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Girard-Perregaux

1791 : Bien qu'orphelin très tôt, Jean-François Bautte aborde la vie avec détermination. Il apprend successivement les métiers de monteur de boîtes, guillocheur, horloger et orfèvre, et parfait son éducation. En 1791, il signe dès 19 ans ses premières montres.?A cette date sont attachées les origines de GIRARD-PERREGAUX. Horloger de talent, Jean-François Bautte se fait connaître pour ses modèles de montres extra-plates et fonde à Genève une société manufacturière abritant sous son toit, de manière alors innovante, tous les m...

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Girard-Perregaux

1791 : Bien qu'orphelin très tôt, Jean-François Bautte aborde la vie avec détermination. Il apprend successivement les métiers de monteur de boîtes, guillocheur, horloger et orfèvre, et parfait son éducation. En 1791, il signe dès 19 ans ses premières montres.?A cette date sont attachées les origines de GIRARD-PERREGAUX. Horloger de talent, Jean-François Bautte se fait connaître pour ses modèles de montres extra-plates et fonde à Genève une société manufacturière abritant sous son toit, de manière alors innovante, tous les métiers de l'horlogerie de l'époque. Avec une infinie simplicité, il y accueille les visiteurs les plus prestigieux dont la future reine Victoria. Industriel astucieux et homme d'affaires au caractère brillant, il commerce avec toutes les cours européennes qui font de lui l'un des horlogers les plus célèbres de l'époque.

1837
: Jacques Bautte et Jean Samuel Rossel succèdent à l'illustre Jean François Bautte qui leur laisse, en héritage, un patrimoine industriel et culturel de très grande qualité.

1852 : En 1852, Constant Girard fonde la maison Girard & Cie. Deux ans plus tard, il épouse Marie Perregaux et, de l'union de leurs deux noms naît, en 1856 à La Chaux-de-Fonds, la Manufacture GIRARD-PERREGAUX.

1867
: Quelques années seulement sont nécessaires pour établir la renommée de GIRARD-PERREGAUX qui s'étend jusqu'au Nouveau Monde. En 1867, Constant Girard présente un Tourbillon qui remporte la médaille d'or de l'Exposition Universelle de Paris.?En 1889, son chef-d'œuvre, le fameux Tourbillon sous trois Ponts d'or, résultat de nombreuses années de développement, est primé à l'Exposition Universelle de Paris par une médaille d'or avant d'être jugé hors concours, car inégalable, en 1901.

1880 : Dès 1880, Constant Girard, visionnaire, développe un concept de montres-bracelets, destinées aux officiers de la marine allemande et commandées par l'empereur d'Allemagne Guillaume Ier. Deux mille montres seront alors manufacturées. Cette production représente la première commercialisation importante de montres-bracelets. Mais cette idée, alors révolutionnaire au temps de la montre de poche, n'aura pas de suite. Il faudra, en effet, attendre le début du siècle suivant pour que la montre-bracelet rencontre le succès populaire qu'on lui connaît.


1903
: Constant Girard-Gallet prend la succession de son père aux commandes de la Manufacture. En 1905, GIRARD-PERREGAUX est élu jury permanent des plus populaires expositions de montres internationales en reconnaissance de sa quête permanente de précision.?En 1906, il reprend l'ancienne et fameuse maison Bautte et la fusionne avec GIRARD-PERREGAUX et Cie.?A l'aube du XXe siècle, le comte Ferdinand von Zeppelin mesure ses essais aéronautiques au moyen de garde-temps GIRARD-PERREGAUX.

1928
: Otto Graef, horloger d'origine allemande et propriétaire de la Marque MIMO (Manufacture Internationale de Montres Or, reprend le capital-actions de GIRARD-PERREGAUX. En 1930, les ventes de montres-bracelets dépassent en nombre, pour de poche, près de cinquante ans après que Constant Girard eût anticipé cette application de l'heure.

1940 : La Marque GIRARD-PERREGAUX poursuit son développement tant en Europe que sur le continent américain, en particulier avec le modèle étanche SEA HAWK, alors que la Marque MIMO se diffuse essentiellement sur les marchés européens.

1945 : En 1945 est créé un modèle rectangulaire d'inspiration Art Déco qui sera repris cinquante ans plus tard et baptisé VINTAGE 1945.

1966 : A la fin des années 1960, GIRARD-PERREGAUX est l'une des rares manufactures à disposer d'une équipe R&D interne. Ce département de recherche va permettre à la marque de développer plusieurs mouvements révolutionnaires.??En 1966, GIRARD-PERREGAUX introduit au sein de sa famille Gyromatic le premier mouvement haute fréquence (36.000 alternances/heure). Les montres équipées de ce mouvement obtiennent naturellement d'excellentes performances de marche. Tant et si bien qu'en 1967, 70% des certificats de chronomètres délivrés par l'Observatoire de Neuchâtel sont attribués aux Chronomètres Haute Fréquence GIRARD-PERREGAUX.

