Roadtrip

À la découverte de la Provence et de ses plus beaux villages.

L’été après l’été. Savourer les douceurs du sud enfin rendu à son intimité, à sa simplicité. Le temps d’un week-end, suivre les lacets qui tourbillonnent dans la douce lumière de l’automne. Direction Aix-en-Provence et sa région pour trois étapes à boucler comme si rien ne pressait.

Par Christian-Luc Parison
Émission Le Pays préféré des Français : la Provence et ses villages atypiques.

1er jour vendredi

Marseille – Provence – Départ à 10h30.

Autoroute  A7 en direction de Lyon, puis A 51  vers Aix-en-Provence

11h. 15  Arrivée à Aix-en-Provence

Émission Le Pays préféré des Français – Aix-en-Provence et ses alentours.

Tout commence bien sûr par une promenade sur le cours Mirabeau. Voie royale qui joue avec l’ombre et la lumière sous les platanes, le cours Mirabeau est l’un des endroits les plus fréquentés et les plus animés d’Aix. Ouvert au 17ème siècle à la place des remparts, il constitue aussi une séparation naturelle entre les deux principales parties de la cité, le quartier Mazarin et la Vieille Ville. Sur le cours Mirabeau, on flâne, on s’attarde à la terrasse des cafés, tous situés sur le trottoir de gauche en montant vers la statue du roi René, on prend le temps de vivre en quelque sorte…

Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence – © myprovence.fr.

Il faut ensuite flâner, nez au vent, au gré des petites rues de la Vieille Ville C’est la partie la plus ancienne du centre d’Aix. Elle réunit le bourg  Saint-Sauveur et la Cité Comtale. A l’emplacement de la ville romaine, le bourg Saint-Sauveur s’étend de la cathédrale à la tour de l’Horloge dont le campanile (orné d’une horloge astronomique avec ses statues figurant les 4 saisons) jouxte l’hôtel de ville. Ici aussi, les terrasses sont prises d’assaut dès le premier beau jour (Aix n’en manque pas), tout comme celles de la place des Cardeurs.

Jeune place d’Aix-en-Provence (1963), la place des Cardeurs est bordée de belles maisons d’époque classique réhabilitées – Photo : site de la mairie d’Aix-en-Provence.

Bordées de boutiques, les ruelles piétonnes affichent une belle animation. En les suivant on découvre l’ancienne halle aux grains qui tourne le dos à la place Richelme et à son marché aux primeurs quotidiens. Un marché de Provence digne de la chanson de Gilbert Bécaud. Plus haut, vers la place de l’Université, la cathédrale Saint-Sauveur qui mêle le roman au gothique à l’extérieur et leur ajoute une touche de baroque dans une nef intérieure, mérite une visite.

La cathédrale Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence – Chaîne YouTube Aix ma ville.

12h30. Déjeuner à la terrasse du restaurant Côté Cour sur le cours Mirabeau. Sous une verrière dont le toit ouvre aux beaux jours, Ronan Kernen, ancien concurrent de Top Chef, vous accueille dans un décor lumineux à l’esprit moderne et épuré. Ambiance lounge cool et élégante dans ce lieu qui est rapidement devenu l’endroit où il faut être vu. Mais aussi l’une des meilleures tables de la ville. Le Chef qui fait la part belle aux produits du terroir sert une cuisine plutôt traditionnelle qui se moque des modes. Difficile de ne pas craquer pour son rizotto aux champignons…

Côté Cour, le restaurant de Ronan Kernen, ancien concurrent de Top Chef – © Restaurant Côté Cour.

Restaurant Côté Cour – 19 cours Mirabeau, 13100 Aix-en-Provence – www.restaurantcotecour.fr.

14h. Itinéraire Paul Cézanne en ville. Un circuit de 3 km permet de retrouver les lieux chers au peintre aixois. Comme le Petit Poucet, on essaie de retrouver sur le sol les gros clous de bronze marqués d’un C (pour Cézanne). Sa maison natale, ses terrasses favorites,  le cimetière où il repose…Halte prolongée pour une visite de l’Atelier des Lauves, au nord de la ville. Paul Cézanne y a travaillé pendant des années, les yeux posés sur la Sainte-Victoire qu’il aimait tant.

