Florilège - Lys Blanc

82550/000G-9853

Marque  : Vacheron Constantin
Collection  : Métiers d'Art
Modèle  : Florilège - Lys Blanc
Référence  : 82550/000G-9853
Nbre de pièces : 20
En vente depuis : 2013

121 000 €Prix neuf constaté FranceJE LA VEUX

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Florilège - Lys Blanc

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  • Marque  : Vacheron Constantin
    Collection  : Métiers d'Art
    Modèle  : Florilège - Lys Blanc
    Référence  : 82550/000G-9853
    Nbre de pièces : 20
    En vente depuis : 2013
    Prix du neuf : 121 000 €
    Diamètre : 37 mm
    Styles : Joaillerie
    Atypique
    Haute Horlogerie
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : Vacheron Constantin 4400
    Calibre distinction : Poinçon de Genève
    Matière du boîtier : Or blanc
    Particularité du boitier : Fond saphir
    Lunette sertie de diamants
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Guilloché main
    Email Grand Feu
    Email cloisonné
    Or blanc
    Affichage : Aiguilles Feuilles en or blanc
    Verre : Saphir
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Beige
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    + Plus de caractéristiques : Calibre 4400. développé et manufacturé par Vacheron Constantin  
    Diamètre : 28.60 mm
    (12 lignes 1/2)
    Epaisseur : 2.80 mm
    Empierrage : 21
    Nombre de composants : 127
    Fréquence :
    4Hz (28’800 alternances/heure)
    Réserve de marche : env. 65 heures
     
    Boîtier
    Or blanc 18K  
    Lunette sertie (85 diamants taille rond. environ 1.10 carats)  
     
    Cadran
    Or blanc 18K  
    Guilloché main et émail Grand Feu cloisonné  
    Aiguilles forme feuille en or blanc 18K  
     
    Bracelet
    Cuir d’alligator Mississippiensis brillant de couleur. larges écailles
    carrées. pointe cousue  
     
    Boucle ardillon en or blanc 18K sertie (21 diamants taille rond. environ
    0.22 carat)  

DESCRIPTION

  • Vacheron Constantin et la montre pour dame 

    Un nouveau chapitre, une histoire de passion 

      
    - Le savoir-faire de Vacheron Constantin en matière de montre pour dame puise ses racines dès le début du 19ème siècle. 
    - En 2013, Vacheron Constantin dédie une majeure partie de ses nouveautés à la femme.
    - Trois collections majeures, Patrimony, Malte et Métiers d’Art, accueillent des créations entièrement conçues et imaginées pour les femmes. 
      
    C’est au début du 19ème siècle que remonte la tradition de Vacheron Constantin en matière de montres féminines. À cette époque en effet apparaissent les premières montres de poche spécialement destinées aux femmes. Plus petites que celles des hommes, mais également plus fantaisistes, elles exigent un effort de miniaturisation et un talent de décoration que seuls quelques horlogers maîtrisent alors. Vacheron Constantin en fait partie. Une des premières réalisations féminines de la Maison, une montre de poche à répétition des quarts datant des années 1810, prouve que les complications horlogères n’étaient pas chasse gardée de la gent masculine. 
     
    A une époque où les mœurs voulaient que la femme n’ait nul besoin de connaître l’heure et encore moins de s’en enquérir en société, la Maison se lance dans la conception de véritables bijoux horlogers. Symboles de la condition et du statut de leur propriétaire, ces montres s’imposent peu à peu comme d’indispensables accessoires : portées en sautoir, suspendues à une châtelaine, épinglées à la robe ou dissimulées dans une broche, elles font appel à toute l’imagination des artisans de la Maison, maîtres horlogers mais aussi graveurs, émailleurs, guillocheurs, joailliers et sertisseurs, pour répondre aux attentes d’une clientèle privilégiée. 
     
