LOUIS VUITTON ADDICT

Carlos Alcaraz se fait la malle

Objet d’histoire et de convoitise, la malle Vuitton n’en finit pas de se réinventer depuis 170 ans, au gré de collaborations avec des marques, des artistes, des designers et des sportifs, tel le champion de tennis, Carlos Alcaraz et sa Malle Vestiaire. 

Par Florence Halimi

Vuitton nous emballe depuis 1854, date à laquelle son fondateur Louis Vuitton, jeune malletier jurassien monté à Paris vingt ans plus tôt (à pied !), inaugure sa maison près de la place Vendôme et de la rue de la paix, épicentre du chic. Ses bagages se distinguent déjà par leur raffinement et leur ingéniosité.

Carlos Alcaraz et sa Malle Vestiaire.

En inventant la malle plate (habituellement bombée), et donc empilable, il révolutionne le genre. Il remplace aussi les revêtements extérieurs traditionnellement en cuir, par de la toile de lin enduite beaucoup plus légère. Les premières toiles à motif naîtront dans les années 1870, dont celle à damier, avant que la fameuse monogrammée ne fasse son apparition en 1896 pour contrer définitivement les imitateurs.

C’est l’époque des grands voyages qui forment les jeunesses dorées d’Europe, et pour empaqueter le vaste nécessaire des coquettes et des dandys, la malle s’impose. C’est aussi le temps des baroudeurs, comme Hemingway, pour qui Vuitton réalise la Malle Bibliothèque. Certains modèles s’ouvrent sur un lit de camp, d’autres protègent le matériel photographique, voire une cabine de douche, une coiffeuse, des instruments de musique, une collection de cannes à pêche ou de clubs de golf, selon les besoins les plus fous de ses clients. Cet éclectisme permet à Louis Vuitton d’aller toujours plus loin dans les collaborations avec des marques et des hommes, qui ont en commun la distinction et l’excellence.

Des grands périples aux grands tournois

Ainsi, le sport est devenu indissociable de la Maison. Partenaire des grands événements, elle façonne des écrins sur mesure pour accueillir les trophées d’anthologie, comme celui de l’Open d’Australie dernièrement. Ses précieuses Malles Trophées accueillent déjà ceux de la Coupe Davis, de Roland-Garros, de la coupe du Monde de Rugby et de celle de football, du Ballon d’Or… jusqu’à la Formule 1 (Grand Prix de F1 à Monaco), le basket (Trophée Larry O’Brian NBA), la voile (Coupe de l’America), et même l’E-sport (coupe du monde League of Legends).

Carlos Alcaraz, le champion de tennis.

Pour renforcer encore cette union heureuse entre l’élégance et la performance, Vuitton signe une collaboration avec le tennisman espagnol Carlos Alcaraz, ambassadeur de la marque depuis sa prodigieuse saison 2023 qui l’a hissé à la première place du classement ATP.

Enceinte LV Nanogram Cuivre – 1 950 euros.
Sac Speedy P9 Bandoulière 25 – 7 500 euros.

Le fruit de ce partenariat est une Malle Vestiaire, née comme toutes les autres dans les ateliers historiques d’Asnières, en région parisienne, qui abrite l’équipement professionnel du joueur (y compris un set de balles estampillées LV), des souvenirs de ses succès comme ses deux titres en Grand Chelem, « des choses qui me définissent parfaitement », indique-t-il. Si l’on y retrouve évidemment le bois précieux, la toile monogrammée, et les détails signature de la maison (serrures, fermoirs et rivets en laiton), des illustrations peintes à la main sur l’extérieur rappellent la carrière courte mais déjà prestigieuse du jeune homme. Ses initiales, son année et sa ville de naissance sont suggérés et mis en scène dans des blasons sportifs vintage.

L’intérieur capitonné vanille abrite les étagères et cinq tiroirs doublés en microfibre dotés de poignées en cuir, dont un plus vaste, central, muni de lanières en coton tissées, clin d’œil à la légendaire malle Secrétaire Linge. « Participer à la personnalisation de cette Malle Vestiaire avec les artisans de Louis Vuitton a été pour moi une expérience exceptionnelle et un immense privilège.(…) Je suis extrêmement fier de ce que nous avons pu réaliser ensemble dans le cadre de cette collaboration. »

La Malle Vestiaire est également disponible depuis plusieurs mois en toile Monogram Eclipse avec intérieur noir (un modèle né pendant la coupe du monde de rugby, créé pour le Néo-Zélandais Dan Carter, autre ambassadeur de la Maison) et personnalisable à l’envi. Chaque exemplaire est réalisé sur commande.

Malle Vestiaire – 150 000 euros

LE SITE LOUIS VUITTON

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