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L'histoire de Rolex

Le statut de Rolex et l'identité unique de la marque découlent en droite ligne d'une histoire qui a pour thèmes majeurs la passion de l'innovation et la recherche constante de l'excellence. Succession fascinante de réalisations pionnières mêlant aventure horlogère, industrielle et humaine, cette histoire se confond largement avec celle de l'Oyster, première montre-bracelet étanche née en 1926 et devenue, au fil du temps, le pilier d'une gamme de montres de légende, parmi les plus reconnues et les plus reconnaissables au m...

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L'histoire de Rolex

Le statut de Rolex et l'identité unique de la marque découlent en droite ligne d'une histoire qui a pour thèmes majeurs la passion de l'innovation et la recherche constante de l'excellence. Succession fascinante de réalisations pionnières mêlant aventure horlogère, industrielle et humaine, cette histoire se confond largement avec celle de l'Oyster, première montre-bracelet étanche née en 1926 et devenue, au fil du temps, le pilier d'une gamme de montres de légende, parmi les plus reconnues et les plus reconnaissables au monde.

LE GENIE VISIONNAIRE D'UN HOMME, HANS WILSDORF

Le succès de Rolex est intimement lié à l'extraordinaire esprit d'entreprise de son fondateur, Hans Wilsdorf (1881-1960). Par son génie visionnaire et sa capacité hors du commun à embrasser tous les domaines d'activité - technique, communication, organisation, distribution -, il a posé, au cours de plus de cinquante ans à la tête de l'entreprise, les jalons fondamentaux d'une aventure qui a donné naissance tant à des montres d'exception qu'à une marque elle-même sans égale. A l'orée du XXIe siècle, sa personnalité et son œuvre continuent à inspirer la société et à irriguer sa culture d'entreprise. Son empreinte se retrouve aussi bien dans l'esthétique et les caractéristiques fondamentales d'un produit fidèle à celui des origines que dans la capacité de Rolex à puiser dans son formidable héritage pour se projeter sans cesse vers de nouveaux horizons.

L'aventure Rolex commence au début des années 1900. Né en Bavière, Hans Wilsdorf effectue à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, ses premiers pas dans l'univers horloger. A une époque où les montres de poche sont la norme, lui saisit tout l'intérêt que représente la montre-bracelet en ce XXe siècle naissant, quand bien même celle-ci est encore peu précise et perçue avant tout comme un bijou essentiellement féminin.

Hans Wilsdorf pressent que la montre-bracelet est par essence vouée à s'imposer comme une nécessité du quotidien, pour les hommes comme pour les femmes. A condition de faire la preuve qu'elle peut être un instrument précis, étanche, robuste et fiable. Ce sera son génie d'anticiper cette réalité aujourd'hui perçue comme une évidence et de contribuer à faire de la montre-bracelet l'objet de référence qu'elle est devenue.

LA QUETE DE LA PRECISION CHRONOMETRIQUE ET DE L'ETANCHEITE

Installé par la suite à Londres, alors capitale économique et financière du monde, Hans Wilsdorf fonde en 1905 avec son associé la société Wilsdorf & Davis, spécialisée dans la commercialisation, en Grande-Bretagne et dans tout l'Empire britannique, de montres-bracelets dont les composants sont produits pour lui par des partenaires suisses choisis pour leur savoir-faire. Parmi ceux-ci figure la Maison Aegler à Bienne - qui deviendra par la suite la Manufacture des Montres Rolex SA -, seule capable à l'époque, à ses yeux, de manufacturer les mouvements à la fois de petite taille et précis dont il a besoin pour ses montres-bracelets. Témoin de l'essor fulgurant des loisirs et de la pratique sportive, Hans Wilsdorf veut prouver à un public encore sceptique que montre-bracelet et précision chronométrique sont compatibles.

Sa quête dans ce domaine se traduit très vite par des succès retentissants. En 1910, une montre-bracelet Rolex obtient le premier bulletin de chronométrie au monde jamais décerné à une telle montre par le Bureau de contrôle de la marche des montres de Bienne, en Suisse. Quatre ans plus tard, en 1914, un modèle similaire obtient du prestigieux Observatoire de Kew, en Grande-Bretagne, le premier certificat de classe 'A' jamais attribué à une montre-bracelet, une distinction jusque-là réservée aux Chronomètres de marine. La preuve est ainsi faite que montre-bracelet le défi de l'étanchéité. La précision de la montre-bracelet demeure en effet fortement compromise si son boîtier ne résiste pas à l'eau et à la poussière. Hans Wilsdorf n'aura donc de cesse de mettre à profit son esprit d'entreprise et son énergie pour fabriquer une montre-bracelet étanche.

