Rotonde de Cartier 42 mm décor ours

Dans la grande tradition des métiers d’art…
 
Pionnière depuis plus de cent soixante ans, la Maison Cartier a toujours placé les métiers d’art au cœur de ses créations. Un patrimoine riche, particulièrement mis à l’honneur en horlogerie à travers la collection Cartier d’Art, depuis plus de dix ans. Des montres inédites qui pérennisent, font revivre ou réinventent des savoir-faire rares, parfois oubliés. 
 
Cette année, six nouvelles créations illustrent la volonté d’aller encore plus loin, de dépasser les frontières d’un temps ancien et de projeter la noblesse des métiers d’art dans le monde contemporain. Réinterprétation et adaptation de métiers autour de la pierre, de l’émail, de la gravure ou du bois : une nouvelle ère est née.   
 
En artisan créateur, Cartier propose un bestiaire enchanté qui sublime la rencontre inédite des métiers d’art et du savoir-faire horloger. Ces métiers d’art s’enrichissent mutuellement, se croisent pour se compléter et ouvrir un nouveau territoire de création. 
 
Que ce soit à la Manufacture Cartier de la Chaux-de-Fonds ou dans le cadre unique d’ateliers confidentiels, les montres Cartier d’Art naissent des mains d’artisans de l’excellence. Exceptionnelles, ces pièces émanent de l’amour du métier, de contraintes dépassées, de défis relevés ; la perfection et le beau surgissent à l’échelle de d’infiniment petit. 
Le temps ne compte plus, les gestes s’égrènent : gravure en creux, cloisonnage d’or, assemblage de pierres en mosaïque, émaillage en couches superposées, marqueterie de bois… comme un poème à lire du bout des doigts. 
 
L’émotion est au rendez-vous. 

Montre Rotonde de Cartier 42 mm, décor ours en émail plique-à-jour paillonné

L’émail trouve ses origines autour du bassin méditerranéen. Dès l’Antiquité, il orne ainsi bijoux et pièces d’orfèvrerie. Les prémices des techniques d’émail plique-à-jour remontent quant à elles au XIVe siècle où les émaux de plique sur fond translucide connaissent une vogue particulière auprès des cours royales françaises. Il faudra attendre la période Art Nouveau pour découvrir en abondance des bijoux appelés « émaux translucides à jour » décorés avec des émaux sans fond.

Au début du XXe siècle, Cartier fait appel à ce savoir-faire unique notamment dans la réalisation d’une broche « Deux Feuilles de Lierre » en 1902 ou encore pour le travail des chiffres romains d’une pendulette de table à chevalet en 1929.

Cette année, la Maison renoue avec ce métier d’art en réalisant un cadran en émail plique-à-jour paillonné. Ce travail évoque la poésie d’un artisanat confidentiel, fait de recherche et de patience, de savoir-faire et de secrets, d’essais et de réussites…
Comme un vitrail, le cadran en émail plique-à-jour est vivant. Les émaux translucides en suspension entre des traverses fragiles, aussi élégantes et fines qu’un trait de crayon, jouent avec la lumière.

En quête d’excellence, sans jamais céder à la facilité, l’artisan émailleur fait vibrer cette lumière par de subtils dégradés. Sans à-coups ni ruptures, d’alvéoles en alvéoles, de nuages en nuages, le regard se laisse porter vers un ciel toujours plus clair où scintillent des étoiles, délicats paillons d’argent positionnés un à un. Puis le regard caresse le dos de l’ours blanc, effleure sa tête et se pose sur la banquise. Là aussi les dégradés et leur orientation donnent le relief et la profondeur au motif. Ils créent ainsi un jeu d’ombres et de lumières.

Jusqu’au dernier moment l’équilibre est fragile, remis en cause à chaque instant : une couche trop épaisse, une cuisson trop longue, une pression trop forte… L’oeuvre d’art doit son salut à la virtuosité de l’artisan.