Visite de l’atelier de Paul Cézanne à Aix-en-Provence – Chaîne YouTube : MyProvence.

Découvrez l’itinéraire Paul Cézanne sur l’Office du Tourisme d’Aix-en-Provence.

15h15. Par la D17 (on l’appelle souvent route Cézanne), direction le château du Tholonet. Cette bastide du XVIIème siècle sert de point de rencontre aux randonneurs. De là, nous rejoignons Saint-Antonin-sur-Bayon qui offre une vue magnifique sur la Sainte-Victoire.

16h30. Direction Salon-de-Provence par l’A8 puis l’A7 (autoroute du Soleil). Petit arrêt pour visiter la maison de Nostradamus transformée en musée.

Nostradamus en Provence

Né en 1503 à Saint-Rémy de Provence, Michel de Nostredame est mort en 1566 à Salon de Provence. A l’occasion du 500ème anniversaire de la naissance de Nostradamus, les deux cités provençales ont prévu de nombreuses manifestations qui se dérouleront jusqu’au mois de décembre. Conférences, concerts, reconstitutions historiques, expositions, visite de la maison-musée de Nostradamus à Salon… A Saint-Rémy, une reconstitution historique en costumes d’époque est programmée pour le 9 août, tandis qu’un « Itinéraire sur les pas de Nostradamus » avec visite des lieux où il a vécu sera proposé les 20 et 21 septembre pendant les Journées du Patrimoine. Sans oublier un son et lumière le 14 décembre, le jour de son anniversaire. Un circuit routier touristique de la Provence au temps de Nostradamus devrait également vous permettre de cheminer sur les traces de ce lettré du XVIème siècle que certains continuent à considérer comme un oracle. Rens. 04 90 92 74 91 et 04 90 56 27 60.

18h. Reprenons la D17 vers le nord : Eyguières, Mouriès puis Maussane et la chaîne des Alpilles. La blancheur de la chaîne rocheuse resplendit dans la lumière de fin de journée.

19h. Saint-Rémy-de-Provence. Nous déposons nos bagages au Château des Alpilles à l’extérieur du village. Nichée au cœur d’un grand parc, cette magnifique demeure de maître, encadrée de platanes séculaires, semble tout droit sorti d’un roman de Marcel Pagnol.

Au pied des Alpilles, le Château des Alpilles s’étend sur sept hectares de plantes exotiques et luxuriantes – © le Château des Alpilles.

On déjeune dans le jardin, on dort dans des chambres, toutes différentes, au charme gentiment désuet et le matin on se réveille avec un plongeon dans la superbe piscine extérieure.

www.chateaudesalpilles.com

20h30. Apéritif et dîner dans le patio de l’Auberge de Saint-Rémy pour apprécier à sa juste valeur la cuisine élégante de Fanny Rey et les desserts de Jonathan Wahid. Ancien champion de France des desserts lorsqu’il officiait au Ritz à Paris, le pâtissier qu’on a connu aux côtés de son frère Sylvestre au célèbre Oustau de Beaumanière aux Baux de Provence a réussi son aventure personnelle avec sa compagne. Une initiative récompensée par une étoile très méritée. Après cette expérience gastronomique, on s’offre une promenade dans la tiédeur du soir, le long des boulevards qui ceinturent le vieux quartier de Saint-Rémy.

www.aubergesaintremy.com

2ème jour samedi

Des maisons de pierre sèche nichées dans la végétation à flanc de colline : tout le charme du Luberon.

Ecrasées de lumière, les Alpilles ont le parfum des contes d’Alphonse Daudet. Il faut s’y promener en suivant les petites routes qui flottent dans la brume de chaleur. Oublions les Baux et leur atmosphère de Mont-Saint-Michel provençal et replions-nous sur Maussane. Autour de son église massive, voilà un vrai village des Alpilles. Il ne faudrait pas beaucoup insister pour que le voyageur se joigne à la partie de pétanque qui se dispute sur la place. Adorable aussi, Eygalières, dominé par sa tour de l’Horloge, et où l’on s’attarde pour prendre un verre au Café du Centre avec les habitués. Passé la Durance à Cavaillon, voici le Luberon, ses villages accrochés à flanc de montagne, ses vallons ombragés… 

Gordes, un des plus beaux villages perchés de Provence.