L'INVENTION DU NOM 'ROLEX'

Simultanément, pressentant l'importance du concept de marque, Hans Wilsdorf invente en 1908 le nom 'Rolex' pour signer ses créations. Les critères qu'il s'impose résonnent aujourd'hui avec une étonnante modernité. Il voulait en effet un nom :

- court, de cinq lettres maximum ;
- facilement prononçable dans toutes les langues ;
- qui sonne bien à l'oreille ;
- facile à mémoriser ;
- qui s'inscrive harmonieusement sur le cadran et le mouvement de la montre.

DE LONDRES à GENEVE, UN ESPRIT D'ENTREPRISE SANS FRONTIERES

Hans Wilsdorf quitte l'Angleterre en 1919 pour s'établir à Genève, en Suisse, où il fonde en 1920 la société Montres Rolex SA. Par ce choix qui le rapproche de son fournisseur biennois, il peut ainsi optimiser leur collaboration. Le rayonnement international de la ville, qui jouit elle-même d'une très ancienne tradition horlogère, joue également un grand rôle dans sa décision.

L'OYSTER, OU L'INVENTION DE LA PREMIERE MONTRE-BRACELET ETANCHE 

En 1926, les efforts de Hans Wilsdorf en matière d'étanchéité sont couronnés de succès avec l'invention de la Rolex Oyster, première montre-bracelet étanche au monde grâce à un boîtier muni d'un ingénieux système breveté de lunette, de fond et de couronne de remontoir vissés. Hermétiquement scellé, celui-ci offre ainsi une protection optimale au mouvement. 


La cannelure de la lunette, comme celle du fond du boîtier, répond à des considérations fonctionnelles. Elle sert au vissage des éléments sur la carrure grâce à un outil spécifique inventé par Rolex. Ce faisant, elle confère à la montre son identité visuelle et sa personnalité unique. Aujourd'hui, la lunette de l'Oyster n'est plus vissée sur le boîtier. Sur certains modèles,
elle continue néanmoins à arborer la cannelure caractéristique en écho au modèle originel de 1926.

Grâce à l'Oyster et à son concept de boîtier étanche totalement novateur, Rolex entre de plain-pied dans l'histoire horlogère. Au savoir-faire dont Hans Wilsdorf a fait la preuve s'ajoute son sens aigu de la communication, qui donne à Rolex un formidable coup d'accélérateur.

NAISSANCE DU CONCEPT DE TEMOIGNAGE

En 1927, le génie créatif de Hans Wilsdorf en matière de communication s'exprime de façon spectaculaire. Son idée : faire subir l'épreuve du feu à l'Oyster pour en éprouver les qualités. Et ajouter au savoir-faire le faire-savoir. Cette année-là, équipée d'une Oyster, la jeune nageuse anglaise Mercedes Gleitze traverse la Manche à la nage. Au terme de plus de dix heures, la montre ressort de l'eau en parfait état de marche. Pour célébrer l'exploit, Hans Wilsdorf fait paraître en une du Daily Mail une pleine page proclamant le succès de la montre étanche et annonçant 'la marche triomphale de la Rolex Oyster à travers le monde'.

Cet épisode marque la naissance du concept de Témoignage et le début d'une longue et fructueuse association entre Rolex et des personnalités d'exception dont les accomplissements attestent de l'excellence des montres Rolex. Ces liens privilégiés vont se développer dans des domaines aussi variés que l'exploration, le sport et la culture. Ils reposeront sur une relation de confiance très forte entre la marque et ses Témoignages.

LE ROTOR PERPETUAL, TROISIEME VOLET DU TRIPTYQUE OYSTER

Après la précision chronométrique et l'étanchéité, Hans Wilsdorf forge le troisième volet du triptyque Oyster : le module automatique. Tant que la montre-bracelet doit être quotidiennement remontée à la main, sa couronne doit en effet être dévissée, ce qui compromet son étanchéité et donc sa précision. En 1931, Rolex invente le premier système de remontage automatique pour montre-bracelet à rotor libre appelé rotor Perpetual, précurseur des systèmes contemporains de remontage automatique.

