquant l’heure au milieu du tableau. Autour, des nymphes gravées à la main semblent s’animer grâce au jeu de la lumière et au relief du décor, inspiré des dorures du Palais Garnier. Le centre du cadran, cerclé d’un anneau d’or, rappelle le centre lumineux du plafond de Chagall. Le boîtier poli de 40 mm met en valeur la finesse de la miniature. Enfin, le cœur de la montre bat au rythme d’un calibre automatique, estampillé du prestigieux Poinçon de Genève. Cette collection rend hommage aux grands créateurs, chers à Vacheron Constantin.

Les Univers Infinis – Montre Ange et l’art de la tessellation

Véritable célébration de l’art de la tessellation, ce garde-temps associe gravure, émaillage, guillochage et une innovation rare : la marqueterie d’or et de nacre. Sur le cadran, anges et démons se répondent dans un jeu de contrastes aussi esthétique que symbolique.

Les Univers Infinis – Montre Ange.

Les uns apparaissent dans la lumière, les autres dans l’ombre, en une composition inspirée d’une étude de Maurits Cornelis Escher sur la « limite circulaire ». Dans ce motif géométrique, les figures se déploient depuis un point central pour se répéter à l’infini. La montre transpose cette recherche graphique grâce à la combinaison de trois savoir-faire : la gravure, l’émaillage et le guillochage. Sur une base d’or gris, le graveur trace d’abord le contour des personnages avant de les champlever. Il procède ensuite à la gravure en taille douce pour définir les détails des démons. L’émailleur remplit alors les cavités avec un soin extrême. La moindre imperfection romprait la symétrie du dessin. Les couches d’émail gris et bleu sont successivement cuites au four, jusqu’à obtention d’une teinte stable. Une dernière couche d’émail translucide est ensuite posée sur les diablotins pour accentuer la profondeur du décor. Le guillocheur intervient en dernier pour orner la robe et les ailes des anges. Il incise directement la matière émaillée, une opération d’une grande complexité rarement réalisée à ce stade. Le moindre dérapage compromettrait en effet l’ensemble du travail.

Consulter la fiche technique de la montre Métier d’Art Les Univers Infinis – Montre Ange.

Métiers d’Art Les Aérostiers – Paris 1783 et l’art du plique-à-jour

Le modèle Métiers d’Art Les Aérostiers – Paris 1783rend hommage au premier vol habité de l’histoire, lorsque les frères Montgolfier firent s’élever dans le ciel parisien un aérostat emportant les premiers voyageurs de l’air. Vacheron Constantin avait revisité en 2018 cet épisode historique à travers un chef-d’œuvre d’art horloger mêlant gravure, micro-sculpture et émail plique-à-jour.

Métiers les Aérostiers – Paris 1783.

Au cœur du cadran, une montgolfière d’or rose et gris s’élance dans la transparence d’un fond réalisé en émail plique-à-jour azur, évoquant la lumière du ciel traversée par la nacelle. L’aérostat, minutieusement gravé à la main, se pare de motifs solaires, du zodiaque, de fleurs de lys et de guirlandes, témoignant de l’imaginaire symbolique du XVIIIᵉ siècle. Deux minuscules passagers, micro-sculptés, rappellent le courage et la curiosité scientifique des premiers aéronautes. Réalisé dans les ateliers de la Maison, le travail de ramolayage – art de retirer de la matière pour créer le relief – confère au ballon volume et reflet. Ce processus, entièrement fait à la main, mobilise plusieurs heures d’ouvrage. Burins, pierres et brosses façonnent chaque élément, des cordages de la nacelle aux figures ornementales. Sous la lumière, les différentes textures de l’or en révèlent tous les détails. L’arrière-plan d’émail plique-à-jour renforce quant à lui, la sensation d’apesanteur. Comparable à un vitrail miniature, cet émail translucide laisse passer la lumière, créant une impression aérienne unique. Sous cette œuvre d’art bat le calibre automatique de manufacture, un mouvement à affichage décentré qui libère toute la surface du cadran. Les indications du temps – heures, minutes, jour et date – apparaissent dans quatre guichets périphériques, préservant l’équilibre de l’ensemble.

L’iconique Historiques 222

2022 : Historiques 222, le retour d’une icône.
2025 : la montre Historiques 22 en acier et cadran bleu.

Pour en savoir plus, veuillez retrouver l’émission dédiée aux montres sport-chic de manufacture :

Historiques 222 en acier – 35 000 euros

Consulter la fiche technique de la montre Historiques 222 en acier et cadran bleu.

Les Cabinotiers Solaria Ultra Grande Complication, véritable chef-d’œuvre d’innovation et de miniaturisation

41 complications horlogères
5 fonctions astronomiques rares dont une première mondiale
1 répétition minutes Westminster innovante
13 demandes de brevets déposées
8 ans de développement
1 521 composants

Les Cabinotiers Solaria Ultra Grande Complication.

Pièce unique – sélectionnée dans la Montre de l’Année 2025 dans la catégorie plus de 350 000 euros.

Consulter la fiche technique pour connaître tous les secrets de la montre la plus compliquée du monde.

LE SITE DE VACHERON CONSTANTIN

Boutique Vacheron Constantin
2, rue de la Paix, 75002 Paris

Du lundi au samedi de 11h30 à 19h
Tél : 01 40 20 17 55

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