liserer liserer
liserer Pequignet
liserer
liserer liserer

Quelques mots sur l'histoire de la marque Pequignet et la genèse du Calibre Royal

Monsieur Emile Pequignet fonde la marque Pequignet en 1973, à Morteau, au cœur du Jura historique horloger sur le versant français, à deux pas de la cité du Locle en Suisse.

Monsieur Pequignet est un autodidacte, ses multiples talents seront son passeport pour la réussite :
Cavalier de réputation européenne, musicien accompli, skieur exceptionnel, il démarre dans la vie comme tourneur-fraiseur sur une machine révolutionnaire, 'la machine à facetter'.

Nous somme...

LIRE LA SUITE

LES COLLECTIONS

Résultats 1 - 27 sur 27.
Résultats 1 - 27 sur 27.

Quelques mots sur l'histoire de la marque Pequignet et la genèse du Calibre Royal

Monsieur Emile Pequignet fonde la marque Pequignet en 1973, à Morteau, au cœur du Jura historique horloger sur le versant français, à deux pas de la cité du Locle en Suisse.

Monsieur Pequignet est un autodidacte, ses multiples talents seront son passeport pour la réussite :
Cavalier de réputation européenne, musicien accompli, skieur exceptionnel, il démarre dans la vie comme tourneur-fraiseur sur une machine révolutionnaire, 'la machine à facetter'.

Nous sommes alors en 1960, toutes les montres sont donc mécaniques et se distinguent en 2 grandes catégories, la montre à mouvement ancre, haute gamme, et la montre à mouvement ancre à chevilles, dite 'Roskopf' de premier prix. Si les mouvements sont ainsi distingués, les boîtes de montres sont quant à elles souvent les mêmes… faute de machine à facetter. C'est la révolution dans la boîte de montre, alors en laiton : la machine à facetter ouvre la porte au beau, au rêve, aux courbes, aux déliés, à l'imagination des formes et la boîte de montre sort de son carcan. Monsieur Pequignet saura alors approprier ces nouvelles capacités machines à un génie indéniable pour la création et la beauté.

Ses modèles recevront au cours des années 5 fois le premier prix des 'CADRANS D'OR' à Paris dans la catégorie prestige ou luxe, 4 de ces premiers prix concerneront les modèles féminins, là où tout le talent de la marque s'est exprimé : Moorea, Cameleone, Sorella. Le concours des 'CADRANS D'OR' à Paris récompense la créativité artistique des modèles.

Ainsi, la marque Pequignet construit sa légitimité et sa notoriété sur la créativité, la beauté et l'élégance toute françaises de collections surtout féminines, jouissant de la plus haute qualité suisse. Aujourd'hui encore, Pequignet reste à ce jour la marque la plus récompensée pour ses créations horlogères, élégantes, féminines, intemporelles et différentes. La qualité n'est pas en reste, l'âme de la marque est horlogère, les meilleurs composants sont toujours privilégiés, et chaque montre Pequignet porte depuis la création de la marque un numéro individuel.

Chemin faisant, la marque Pequignet recrée toujours le future, invente la fameuse maille Moorea, belle et confortable, féminine ou masculine, les fameuses interchangeables et enfin les premiers diamants sertis sur acier, une des spécialités de la maison.

La marque s'est ainsi bâtie sur ses premiers fondamentaux : horlogère et bijoutière, indépendante et familiale, créatrice et novatrice, expression d'un art horloger distingué à l'élégance toute française.

Dans les années 2000, le créateur aspire à une retraite somme toute bien méritée. Le 15 janvier 2004, Didier Leibundgut accède à son rêve d'indépendance et de reconstruction d'une horlogerie mortuacienne en se portant acquéreur de la marque Pequignet à Morteau. Il est petit-fils et fils d'horloger, son grand-père Charles avait fondé une petite manufacture d'horlogerie à Morteau en 1920, les établissements RECTIUS HORA. Cette petite manufacture horlogère exercera ses talents jusqu'en 1975, emportée alors par le tsunami du quartz. Quel bonheur pour un enfant de traverser 'la salle des expéditions…', une odeur de cuir et de cartable neuf vous emplit de bonnes intentions de bien faire, tandis que 2000 cigales horlogères entonnent de concert le chant régulier d'un cœur mécanique si doux…le virus est là, à la vie, à la mort.

Le parcours horloger suit les méandres du destin : l'horlogerie russe avec ses magnifiques montres de poche, ses montres Komandirski, ses étonnants chronomètres de marine ; puis la manufacture Zénith au Locle avec le réveil des 36 000 tic tacs à l'heure de El Primero…

L'horlogerie, par un mouvement de balancier historique retrouve ses lettres de noblesse mécaniques. Les belles mécaniques suisses sont ainsi de retour, plus belles que jamais et estampillées désormais 'métier d'art'.

La marque Pequignet fait alors un rêve très horloger : créer un mouvement mécanique entièrement nouveau, issu d'un laboratoire de Haute Horlogerie intégré à la marque à Morteau, sorte de graal horloger qui allierait fiabilité, performances horlogères (couple et précision), beauté et toutes complications intégrées dans la platine initiale et en parfaite symétrie et pleine générosité sur le cadran ! Rêve horloger, calibre de rêve 13 3/4 incluant toutes complications dans une épaisseur exacte et élégante de 5,88 mm.