Cette innovation consiste en une masse tournant librement dans les deux sens autour d'un axe. Grâce aux seuls mouvements du poignet, le mouvement se remonte en permanence. Le rotor Perpetual relègue ainsi au passé le remontage manuel, affranchissant le porteur de la montre d'une contrainte majeure.

COURONNE ROLEX ET ROLESOR

Les années 1930 donnent naissance à deux autres fondements de l'identité Rolex. La couronne Rolex, logo et symbole par excellence de la marque, est déposée en 1931. Elle apparaît pour la première fois sur le cadran des montres Rolex dans le courant des années 1930 puis sur la couronne de remontoir au début des années 1950. A cette même époque, elle commence à remplacer l'index 12 heures sur les cadrans.

En 1933 est enregistré le nom Rolesor, qui désigne le mariage, sur les montres Rolex, de deux matériaux différents : l'or et l'acier. Cette combinaison, dont l'usage remonte aux années 1920 chez Rolex, est devenue depuis l'un des codes esthétiques distinctifs de la marque.

DES MONTRES DE GRAND PRESTIGE

Dans les années 1940 et 1950, Rolex donne naissance à des montres de grand prestige qui seront portées par des personnalités influentes et deviendront très rapidement des classiques indémodables de la gamme Oyster.

L'année 1945 voit apparaître l'Oyster Perpetual Datejust, premier Chronomètre-bracelet automatique étanche au monde à indiquer la date dans un guichet situé sur le cadran. Equipée d'un bracelet Jubilé créé spécialement pour l'occasion, d'une grande distinction et immédiatement reconnaissable avec sa lunette cannelée, la Datejust constitue le pilier de la gamme Oyster. Initialement pour homme, elle se décline à partir de la décennie suivante en différents modèles pour femmes.

En 1956 naît l'Oyster Perpetual Day-Date, première montre-bracelet à afficher la date et le jour de la semaine en toutes lettres dans un guichet sur le cadran. Uniquement en platine ou en or 18 ct, elle est équipée dès sa naissance d'une glace munie d'un Cyclope facilitant la lecture de la date en la grossissant deux fois et demie. Cette innovation, qui constitue un autre signe distinctif Rolex, sera par la suite étendue à l'ensemble de la gamme Oyster avec date. Avec son bracelet President créé à l'origine exclusivement à son intention, la Day-Date n'a cessé depuis d'être par excellence la montre des personnalités influentes.

LE MONDE COMME TERRAIN DE VALIDATION

Dès 1926 et l'invention de l'Oyster, le monde devient pour Rolex un véritable terrain d'expression permettant à la marque de valider grandeur nature les qualités intrinsèques de ses montres. Que ce soit sur mer ou au plus profond des océans, au sommet des plus hautes montagnes extrêmes, Rolex n'a de cesse d'en éprouver les qualités de précision,
d'étanchéité, de robustesse et de fiabilité.

La vitesse est un autre champ de validation pour la marque. En 1935, au volant de son bolide Bluebird et une Oyster au poignet, sir Malcolm Campbell devient le premier homme à atteindre la barre mythique des 300 miles à l'heure (environ 480 km/h). En 1947, lui aussi équipé d'une Oyster, le pilote américain Chuck Yeager devient le premier homme à franchir le mur du son aux commandes de son avion-fusée. Dans les deux cas, la montre est soumise à une accélération et à des vibrations extrêmement fortes sans que ses qualités ne s'en trouvent altérées.

A partir des années 1930, l'Oyster accompagne de nombreuses expéditions himalayennes. L'une d'elles passe à la postérité. En 1953, sir Edmund Hillary et Tensing Norgay, membres d'une expédition britannique dirigée par sir John Hunt, sont les premiers à atteindre le sommet de l'Everest. Ils s'ajoutent à la liste des personnalités hors du commun qui, par leur persévérance et leur recherche d'accomplissement, témoignent de qualités chères à Rolex.