Sur le marché agricole de Petit-Palais, chaque samedi matin, de fin mars à mi décembre, une poignée de producteurs locaux viennent vendre leurs produits : fruits et légumes, huile d’olive, miel et pain d’épices, volailles, herbes…Ambiance bon enfant. Une initiative qui remonte à une vingtaine d’années, preuve que la région n’a pas attendu la mode du « manger local » pour mettre en valeur ses meilleurs produits… 

Le Vaucluse est le premier producteur de truffes de France. Une situation mise en évidence à Ménerbes qui organise chaque année, le dimanche après Noël, son Marché de la Truffe. Pour en savoir plus sur ce champignon si précieux, on poussera la porte de la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon qui trône sur la place de l’Horloge. Un lieu de rencontre où il est conseillé de prendre une table à la Cantine des Gourmets pour un petit voyage gastronomique autour de la truffe et des crus de la région.

La boutique de la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon située à Ménerbes – ©Maison de la Truffe et du Vin du Luberon.

 Lorsqu’il en a été le maire pendant une quinzaine d’années, le producteur de cinéma Yves Rousset-Rouard (Emmanuelle, Les Bronzés…) a multiplié les initiatives pour faire de son adorable village avec vue un haut lieu de la culture et de l’art de vivre en Luberon. A la tête du Domaine de la Citadelle (un vignoble réputé) depuis trente ans, il a permis la création de la  Maison de la truffe et du vin du Luberon, ainsi qu’un très original Musée du tire-bouchon…

A Ménerbes, il faut pousser la porte de bois du vieux cimetière rempli d’herbes folles et  aller jusqu’au muret qui surplombe le Castellet, l’imposante demeure où vécut le peintre Nicolas de Stael. D’ici on englobe d’un seul regard le paysage du Luberon jusqu’au mont Ventoux couronné de neige en hiver. 

13h : Perché sur les hauteurs du Luberon, Gordes affiche la beauté simple des lieux d’exception. Autour du château, les maisons sont bâties à même le roc et reliées entre elles par un jeu complexe de ruelles en calade. 

Émission Midi en France : Gordes, un belvédère sur le Luberon.

Admirablement préservé, ce membre éminent des plus beaux villages de France abrite un superbe hôtel aux terrasses panoramiques installé dans un bâtiment du 16èmesiècle : La Bastide de Gordes.

La Bastide de Gordes : calme et sérénité au bord d’une des plus belles piscines avec vue de Provence.

On laisse la clé au voiturier en chemise de lin et gilet brodé et on entre dans la fraîcheur d’une demeure provençale incomparable. C’est la lumière provençale, entrant à flot dans le lobby, qui vous attirera irrésistiblement vers la terrasse où sont dressées les tables pour le déjeuner. 

La Bastide de Gordes : un cadre historique pour un petit-déjeuner savoureux. La nouvelle décoration signée Christophe Tollemer respecte l’esprit chaleureux et raffiné d’un intérieur de demeure provençale.

Entre la qualité des plats signés Jean-François Piège et le panorama majestueux du Petit Luberon vos yeux feront des allers-retours entre votre assiette et le paysage. 

Des maisons de pierre sèche nichées dans la végétation à flanc de colline : tout le charme du Luberon.

15h : On reprend la route sur quelques kilomètres pour rejoindre l’abbaye de Sénanque. L’élégance de ce bâtiment cistercien émergeant d’un champ de lavande est un enchantement. Ensuite, petit passage à Bonnieux qui fait face aux ruines du château de Lacoste où Pierre Cardin organise chaque été un festival de musique classique, puis à Roussillon pour les carrières d’ocre et surtout à Goult. Ce village discret  s’attire tous les suffrages. Il a son Flore qui s’appelle tout simplement Café de la Poste. 

Une institution, restée « dans son jus » depuis des décennies. Sa terrasse est l’un des rares endroits où les people qui habitent dans la région peuvent prendre un café sans être importunés…

Ce bistrot-tabac-maison de la presse sans frime est l’un des spots les plus courus de la région. Sa terrasse ensoleillée accueille les ouvriers du bâtiment, le boulanger et le plombier au coude à coude avec les stars en vacances. C’est l’un des rares endroits où, il y a quelques années, John Malkovitch, venu en voisin, pouvait  lire son journal sans être dérangé. 