1975 : La marque présente un modèle sportif équipé d'une lunette octogonale polie et d'un bracelet intégré satiné portant le nom de LAUREATO.

1981 : Avec l'essor du quartz, l'industrie horlogère suisse est en pleine crise. GIRARD-PERREGAUX est alors une des premières sociétés de montres de prestige à prendre le pari d'un retour vers des garde-temps mécaniques de tradition. Les maîtres horlogers de GIRARD-PERREGAUX entreprennent la réédition de vingt exemplaires du fameux Tourbillon sous trois Ponts d'or, montre de poche.

1991 : En 1991, pour célébrer son bicentenaire, la Manufacture réalise la prouesse de présenter une version miniaturisée à la dimension d'une montre-bracelet, du célébrissime Tourbillon sous trois Ponts d'or, montre de poche.

1992 : L'entrepreneur italien, architecte et ancien pilote automobile Luigi Macaluso prend les rênes de GIRARD-PERREGAUX.

1993 : Sous l'impulsion de Luigi Macaluso, GIRARD-PERREGAUX signe un accord de 'co-branding' avec FERRARI et crée pour l'occasion un chronographe à rattrapante, produit en série limitée, frappé du mythique 'cheval cabré'. Ce partenariat donnera naissance entre 1994 et 2004 à une remarquable collection de modèles sportifs et grandes complications.

1994 : A une époque où beaucoup de sociétés horlogères suisses s'approvisionnent en mouvements ou ébauches chez des fournisseurs externes, GIRARD-PERREGAUX entreprend un effort massif pour développer sa logique manufacturière et introduit en 1994 une nouvelle famille de calibres ultra-plats nommés GP3000 et GP3100.

1998 : La Manufacture fait l'acquisition de la Villa Marguerite, une bâtisse du début du siècle qui sera rénovée en vue d'accueillir le nouveau Musée GIRARD-PERREGAUX.

1999 : Pour son entrée au SIHH (Salon International de la Haute Horlogerie), GIRARD-PERREGAUX présente une version à remontage automatique de son fameux Tourbillon sous trois Ponts d'or grâce à l'introduction d'un ingénieux système (breveté en 1999) de micro-rotor en platine positionné sous le barillet. La Manufacture développe la même année un nouveau mouvement chronographe à roue à colonnes de 23.3 mm de diamètre.

2001 : GIRARD-PERREGAUX introduit un mouvement proposant un nouveau système d'affichage de la date par un grand guichet et l'indication des phases de lune.?La même année, fidèle à sa grande tradition de chronographes, la Manufacture présente un modèle aux proportions généreuses combinant les fonctions chronographe et indication des heures du monde avec la montre ww.tc (World Wide Time Control).

2003 : Renouant avec son rôle déterminant dans l'histoire des mouvements quartz, GIRARD-PERREGAUX présente un nouveau mouvement quartz.

2004 : Fidèle à son approche manufacturière, GIRARD-PERREGAUX présente avec le concept Cat's Eye une nouvelle ligne de montres féminines équipées de mouvements mécaniques à petites complications. La Marque s'engage aux côtés du Team BMW Oracle Racing dans la Coupe de l'America. En décembre, elle ouvre sa première boutique à Gstaad.

2006
: Dans le cadre du Salon International de la Haute Horlogerie 2006, GIRARD-PERREGAUX présente son portefeuille de mouvements mécaniques à remontage automatique enrichi du calibre GP 2700 (8 ¾ lignes) et du calibre GP 4500 (13 ¼ lignes).?La marque présente, avec le modèle Laureato Evo3 Tourbillon sous trois Ponts saphir, une version technique et innovante de son fameux Tourbillon.

MONTRE ICONIQUE

 

Le Tourbillon sous trois ponts d’or de Girard-Perregaux

 

Le modèle le plus célèbre de Girard-Perregaux tient sa notoriété d’une mise en scène esthétique de la plus prestigieuse des complications : le tourbillon.

 

C’est à Constant Girard-Perregaux que l’on doit, vers 1860, la réalisation d’une montre de poche arborant un tourbillon sous trois ponts d’or. En effet, le cadran laissait apparaître une architecture de ponts parfaitement alignés et finement évidés qui a fait du tourbillon, un élément de décoration à part entière.

Devenue une véritable icône du monde horloger, cette incroyable mise en scène remporta même en 1889, le premier prix de l’Exposition Universelle de Paris. A l’image de la Tour Eiffel qui était également une nouveauté, l’architecture et le design tenaient le haut de l’affiche.

En 1991, à l’occasion du bicentenaire de la Maison, cette configuration est présentée sur une montre-bracelet, qui depuis, évolue au travers de modèles encore plus sophistiqués comme le Laureato Evo 3 Tourbillons.

Très proche de l’originelle, cette sublime Vintage 1945 Tourbillon sous trois ponts d’or au boîtier de 32 mm de diamètre en or rose, or gris ou platine, livrée sur bracelet en alligator, est (paradoxalement) d’une grande modernité.