DEVELOPPEMENT DES MONTRES PROFESSIONNELLES

Dans ce contexte de relation étroite avec le monde et sur fond d'essor de nouveaux domaines d'activité comme l'aviation civile ou l'exploration sous-marine, Rolex développe au cours des années 1950 un concept de montres-outils dites 'Professionnelles' dont la fonction dépasse la seule lecture de l'heure.

En 1953 voient ainsi le jour l'Oyster Perpetual Explorer, directement née de la conquête de l'Everest ; la montre de plongée Oyster Perpetual Submariner, équipée d'une lunette tournante graduée permettant de lire le temps d'immersion et garantie étanche à 100 mètres ( puis 200 mètres dès la même année ) ; l'Oyster Perpetual GMT-Master, lancée en 1955 pour répondre au besoin spécifique des pilotes de ligne de disposer d'un instrument capable d'afficher l'heure en différents endroits de la planète grâce à l'aiguille supplémentaire 24 heures et à la lunette tournante graduée 24 heures. Cette dernière deviendra la montre officielle de plusieurs compagnies aériennes, parmi lesquelles la célèbre Pan American World Airways, plus connue sous le nom de Pan Am.

L'année 1956 voit le lancement de l'Oyster Perpetual Milgauss, conçue pour résister aux champs magnétiques. Le modèle s'illustrera notamment au poignet de scientifiques de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), située à Genève. En 1963, Rolex lance le Cosmograph Daytona, un chronographe permettant de mesurer des intervalles de temps et de calculer une vitesse moyenne grâce à sa lunette tachymétrique graduée.

Les montres Rolex continuent à être associées à des exploits. En 1960, dans le Pacifique au large de Guam, le bathyscaphe Trieste piloté par l'océanographe suisse Jacques Piccard et le lieutenant Don Walsh atteint le point le plus profond des océans dans la fosse des Mariannes, soit la profondeur record de 10 916 mètres. Fixée sur sa coque, une Oyster expérimentale, la Deep Sea Special, subit sans dommage la colossale pression de plus d'une tonne par centimètre carré et remonte en parfait état de marche.

En 1967 est lancée l'Oyster Perpetual Sea-Dweller, étanche jusqu'à 610 mètres. Pour répondre à un besoin exprimé par les professionnels de la plongée profonde, le boîtier est équipé d'une valve pour que, lors des longues phases de décompression en caisson hyperbare, l'hélium des mélanges gazeux utilisés puisse s'échapper sans risque pour la montre.

LES ANNEES DE CONSOLIDATION ET DE MATURITE

L'année 1960 est marquée par le décès de Hans Wilsdorf. Celui-ci laisse derrière lui une œuvre considérable, dont il a eu le génie de pérenniser le succès. En 1945 en effet, il crée à Genève la Fondation Hans Wilsdorf, qui devient propriétaire de l'entreprise. Rolex peut ainsi poursuivre son essor et perpétuer l'esprit d'entreprise et visionnaire initié par son fondateur en toute indépendance.

André J. Heiniger, qui succède à Hans Wilsdorf en 1963, prend en main le destin de Rolex en perpétuant cet héritage. Au bénéfice d'une grande expérience de terrain, ce véritable stratège commercial accélère le développement des affaires et renforce l'implantation de Rolex dans le monde, la transformant en une marque horlogère universelle des plus prestigieuses. Homme de conviction, il cultive aussi le même sens de l'anticipation que son prédécesseur.

Avec l'avènement du quartz à la fin des années 1960, Rolex participe activement au développement du premier mouvement quartz suisse, le Béta 21. En 1977, elle lance le modèle Oysterquartz équipé d'un mouvement 100% Rolex. Mais faisant fi des promesses de cette nouvelle technologie, elle fait le choix stratégique de demeurer fidèle à la montre mécanique et de poursuivre dans ce qui constitue son domaine d'excellence.

Les années 1970 et 1980 marquent l'avènement des montres Professionnelles de deuxième génération. En 1971 naît l'Oyster Perpetual Explorer II, dédiée aux explorateurs polaires et aux spéléologues, à qui elle permet de distinguer le jour de la nuit grâce à son aiguille supplémentaire 24 heures et à sa lunette fixe graduée 24 heures. En 1978 naît une nouvelle Sea-Dweller, la Sea-Dweller 4000, étanche jusqu'à 1220 mètres (4000 pieds). En 1982, la GMT-Master II voit le jour.