Le village de Goult est sans doute le secret le mieux gardé du Luberon. Moins populaire que son voisin, Gordes, il propose tous les attraits d’une vie tranquille en Provence.

18h : Au creux d’une vallée enchantée, au pied de Ménerbes, la Bastide de Marie émerge d’un moutonnement de vignes blondes. Le parfum de l’authentique flotte dans cette vaste demeure qui tient plus de la maison d’amis que de l’hôtel, même de charme. Jaune Mimosa, Mauve d’Aster, Bleu de Nîmes, les chambres annoncent la couleur. Des atmosphères toutes de douceur ou la pierre à nu s’harmonise avec la gaze de lin transparent. Dans le salon, un canapé recouvert de toile de jean invite à parcourir les bouquins de la bibliothèque face à une grande cheminée de pierre patinée.

Au pied du village de Ménerbes, la Bastide de Marie a caché ses villas privées dans les vignes.

A l’extrémité du domaine, en suivant un chemin bordé de lavandes, on accède à une antique ferme du 18ème qui abrite la Villa Grenache. Une magnifique demeure à louer pour une famille.

Un peu à l’écart de la bâtisse principale, la Bastide de Marie propose une villa intimiste abritée par un mur, au milieu des champs de lavande.

Les escaliers usés par des générations de paysans, la décoration qui fait se rencontrer meubles anciens chinés dans la région et objets réalisés par les meilleurs artisans locaux, tout invite à prendre le temps de vivre : petit déjeuner sous la tonnelle, profiter de votre piscine privée abritée du mistral par un mur en pierres de restanques et déguster le dernier millésime de la cuvée Marie, le délicieux rosé produit sur le domaine…

Outre ses cinq chambres et ses salons qui peuvent accueillir dix personnes, la Villa Grenache abrite derrière ses murs une jolie piscine privée extérieure chauffée.

20h : On dîne à L’Estellan. En bord de route, au Hameau des Imberts, à trois minutes de Gordes, l’Estellan est l’une des tables réputées de la région. La grande demeure est vaste, accueillante avec des allures de bistrot chic. Pas d’ambiance pseudo-provençale, mais une décoration originale qui marie les couleurs d’aujourd’hui et les matières chaleureuses. Sur les murs des patines tout en douceur et de jolis textes d’Alphonse Daudet et Frédéric Mistral. Dans l’assiette une cuisine inventive qui allie les saveurs méditerranéennes aux meilleurs produits que le chef s’ingénie à acheter à l’aube sur les marchés de la région. Jolie terrasse dans le jardin…Service jeune et efficace. 

Les Imberts, route de Gordes. (04 90 72 04 90).

3ème jour dimanche

Alors que les premiers rayons du soleil s’accrochent au clocher de Notre-Dame de Lumières, premier arrêt à la boulangerie voisine. Son pain au levain est célèbre dans toute la région et il semble réservé aux lève-tôt…Les malins le commandent plusieurs jours à l’avance. Munis de brioches odorantes, nous voici armés pour parcourir la quinzaine de kilomètres qui nous sépare de l’Isle-sur-la-Sorgue, le paradis des chineurs. Auparavant, un arrêt s’impose à Coustellet. Pour le Musée de la lavande, mais surtout pour nous imprégner de la bonne humeur du marché paysan. Comme dans les Marchés de Provence de Bécaud, on s’y interpelle « avé l’assent » et une jovialité communicative qui ne boude pas le touriste de passage.  

Heureusement que nous sommes partis de bonne heure. Nous aurons peut-être une chance de nous garer à l’Isle-sur-la-Sorgue avant le rush des badauds. Avec le réseau de cours d’eau en partie canalisés qui la traverse, l’Isle-sur-la-Sorgue pouvait difficilement échapper au titre de Venise provençale (après Martigues et d’autres…).

La Sorgue qui se sépare en deux bras a donné son nom à cette jolie commune qui fut la ville la plus importante du Comtat Venaissin quand les Papes régnaient en Avignon.