    Diamants, turquoises, rubis, perles, onyx, grenats et tant d’autres pierres viennent alors ourler la courbe des lunettes, former les pétales et les pistils d’une fleur, magnifier une miniature en mail, un décor gravé ou finement ciselé. Attentive au moindre détail, la Maison Vacheron Constantin attache déjà autant d’importance à la perfection du boîtier et du mécanisme qu’à celle des chaînes, sautoirs ou broches qui accessoirisent la montre. Peu à peu, les pierres précieuses et semi-précieuses ne se contentent plus de souligner un contour, mais constituent le décor lui-même. Progressivement, elles masquent totalement le métal précieux de la boîte, voire du bracelet sur lequel elles sont serties, poussant la sophistication joaillière à son comble. Et lorsque le platine remplace l'argent, il permet de réaliser des monogrammes et autres décors encore plus fins. 

    Les montres féminines s’épanouissent dans une profusion créative 

     
    Dans les années 1870, ce sont les veuves Vacheron et Constantin qui prennent les rênes de l’entreprise. Présentes à une époque charnière marquée par la crise, elles ont sans nul doute contribué au développement de la Maison. 
     
    À la fin du 19ème siècle, le bracelet-montre commence à revendiquer sa légitimité esthétique et fonctionnelle. L’histoire démontre qu’il a d’abord été conçu pour la femme avant d’être adopté par l’homme… Vacheron Constantin a saisi dès les premières heures le potentiel que représente le marché de la montre féminine. En 1889, la manufacture crée une montre bracelet pour dame. Fidèle à la réputation de bienfacture de la Maison, elle est dotée d’un système révolutionnaire lui permettant un remontage et une mise à l’heure par le simple fait de tourner la lunette, évitant 
    ainsi la présence d’une couronne de remontoir.  
     
    C’est à cette époque également, alors qu’elle lance ses premières montres-bracelets, que Vacheron Constantin s’allie le talent de Ferdinand Verger, fabriquant de boîtiers installé place des Victoires à Paris. Associant mouvements et joyaux, leurs innombrables créations participent au renouvellement de la montre bijou. Puis, au 20ème siècle, un exploit de miniaturisation pose de nouveaux jalons : la montre-bracelet de forme baguette, d’après un calibre conçu en 1914 par Vacheron Constantin, élargit les perspectives esthétiques de l’horlogerie joaillière tout en continuant à répondre aux exigences de précision prônées par la marque. Aujourd’hui encore, certains modèles de la famille des montres Kalla utilisent le mouvement baguette Vacheron Constantin 1005, héritier direct des premiers calibres baguette. 
     
    Jamais la tradition genevoise de la montre raffinée, décorée et ornementale, n’a quitté la Maison. Les styles et les tendances lui ont inspiré une multitude de pièces qui témoignent aujourd’hui de l’émancipation féminine et du foisonnement artistique du 20ème siècle. Certaines adoptent le camée très en vogue dans les années 1900-1920, d’autres osent les formes les plus diverses, ovale, octogonale ou encore carrée cambrée. Des ondulations de l’Art Nouveau à la rigueur de l’Art Déco, des montres-pendentifs aux manchettes, des bracelets triple tour, à maillons tressés ou à barettes aux rubans de satin ou de cuir, les créations féminines de Vacheron Constantin ont su imposer leur liberté et leur audace au fil des années… 
     
    Leur prédominance se lit au travers des innombrables campagnes de publicité qui, des années 1940 à 1980, mettent en scène la femme.  

    Des collections dédiées 

     
    Aujourd’hui, Vacheron Constantin rend un nouvel hommage à la femme. Le cru 2013, présenté au Salon International de la Haute Horlogerie à Genève, témoigne de la volonté de la marque de lui donner la part belle, en alliant la beauté intrinsèque des Métiers d’Art à la mécanique subtile et parfaitement maîtrisée du temps. 
     
    Trois collections majeures proposent chacune une interprétation du temps décliné au féminin. Malte prolonge la célébration de son 100ème anniversaire en soulignant la sensualité des courbes de son boîtier emblématique. Patrimony accueille des modèles inédits dans les lignes Contemporaine et Traditionnelle, et exalte le savoir-faire joaillier des artisans sertisseurs de la manufacture. Enfin, le nouvel opus de la collection Métiers d’Art, baptisé Florilège, se nourrit des plus beaux savoir-faire ancestraux pour sublimer la femme dans trois modèles d’exception.