DES INITIATIVES PIONNIERES EN MATIERE DE SPONSORING ET DE MECENAT

Sous l'impulsion d'André J. Heiniger, très attaché au rayonnement de la marque, les années 1960-1970 donnent naissance à des partenariats pionniers entre Rolex et des institutions, des sportifs d'exception et des artistes de renommée internationale. Ces liens privilégiés vont ainsi contribuer à l'émergence du sponsoring sportif et culturel.

Rolex innove également dans le domaine philanthropique. En 1976, afin de célébrer les 50 ans de l'Oyster, André J. Heiniger crée les Prix Rolex à l'esprit d'entreprise. Ces prix ont pour vocation d'apporter une aide financière aux hommes et aux femmes qui cherchent des voies nouvelles susceptibles d'accroître les connaissances et d'améliorer le bien-être de l'humanité.

Ces années d'expansion donnent à Rolex une reconnaissance et un essor qui permettent à la société d'aborder, à partir des années 1990, une nouvelle page de son histoire, placée plus que jamais sous le signe de l'esprit d'entreprise, de l'innovation et de l'excellence.

LE CHOIX STRATEGIQUE DE L'INTEGRATION ET DE L'INDUSTRIALISATION

En 1992 naît l'Oyster Perpetual Yacht-Master, première Oyster de la gamme Professionnelle à se décliner en trois tailles - 40, 35, 29 mm. Cette nouveauté illustre les liens entre Rolex et l'univers du yachting. La même année est également présentée l'Oyster Perpetual Lady-Datejust Pearlmaster, une nouvelle ligne de la collection Oyster spécifiquement dédiée aux femmes.

La même année, Patrick Heiniger succède à son père à la tête de Rolex et imprime d'emblée son empreinte sur le destin de la société. Au milieu des années 1990, sous sa conduite, Rolex modifie radicalement sa structure d'entreprise et fait le choix stratégique de l'intégration verticale à travers le rachat de ses fournisseurs principaux pour conserver son statut pionnier hors norme dans l'univers horloger. Ce choix s'accompagne du regroupement de l'ensemble de ses activités à Genève et Bienne sur
quatre sites industriels spécifiquement construits ou réaménagés pour la circonstance. Impressionnants par leurs dimensions, ces sites se posent en véritables joyaux technologiques d'avant-garde. Rolex s'assure ainsi le contrôle de la fabrication de tous les composants principaux de la montre - mouvement, boîtier, bracelet et cadrans - tout en se donnant les moyens de pousser plus loin encore son obsession de la qualité grâce à des équipements exclusifs.

Indépendante et verticalisée, Rolex dispose ainsi d'un outil industriel exceptionnel au sein duquel horlogers, ingénieurs et autres spécialistes collaborent étroitement à la conception puis à la fabrication des montres. Elle peut donner un nouvel élan à sa puissance innovatrice et à son infinie liberté créative. C'est dans ce contexte que l'entreprise fait également le choix de se doter d'une fonderie dans laquelle elle peut couler ses propres alliages d'or.

ENTRE TRADITION ET INNOVATION : UNE NOUVELLE èRE POUR L'OYSTER

Dès le début des années 2000, cette réorganisation spectaculaire de l'outil de production propulse les montres Oyster dans une nouvelle ère. Combinant plus que jamais savoir-faire horloger traditionnel et haute technologie, une nouvelle série d'innovations voit le jour aussi bien dans le domaine des concepts de construction horlogère que dans celui des matériaux et des procédés de fabrication.

En 2000, Rolex lance une nouvelle Oyster Perpetual Cosmograph Daytona, véritable concentré de savoir-faire Rolex. Ce modèle est muni d'un nouveau mouvement chronographe entièrement développé et manufacturé par Rolex et équipé d'un spiral breveté et fabriqué par Rolex, le spiral Parachrom. Ce composé de niobium, de zirconium et d'oxygène présente l'avantage d'être dix fois plus résistant aux chocs que les spiraux traditionnels et d'être insensible aux champs magnétiques. Le spiral Parachrom sera progressivement introduit sur l'ensemble de la gamme Oyster.