Si ses canaux qui chantent et entraînent encore une dizaine de roues des anciens moulins à garance ajoutent à son charme (comme ses ruelles et ses quais où il fait bon prendre un verre au soleil), la réputation de la commune est due à la présence d’un nombre exceptionnel d’antiquaires et de brocanteurs. Un métier en pleine expansion depuis la création du premier village d’antiquaires en 1978.

Ici, les façades racontent des histoires…Les rives de la Sorgue sont bordées de nombreuses boutiques d’antiquaires.

On compte aujourd’hui plus de 500 exposants répartis entre les Villages et les marchés aux puces du week-end. L’Isle-sur-la-Sorgue, c’est l’île aux brocantes. Il règne ici un gentil désordre qui ne s’atténue pas lorsque l’on s’enfonce dans les ruelles de la vieille ville. Pour faire comme tout le monde, les boutiques sortent leurs étals sur la chaussée et le visiteur doit se résoudre à une position de flâneur tant est dense la foule qui se promène entre ombre et lumière. 

Édifiée au 17ème siècle à l’emplacement d’une collégiale du 13ème siècle qui menaçait ruine, la Collégiale Notre Dame des Anges est l’un des plus beaux monuments historiques de la ville.

Parenthèse savoureuse au Jardin d’Aubanel pour un plat du jour en terrasse, puis visite de quelques-unes des galeries d’art du cours Anatole-France et du quai Clovis-Hugues. La ville de René Char est un poème dédié aux objets d’hier et de toujours.  

Les terrasses ne désemplissent pas au pied de la Collégiale Notre-Dame des Anges.

Nos adresses visites

Aix 
L’Atelier des Lauves – 9 avenue Paul Cézanne – Tél : 04 42 21 06 53.
La Maison de la Sainte-Victoire à Saint-Antonin-sur-Bayon – Tél : 04 42 66 84 40

Maussane

Mas des Barres – Moulin à huile dirigé par René Quenin. On achète mais aussi on visite la fabrique sur rendez-vous – Tél : 04 90 54 44 32.

L’Isle-sur-la-Sorgue 

Le Village des Antiquaires de la Gare (80 boutiques) – 2 bis avenue de l’Egalité – Tél : 04 90 38 04 57.
L’île aux Brocantes (40 boutiques) – 7 avenue Des 4 Otages – Tél : 04 90 20 69 93.

Où manger

À Eygalières : « Chez Bru » Le Bistrot d’Eygalières. Une belle table gourmande plutôt qu’un bistrot, même si l’ambiance est à la convivialité.
Rue de la République – Tél : 04 90 90 60 34.

À Maussane : Bonne surprise que ce restaurant à la déco tendance face à l’église du village. Aux beaux jours il est impératif de réserver pour avoir une place sur la terrasse.
Centre Ville, 65 avenue de la Vallée des Baux – Tél : 04 90 54 23 31.

À Saint-Rémy : L’Auberge Saint-Rémy. En cuisine, Fanny Rey fait des merveilles tandis que son compagnon Jonathan Wahid (ancien pâtissier de L’Ousteau de Beaumanière) s’occupe des douceurs et de l’accueil. Incontournable !
12 boulevard Mirabeau – Tél : 04 90 92 15 33.

À Coustellet : l’épicerie familiale s’est muée en restaurant où l’on vous sert une copieuse cuisine régionale. Pour le vin, le client descend choisir lui-même sa bouteille en cave. Menu à 31 euros le soir.  
Maison Gouin, route nationale – Tél : 04 90 76 90 18. 

À Gordes : 

Le Bouquet de Basilic. Plats du jour, salades légères, jolie salle. 
Route de Murs – Tél : 04 90 72 06 98

Clover Gordes. Le restaurant ouvert l’an dernier par Jean-François Piège à la Bastide de Gordes s’annonce comme la fusion de deux univers du célèbre chef étoilé, la cuisine végétale de Clover Green et les cuissons à la braise de Clover Grill. A déguster dans la salle de restaurant conçue comme une maison de campagne par l’agence de design Notoire ou sur la terrasse avec vue sur le Luberon.
Tél : 04 90 72 12 12