    La collection Métiers d’Art Florilège 

     
    Depuis sa fondation en 1755, Vacheron Constantin façonne son identité sur la tradition artisanale et la recherche d’excellence. Derrière les savoir-faire transmis de génération en génération se cachent les défis humains : ceux que les artisans de la manufacture relèvent quotidiennement en mariant leurs talents. Au-delà de l’instrument de lecture ou de mesure du temps, une montre Vacheron Constantin est un miroir de la culture et de l’histoire. La relation passionnée que la manufacture entretient avec les Métiers d’Art s’exprime pleinement dans la collection éponyme, dont la vocation est de mettre en perspective les valeurs fondamentales de Vacheron Constantin. 
     
    Cette année et pour la première fois pour cette collection d’exception, le nouvel opus baptisé Métiers d’Art Florilège s’adresse exclusivement aux femmes. Cette trilogie, rend un hommage vibrant à la délicatesse de l’illustration botanique de l’Angleterre du 19ème siècle. Issues du célèbre ouvrage de Robert John Thornton, The Temple of Flora, publié en 1799, les plantes investissent les cadrans des montres qui réunissent plusieurs métiers d’art de la manufacture : l’émaillage, le guillochage et le sertissage. 
     
    Plus de deux siècles après sa parution, The Temple of Flora demeure un ouvrage de référence. Composé de près de 90 planches, cet audacieux projet d’édition surpasse tout ce qui a été publié jusqu’alors. Docteur en médecine, Thornton s’est passionné pour la botanique, érigée au rang de science quelques décennies plus tôt avec le nouveau système de classification créé par Carl Linnaeus, basé sur la structure des fleurs. S’inscrivant dans le sillage du prestigieux scientifique suédois, Thornton a appréhendé son propre travail comme un hommage au grand botaniste. Apportant un soin sans retenue à la conception de son livre, il a fait appel aux plus grands peintres naturalistes, tels Peter Henderson, Philip Reinagle et Abraham Pether, et s’est allié les meilleurs graveurs de Londres. Les gravures en couleurs présentent un intérêt non seulement pour l’histoire de la botanique, mais aussi pour leurs propres qualités formelles. Les mezzotintes, un procédé permettant d’obtenir de subtils dégradés de couleurs, et les aquatintes, une technique proche de l’eau-forte, sont parfois rehaussées de couleurs appliquées à la main. Dessinées avec une grande finesse, les plantes viennent peupler des paysages exotiques ou européens où baignent le calme et la sérénité, caractéristiques de l’esprit préromantique de l’Angleterre du 19ème. Le résultat est fascinant. Méticuleusement appliqué, le dessin exprime une certaine candeur et l’harmonie des couleurs conserve une fraîcheur qui, aujourd’hui encore, attire la curiosité. 
     
    Afin de célébrer le patrimoine culturel de cet ouvrage, Vacheron Constantin a fait appel au savoir-faire unique de ses artisans et de l’émailleuse Anita Porchet - artiste indépendante, peintre miniaturise en émail Grand Feu, technique genevoise. Les motifs reproduits, nés de l’union du guillochage et de l’émail cloisonné Grand Feu prennent vie dans une profusion de couleurs. Chaque cadran dévoile un jeu de perspectives et de profondeur exceptionnel, mis en lumière par une lunette sertie de diamants.  
    Le réalisme qui s’en dégage est fascinant. Les artisans ont unis leurs talents pour reproduire les fleurs dans leur moindre détail. Première étape, le maître guillocheur forme des motifs symétriques et évolutifs d’un dixième de millimètre avec une extrême dextérité et une véritable sensibilité artistique. Ensuite, l’émailleuse délimite le contour des motifs à l’aide d’un fil d’or fin pour séparer entre autres les différentes couleurs d’émail, selon la technique de l’émail cloisonné. Les émaux sont ensuite passés au four à une température située aux alentours de 800° ; opération minutieuse que l’artisan répétera plusieurs fois afin d’intensifier ses couleurs et permettre que le jeu des lumières et de la translucidité des matières opèrent. Elle applique enfin une dernière couche d’émail pour l’étape du glaçage qui a pour effet de vitrifier l’émail, afin d’obtenir avec cette dernière cuisson ce brillant qui apporte sa plus belle définition au motif floral. 
     