Cette Daytona de nouvelle génération est équipée du nouveau système Easylink de rallonge rapide du bracelet. Constitué de mailles supplémentaires discrètement logées sous le fermoir, cet ingénieux mécanisme offre un confort accru au porteur de la montre. Il sera par la suite étendu à d'autres modèles de la gamme Oyster.

En 2005, Rolex lance une nouvelle Oyster Perpetual GMT-Master II subtilement redessinée. Equipée elle aussi du spiral Parachrom, elle présente également une nouvelle lunette avec disque Cerachrom noir, autre innovation des années 2000 brevetée par Rolex. Entièrement développée et fabriquée à l'interne, la céramique extrêmement dure du disque Cerachrom présente l'avantage d'être pratiquement inrayable, de résister à la corrosion et de conserver sa couleur sous l'effet des ultraviolets.

En 2007, l'Oyster Perpetual Milgauss est relancée. Conçue pour résister aux champs magnétiques, elle est équipée d'un mouvement Rolex protégé par un écran antimagnétique. Outre le spiral Parachrom, ce nouveau mouvement comprend une roue d'ancre antimagnétique réalisée dans un alliage nickel-phosphore grâce à une technique révolutionnaire de fabrication des microcomposants, l'UV-LiGA (Ultra-Violet Lithographie Galvano-Abformung, microfabrication par électroformage) maîtrisée par Rolex.

Rolex innove également en termes de fonctionnalités horlogères. Présenté la même année, le chronographe de régate Oyster Perpetual Yacht-Master II est la première montre au monde munie d'un compte à rebours programmable à mémoire mécanique. Cette complication horlogère inédite consiste en un système novateur d'interaction entre mouvement et habillement grâce à une lunette tournante Ring Command conçue et développée par Rolex.

Le lancement, en 2008, de l'Oyster Perpetual Rolex Deepsea, étanche à la profondeur extrême de 3900 mètres, illustre la suprématie de Rolex en matière d'étanchéité. Celle-ci est assurée grâce à une nouvelle architecture de boîtier développée par Rolex, le Ringlock System : une bague placée à l'intérieur de la carrure supporte la pression exercée sur la glace et le fond du boîtier. Montre de plongée de nouvelle génération, la Rolex Deepsea est en outre équipée d'un bracelet avec fermoir Glidelock, un système breveté de réglage fin de la longueur du bracelet permettant de revêtir la montre par-dessus une combinaison de plongée.

Les années 2008 et 2009 sont également marquées par la réaffirmation de deux fleurons de la gamme Oyster : la Day-Date II et la Datejust II, dans des diamètres élargis à 41 mm, et toutes deux dotées d'un nouveau mouvement entièrement fabriqué par Rolex. Dans le même esprit d'innovation dans la continuité des fondamentaux de la marque, de nouvelles Explorer et Explorer II au diamètre également élargi à respectivement 39 et 42 mm et elles aussi équipées de nouveaux mouvements Rolex voient le jour, respectivement en 2010 et 2011.

En 2012, Rolex présente un tout nouveau modèle particulièrement innovant, l'Oyster Perpetual Sky-Dweller. Concentré de technologie Rolex protégé par quatorze brevets, cette montre d'allure classique destinée aux grands voyageurs offre dans un imposant boîtier de 42 mm un double fuseau horaire aussi intuitif à lire que simple à utiliser et un calendrier annuel particulièrement innovant baptisé Saros - en référence au phénomène astronomique dont il s'inspire - ne nécessitant qu'une seule correction de date par an. Afin de régler ces différentes fonctions de manière simple et rapide, la Sky-Dweller est en outre équipée d'une interface novatrice: la lunette tournante Ring Command.

Avec ce nouveau modèle alliant fonctionnalités utiles, facilité de maniement, prestige et élégance, Rolex fait une nouvelle fois la preuve de son ingéniosité et de sa capacité industrielle hors du commun pour concevoir et fabriquer une montre qui perpétue la légende d'excellence de l'Oyster.

UN HYMNE A LA FEMINITE

La première décennie du XXIe siècle est également marquée par un foisonnement créatif sur le thème de la féminité. Dès leurs origines en effet, les montres Rolex ont toujours offert un vaste choix de modèles destinés à un public féminin.