Il faut y croire, réfléchir, sonder l'avenir, explorer le champ des possibles, du rêve obsédant. Le rêve se dessine, se destine, prend forme, Gérard, puis Ludovic Pérez, puis Huy Van Tran se retrouveront animés par la même quête du graal horloger et soudés par une amitié commune. Le projet prend forme, on réfléchit, suppose, échafaude, puis une certitude se fait jour : un tel calibre est possible. L'interrogation se fait certitude, place à l'action. Ludovic Perez, Huy Van Tran, Philippe Blanchot rejoignent Pequignet et fondent un laboratoire intégré de Haute Horlogerie doté des appareils dernier cri en optique, en numérique, de la conception au prototypage.

A Bâle 2009, Pequignet dévoile un nouveau calibre révolutionnaire en 'fond de montre' sous le nom de code de EPM01 dont les performances, la fiabilité et la géométrie le destinent à recevoir en toute précision l'ensemble des complications horlogères intégrées à la platine initiale. Europastar salue cette création ambitieuse et novatrice qui annonce peut-être 'ce que sera peut-être l'horlogerie de luxe de demain'.

Le 18 mars 2010, à la foire de Bâle, EPM01 révèle son nom de baptême, Calibre Royal, et dévoile ses collections Paris Royal, Rue Royale, Moorea Royal Triomphe. La beauté rejoint la technique horlogère : 279 plans industriels issus du laboratoire Pequignet ! 318 composants ou mobiles Pequignet ! Les meilleurs spécialistes de chaque discipline, métier ou composants ! Un processus industriel global, à coup d'outillages, d'étampes et de réglages machine, se lancent et produisent la première série industrielle des 318 pièces que compte le Calibre Royal ! Au 1, rue du Bief à Morteau en France, sous les doigts d'or au micron de Ludovic, sous l'œil créateur de Van et sous la vigilance attentive de Philippe, la premier Calibre Royal à complications intégrées de série industrielle connait ses premiers battements.

C'est un beau bébé et, comme disent les horlogers, il est 'bien né'. Cette expression coutumière en horlogerie désigne un calibre qui tient toutes ses promesses à sa naissance. Il faut bien admettre que les 5 prototypes techniques de Bâle 2009 n'ont enregistré en 12 mois de fonctionnement, aucune panne…tous en dessous de 10 secondes/jour pour des calibre prototypes… c'est exceptionnel, rare, improbable et pourtant vrai.

Les tout premiers Calibre Royal, toutes complications intégrées, sont scrutés au binoculaire électronique : 'ça marche, et même très bien !'. Un système inédit du remontage par la couronne, l'entrainement direct du tambour de barillet, un dispositif totalement novateur d'indicateur de réserve de marche, un mécanisme d'automatique dans les 2 sens à très faible résistance et friction, le rêve horloger se fait réalité. Même le double Grand Guichet Date et Jour en première mondiale, une des complications horlogères les plus ardues et les plus rares, promettent un fonctionnement complexe et fiable. Sept brevets internationaux se cachent derrière ce succès prometteur, dont trois pour le seul double grand guichet Date et Jour.

'Bon sang ne saurait mentir.' Le Calibre Royal va maintenant mériter et justifier sa promesse de fiabilité exceptionnelle, toutes complications intégrées additionnées, dans une exigence d'isochronisme et de précision sans équivalent. Il ne faudra pas moins de 6 mois de validation auprès de 2 laboratoires extérieurs renommés et du laboratoire interne Pequignet pour que le Calibre Royal s'assure de toutes les garanties de succès auprès des amateurs de belle horlogerie. Il subira ainsi les chocs physiques, thermiques, il acceptera tous les processus de vieillissement accéléré, il se verra scruté dans ses moindres cotes et ébats, il se verra épié dans ses moindres variations de précision, face à l'agression. 220° en position vertical haut, après 72 heures de réserve de marche, toutes complications intégrées fonctionnelles, les horlogers savent qu'un tel résultat mérite quelque patience.

La marque historique Pequignet s'est construite principalement sur ses collections et ses parures féminines. Le Calibre Royal, mouvement de Manufacture s'il en est, apporte désormais la part masculine du luxe horloger de Manufacture. Ainsi, Pequignet, une des rares marques horlogères qui a su prolonger avec succès ses collections de montres par une collection de bijoux pour dame et homme, depuis plus de 30 ans, accède à une globalité de savoir-faire. La marque peut désormais affirmer son univers, où se côtoient calibre de Manufacture, parures de montres et bijoux pour dame, bijoux et montres au féminin et masculin unis dans une même élégance.

Les 2 enfants Julien et Pierre Leibundgut ont rejoint la marque Pequignet dès 2005. C'est ainsi la quatrième génération qui poursuit son rêve horloger dans une entreprise unique par ses créations et unique par son statut : horlogère, joaillière, indépendante, familiale, artisanale, à taille humaine, française.

Le Calibre Royal est serein, presque déjà souverain ; nos amis japonais, experts s'il en est dans le décryptage des signes et des symboles ne s'y sont pas trompés. Ils ont reconnu le Calibre Royal comme un calibre à la française, dans son alignement et sa symétrie, un calibre dans la grande tradition des jardins à la française. Alors restons zen !