À Ménerbes : Bistrot Le 5. Si la salle cosy et la cave voûtée offrent une ambiance chaleureuse hors saison, c’est bien sûr la vaste terrasse qui fait le succès de l’établissement… ainsi que sa cuisine évidemment. Aux beaux jours, on se presse pour y dîner, les yeux posés sur la vallée et le mont Ventoux qui trône en majesté dans le lointain.
Tél – 04 90 72 31 84

À Goult : Le Café de la Poste. Pour l’ambiance en terrasse plus que pour la cuisine. Plat du jour copieux, grillades sans chichi…Attention, à l’heure du déjeuner les tables et chaises en plastique sont très demandées. Il est fortement recommandé de réserver…
Rue de la République – Tél : 04 90 72 23 23

À l’Isle-sur-la-Sorgue :. Un mignon restaurant-fleuriste-brocante au bord de la Sorgue. Plats du jour raffinés, desserts savoureux et service féminin souriant. La terrasse est un vrai bonheur. 
Au Jardin d’Aubanel – 9 rue Théodore Aubanel- Tél : 04 90 20 66 94

Où dormir

La Maison. Domaine de Bournissac. Au bout d’une allée de chênes verts, au milieu des vignobles qui dominent la campagne de Saint-Rémy-de-Provence, ce mas construit au 14èmesiècle ouvre ses volets bleus sur les champs environnants. Une douzaine de chambres lumineuses pour goûter à des moments de bonheur simple. Cuisine méditerranéenne. Ch. double à partir de 145€.
Tél : 04 90 90 25 25 – www.lamaison-a-bournissac.com

La Maison du Village. David et Vicki sont tombés amoureux de cette belle demeure qu’ils ont achetée en 2017. Un adorable petit hôtel, joliment redécoré par Vicki dans un esprit provençal chic. Le jardin vous accueille pour un brunch ou un thé. Ch. Double à partir de 190 euros.
10, rue du 8 mai 1945 à St-Rémy-de-Provence – Tél : 04 32 60 68 20 – www.lamaisonduvillage.com

La Bastide de Marie. Au creux d’une vallée enchantée, au pied de Ménerbes, la Bastide de Marie émerge d’un moutonnement de vignes blondes. Le parfum de l’authentique flotte dans cette bastide qui tient plus de la maison d’amis que de l’hôtel, même de charme. Chambre double à partir de 450 euros. Des prix qui comprennent le petit-déjeuner, le dîner (pour deux) avec les vins de la propriété, l’apéritif et le thé de l’après-midi. 
Ménerbes – Tél : 04 90 72 30 20 – www.labastidedemarie.com

La Bastide des Demoiselles. Entourée d’une poignée de maisons qui composent un adorable hameau traditionne au milieu des vignesl, cette ancienne magnanerie du XVIIIème siècle abrite cinq chambres spacieuses. Ch. Double à partir de 165€. 
Roussillon-en-Provence – Tél : 06 14 15 04 72.

Au ralenti du lierre. Au pied de la falaise, dans le hameau des Beaumettes, à cinq minutes du centre de Gordes, cette maison de maître du 18èmesiècle a été admirablement restaurée par ses propriétaires. Esthètes, Thierry et Serge ont su conserver les plafonds à la française, les tommettes de château, l’escalier en colimaçon. Les murs aux patines en ocre de Roussillon, la cheminée du salon, la belle piscine dans le jardin clos, tout ici invite à la sérénité. Depuis les restanques du jardin, le regard porte, au-dessus des tuiles roses, jusqu’aux monts bleutés du Petit Luberon. Chambre double pour 2 nuits : 240€
Les Beaumettes – RN 100 – Tél : 04 90 72 39 22 – www.auralentidulierre.com

La Bastide de Gordes. Accrochée à la falaise, dominant l’un des plus beaux paysages du Luberon, cette demeure magnifique abrite une quarantaine de chambres et suites décorées par le talentueux Christophe Tollemer. Boiseries à l’ancienne, toile de Jouy, tomettes du 18ème siècle… et une succession de terrasses qui accueillent un restaurant et pas moins de trois piscines. Sans doute l’une des plus prestigieuses adresses de toute la Provence.
61 rue de la Combe – Tél : 04 90 72 12 12 – www.airelles.com