Sertis ou non, déclinés en différentes tailles et ornés de cadrans aux motifs et couleurs pleins de fraîcheur et de vitalité, de nouveaux modèles féminins de la gamme Datejust voient le jour, sublimant le raffinement esthétique de l'Oyster. Ainsi en est-il des nouvelles Lady-Datejust Pearlmaster ou des Datejust Special Edition. Avec les cadrans Goldust Dream, Gold Crystals ou à motifs floraux développés par Rolex, cette mosaïque témoigne d'une éclatante maîtrise créative et technique qui ne cède en rien aux exigences de précision, d'étanchéité, de robustesse et de fiabilité propres à toute Oyster.

Tous ces nouveaux modèles Oyster sont le produit exemplaire d'une manufacture horlogère entièrement intégrée et indépendante qui s'appuie sur des valeurs sans compromis et des moyens sans équivalent pour perpétuer inlassablement sa passion de la perfection.

UNE TRADITION PHILANTHROPIQUE TOUJOURS INVENTIVE

L'engagement de Rolex dans le domaine philanthropique n'est pas en reste puisque l'année 2002 voit naître une nouvelle initiative originale. Sous l'impulsion de Patrick Heiniger, Rolex crée le Programme de mentorat artistique 'Mentor et Protégé', conçu pour aider de jeunes artistes prometteurs à réaliser leur plein potentiel sous l'œil d'un maître renommé dans leur discipline. Ce programme illustre la tradition philanthropique de Rolex, qui s'exprime à travers les actions du Rolex Institute.

CAPITALISER LE SUCCES

En 2009, suite au départ de Patrick Heiniger, Bruno Meier assure une période de transition tout en veillant à pérenniser le statut du Groupe. En 2011, la société décide d'actualiser ses structures pour tenir compte du développement de ses activités industrielles et commerciales, tant en Suisse qu'à l'étranger. Gian Riccardo Marini, Administrateur délégué de la filiale Rolex Italie depuis 2000, prend la direction de Rolex SA. Ce grand connaisseur de la marque et de ses produits, au bénéfice d'une expérience de quelque quarante ans au sein du Groupe, est chargé de relever les défis sans cesse renouvelés auxquels Rolex doit faire face. Avec son arrivée à la tête de l'entreprise, les activités de Rolex se poursuivent ainsi dans la continuité et le parfait respect des valeurs immuables et de l'image d'excellence et de prestige de la marque.

UNE INLASSABLE RECHERCHE DE PERFECTION

L'aventure de Rolex et de l'Oyster est une histoire sans fin mariant tradition, prestige et technologie. Une prodigieuse épopée faite de beauté, d'excellence et d'ingéniosité, et par là même jalonnée d'innovations. Une épopée où la passion se double d'une inlassable recherche de perfection. Ainsi Rolex et l'Oyster continuent-elles à écrire quelques-unes des pages les plus fascinantes de l'histoire horlogère.

A chaque heure, chaque minute, chaque instant…

MONTRE ICONIQUE

 

L’Oyster de Rolex

 

La notoriété de Rolex à travers le monde tient pour beaucoup à la création d’un garde-temps de légende.

 

Pour protéger ses calibres de la poussière et de l’eau, Rolex crée en 1926 ce qu’elle affirme être la première montre-bracelet étanche au monde : l’Oyster. Elle se distingue par la façon dont son boîtier, sa glace et sa couronne sont assemblés tel un coffre-fort se refermant comme une huître.

Son hermétisme est d’ailleurs renforcé par une invention Maison : la couronne vissée munie d’un dispositif à double protection nommé “Twinlock”. En plus d’être toutes étanches à 100 m au minimum, les montres Oyster se caractérisent par des mouvements dont certains ont fait l’objet de première mondiale.

Ainsi, Rolex présente notamment en 1931 l’Oyster Perpetual dotée d’un mécanisme automatique à rotor, en 1945, la Datejust avec ce même calibre pourvu de l’indication de la date dans un guichet et, en 1956, la Day-Date avec l’affichage de la date et du jour de la semaine en toutes lettres et en 26 langues au choix !

Et si le look a été modernisé et remodelé au fil des ans, l’Oyster garde son âme et son caractère d’origine à l’image de cette toute nouvelle Day Date II en or gris.