CALIBRES

TAG Heuer présente son nouveau mouvement Maison

Par MyWatch

UNE BREVE HISTOIRE DU TEMPS… PAR L’UN DE SES PLUS FAMEUX GARDIENS

En 1969, Jack Heuer et ses partenaires dévoilaient le Calibre 11, le premier chronographe à remontage automatique, logé dans le boîtier carré de la désormais légendaire Monaco. Le mouvement révolutionnaire et ses déclinaisons — Calibres 12,14 et 15 — figurent parmi les inventions les plus novatrices de la marque. Les designers, ingénieurs et artisans s’en inspirent encore aujourd’hui.

Bien entendu, vers 1969, la crédibilité de l’entreprise, qui avait ouvert son premier atelier en 1860, était déjà bien établie, en particulier dans le domaine des chronographes de haut de gamme. Edouard Heuer, l’arrière-grand-père de Jack Heuer, avait breveté son premier chronographe en 1882, suivi en 1887 par le pignon oscillant que d’importants fabricants de chronographes mécaniques utilisent encore de nos jours. La maison Heuer lança son premier chronographe de poignet en 1914 et, deux ans plus tard, elle stupéfia le monde des courses avec un chronomètre précis au 1/100e de seconde.

Découper le temps en fractions de plus en plus petites et précises est une quête incessante : en 2012, la TAG Heuer Carrera Mikrogirder, le seul chronographe précis au 5/10’000e de seconde, a remporté le plus prestigieux des prix horlogers, l’Aiguille d’Or du Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Il fonctionne grâce à un système révolutionnaire de micro lames battant à la fréquence incroyable de 1’000 Hz.

TAG HEUER : DEUX MOUVEMENTS PROPRES, QUATRE MANUFACTURES

Afin de renforcer sa position en matière de chronographes, TAG Heuer a lancé le Calibre 1887, un mouvement manufacturé à l’interne, en 2009. Doté d’une roue à colonne, le chronographe automatique intégré rend hommage aux contributions historiques de Edouard et Jack Heuer à l’horlogerie suisse : il comprend une version audacieusement remaniée du pignon oscillant breveté en 1887 et il se loge dans une Carrera de dernière génération. La première de ces montres sportives légendaires a été lancée par Jack Heuer en 1964.

Le développement de ce mouvement novateur a nécessité cinq années et environ 20 millions de francs CHF. Pour produire le volume requis par la croissance accélérée de TAG Heuer, il a fallu construire un atelier spécifique sur le site de La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel). Le premier Calibre 1887 est sorti de la chaîne semi-automatique d’assemblage en 2010 et il a remporté le prix convoité de la Petite Aiguille au Grand Prix d’Horlogerie de Genève de la même année.

A ce jour, 130’000 exemplaires ont été produits. Désormais, TAG Heuer franchit une nouvelle étape avec l’industrialisation d’un deuxième calibre de manufacture. Pour ce faire, elle a doublé sa capacité de production de mouvements et pris la place de numéro 1 parmi les marques horlogères qui fabriquent des chronographes en Suisse. Le nouveau calibre mécanique intégré est produit dans la quatrième manufacture récemment ouverte à Chevenez, dans le Jura suisse.

Les dépenses consacrées à ce projet s’élèvent, à nouveau, à 20 millions de francs CHF. La production sera de 500 unités en 2013, 5’000 en 2014.

De la page blanche à la production, deux années se sont écoulées : un exploit impressionnant comparable à celui réalisé par Jack Heuer et son équipe pour le Calibre 11 en 1969 — d’où le nom de TAG Heuer Calibre 1969 donné à la dernière création.

TAG HEUER CALIBRE 1969 : TAG HEUER CONFIRME SA SUPREMATIE EN MATIERE DE CHRONOGRAPHES

La qualité supérieure du nouveau mouvement manufacturé découle directement de l’expérience acquise par TAG Heuer dans le design et production du Calibre 1887 et des modèles de haute horlogerie primés. L’embrayage vertical, signature des chronographes de prestige, garantit une puissance et une précision exceptionnelles : 28’800 alternances par heure (4 Hz), 70 heures de réserve de marche et une moyenne de marche quotidienne de – 4 /+ 6 secondes. Le mouvement extra-plat (6,5 mm) comprend 200 composants.

L’assortiment et le balancier à quatre bras muni d’un parechoc KIF proviennent de l’entreprise suisse ATOKALPA. Comme dans le Calibre 11 original, le design des compteurs est classiquement tri-compax : aiguille de chronographe centrale, compteur des minutes à 3 heures, compteur des heures à 9 heures et petite seconde à 6 heures. Le Calibre 1969 comprend en outre un guichet dateur à 9 heures. Les décorations sont tout aussi exceptionnelles : côtes de Genève et colimaçonnage sur la masse oscillante en tungstène noirci ainsi que sur les ponts de minutes et de rouage automatique nickelés, tous deux avec des angles finement biseautés et polis. Toutes les ébauches, ponts et platine garnis, sont produites à Chevenez.

En conclusion, ce nouveau calibre combine au mieux une faible épaisseur, une grande réserve de marche et un important potentiel volumétrique.

TAG HEUER : LE JADIS ET FUTUR ROI DES CHRONOGRAPHES

Avec les Calibre 1887 et Calibre 1969, TAG Heuer assure pleinement sa croissance et son maintien en position de leader dans le domaine des chronographes. La production des deux mouvements novateurs dépassera 50’000 unités en 2013 et devrait atteindre le seuil des 100’000 vers 2016. Cela fait de la marque le plus important producteur de chronographes de série en Suisse et une des très rares manufactures capables d’en fabriquer les principaux composants — non seulement pour les mouvements mais aussi pour les cadrans et les boîtes. Avant-gardiste depuis plus de 150 ans, TAG Heuer a toujours été à la pointe de l’innovation en technologie et design. Les Calibres 1887 et 1969 offrent une démonstration éclatante de sa ferme intention d’y rester.

  • TAG Heuer Calibre 1969
  • TAG Heuer Calibre 1969
  • TAG Heur - Manufature de Chevenez
  • TAG Heur - Manufature de Chevenez

www.tagheuer.com

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