SERIE ANNIVERSAIRE

TAG Heuer : 2019, l’année de la Monaco

Par MyWatch

Après avoir célébré les cinquante ans de son iconique chronographe carré Monaco au fil des mois, TAG Heuer finit une année de festivités avec la cinquième et dernière édition limitée de sa série anniversaire, tout en étoffant la collection d’une très belle nouveauté avec la Monaco Heuer 02.

Nicolas YVON et Chloé REDLER

La Monaco originelle de 1969

Steve McQueen et sa doublure Joe SIffert sur le tournage du film Le Mans

Créée en 1969 par Jack Heuer, avant d’entrer dans la légende au poignet de Steve McQueen dans le film Le Mans sorti en 1971, la Monaco fête cette année son cinquantième anniversaire. Un véritable événement pour les collectionneurs de la première heure en particulier, et tous les passionnés de belles mécaniques en général. L’occasion, aussi, de redécouvrir l’emblématique chronographe à boîtier carré de TAG Heuer, qui présente historiquement un cadran bleu à compteurs blancs, ainsi que deux poussoirs de chrono placés à droite et une couronne de remontoir positionnée quant à elle à gauche, à travers cinq réinterprétations anniversaire, dont les présentations espacées dans le temps ont rythmé l’actualité horlogère en 2019.

Steve McQueen, dans le film Le Mans, 1971

Si toutes sont éditées à 169 exemplaires, aucune série de cette saga baptisée “Monaco Through Time” ne ressemble à une autre car chacune fait écho à une décennie que l’icône a traversée. Ne les cherchez pas dans les boutiques, elles sont déjà toutes vendues ou réservées…sauf la dernière, qui est d’ailleurs encore disponible sur le site de TAG Heuer France (5 950 €),les autres sont épuisées. Il faudra donc patienter le temps de voir quelques-uns de ces collectors lors de futures ventes aux enchères. Autre solution : les rechercher sur des sites internet spécialisés, où de rares collectionneurs privés en proposent déjà…bien plus cher.

Tout un symbole, c’est à Monaco que la manufacture TAG Heuer a dévoilé la première édition, en mai dernier, lors du Grand Prix de Formule 1. Inspirée des années soixante-dix, elle arbore un cadran vert métallique décoré de Côtes de Genève verticales. Un visage étonnant qu’elle associe à un bracelet en cuir marron perforé pour constituer un ensemble qui ne manque pas de personnalité.

S’attachant aux années 80, la deuxième a été mise en avant à l’occasion des mythiques 24H du Mans en juin. L’instrument affirme ici son esprit sportif avec un cadran rouge vif satiné soleil, auquel est coordonnée la doublure du bracelet en cuir, toujours perforé.

C’est à New-York, en ouverture de la course du Championnat de Formule E en juillet que la troisième a été présentée. L’inspiration années 90 se traduit par un design aux accents bleus et argentés, avec un cadran à surface grainée, rehaussé d’éléments rouges. De couleur bleue, le bracelet en cuir à surpiqûres rouges participe au style moderne de l’instrument.

Révélée fin septembre au Japon, au Musée National de Tokyo, la quatrième version poursuit le principe chronologique de ces éditions limitées en reflétant les années 2000 à travers un habit noir et blanc qui, il faut l’avouer, sied particulièrement bien à la Monaco.

Et c’est le 28 octobre, à Shanghai, que la manufacture suisse a présenté son dernier opus, en présence des ambassadeurs de la marque Cara Delevingne et Li Yifeng, de Stéphane Bianchi, Président-Directeur Général de la Division Horlogerie de LVMH et CEO de TAG Heuer, ainsi que de Frédéric Arnault, directeur de la stratégie et du numérique. Empruntant quant à elle les codes esthétiques des années 2010, cette pièce possède un cadran plus épuré, couleur anthracite, où contrastent deux compteurs rhodiés, et boucle ainsi la boucle de ces séries anniversaire avec élégance.

Séduisantes à plus d’un titre, et chacune dans son style, ces cinq Monaco arborent, à midi, le logo Heuer historique. Etanches jusqu’à 100 mètres, elles accueillent dans leur boîtier en acier de 39 mm de côté les rouages du Calibre 11 à remontage automatique. Petit détail mais non des moindres : chaque exemplaire est livré dans un coffret spécial bleu foncé, orné du logo Heuer et d’une bande horizontale en motif à damier, directement inspiré du coffret originel des années 70.

Pour aller plus loin encore, la fabuleuse histoire de cette icône horlogère est racontée dans le très bon livre Paradoxical Superstar. Ecrit par le journaliste et auteur britannique Nicholas Foulkes, l’expert horloger Gisbert Brunner et l’auteur américain Michael Clerizo, cet ouvrage comprend de précieux extraits d’archives, des croquis du design et du mouvement, précédé de la préface de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.

Si, bien sûr, les cinq éditions limitées sont déjà des objets de convoitise que très peu de collectionneurs ont pu acquérir, TAG Heuer a aussi pensé au plus grand nombre avec d’autres modèles. D’abord, les passionnés de la Monaco savent bien que la collection compte depuis 2015 une superbe réédition fidèle à la pièce originale (5 250 €). Ensuite, et là les aficionados de nouveautés vont se réjouir, la manufacture a intégré pour la première fois, au cœur du célèbre boîtier carré, son mouvement chronographe automatique Heuer 02 pour créer une référence totalement inédite, de couleur bleue (5 400 €).

En parallèle, la maison donne le clap de fin des versions animées par le Calibre 12 en lui rendant hommage avec une dernière édition limitée à 1 000 exemplaires à cadran gris en ruthénium (également proposée à 5 400 €). Différents par leurs couleurs et leurs mécanismes, les deux instruments partagent cependant quelques signes de reconnaissance. En premier lieu, bien évidemment, le positionnement des poussoirs et de la couronne sur le même côté, mais aussi, au verso de la boîte, la présence d’un verre saphir pour observer les rouages des mouvements.

www.tagheuer.com

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