    Équipé du calibre 4400, mouvement mécanique à remontage manuel développé et manufacturé par Vacheron Constantin, le trio Métiers d’Art Florilège distille un temps empreint de poésie et de contemplation, qui s’égrène avec une régularité parfaite. Grâce à son imposant barillet, le mécanisme dispose d’environ 65 heures de réserve de marche.  Il se singularise par son diamètre de 12.5’’’ (28.50 mm) adapté aux boîtiers modernes. Les Côtes de Genève étirent leurs reflets changeants sur la platine, soulignant la bienfacture d’un calibre d’exception. Signature de Vacheron Constantin, la platine, les ponts et autres composants, même invisibles une fois assemblés, sont anglés et décorés à la main sur toutes les faces. Des bracelets en cuir de couleurs féminines viennent parfaire la délicatesse des montres. 
     
    Séries limitées de 20 exemplaires pour les pièces Collection avec lunette sertie de diamants ronds et de 5 exemplaires avec lunette sertie de diamants baguette pour les pièces dédiées aux Boutiques Vacheron Constantin, les montres Métiers d’Art Florilège arborent le prestigieux Poinçon de Genève. Instauré par le Grand Conseil de la République et Canton de Genève en 1886, le Poinçon est tout à la fois une garantie de provenance, de durabilité et de savoir-faire. D’origine indépendante, ce label de qualité sans équivalent a opéré en 2011 une mue fondamentale : la certification ne porte plus désormais uniquement sur le calibre, mais sur le garde-temps dans son ensemble. Une évolution majeure pour ce gage de bienfacture soutenu de longue date par Vacheron Constantin. 

    Métiers d’Art Florilège – Montre Lys blanc    

    Le Lys de la Vierge, auquel Thornton consacre la vingtième planche de son ouvrage, fait partie de ces fleurs que l’homme a de tout temps appréciées. Symboles de pureté et de vertu, ses grandes fleurs en forme de trompette d’un blanc éclatant ont accompagné les plus merveilleuses histoires, de l’empire byzantin à la royauté française. Afin de souligner la splendeur de la fleur, le peintre de la planche figurant dans l’ouvrage de Thornton a opté pour un arrière-plan foncé, que l’on retrouve sur le cadran de la montre. Les pistils, dont le détail relève d’une minutie poussée à  l’extrême, semblent s’animer et prêts à se mouvoir, tandis que les reflets subtils des pétales accentués par le délicat guilloché capturent la lumière dans l’émail. 
  • Vacheron Constantin et la montre pour dame 

    Un nouveau chapitre, une histoire de passion 

      
    - Le savoir-faire de Vacheron Constantin en matière de montre pour dame puise ses racines dès le début du 19ème siècle. 
    - En 2013, Vacheron Constantin dédie une majeure partie de ses nouveautés à la femme.
    - Trois collections majeures, Patrimony, Malte et Métiers d’Art, accueillent des créations entièrement conçues et imaginées pour les femmes. 
      
    C’est au début du 19ème siècle que remonte la tradition de Vacheron Constantin en matière de montres féminines. À cette époque en effet apparaissent les premières montres de poche spécialement destinées aux femmes. Plus petites que celles des hommes, mais également plus fantaisistes, elles exigent un effort de miniaturisation et un talent de décoration que seuls quelques horlogers maîtrisent alors. Vacheron Constantin en fait partie. Une des premières réalisations féminines de la Maison, une montre de poche à répétition des quarts datant des années 1810, prouve que les complications horlogères n’étaient pas chasse gardée de la gent masculine. 
     
    A une époque où les mœurs voulaient que la femme n’ait nul besoin de connaître l’heure et encore moins de s’en enquérir en société, la Maison se lance dans la conception de véritables bijoux horlogers. Symboles de la condition et du statut de leur propriétaire, ces montres s’imposent peu à peu comme d’indispensables accessoires : portées en sautoir, suspendues à une châtelaine, épinglées à la robe ou dissimulées dans une broche, elles font appel à toute l’imagination des artisans de la Maison, maîtres horlogers mais aussi graveurs, émailleurs, guillocheurs, joailliers et sertisseurs, pour répondre aux attentes d’une clientèle privilégiée. 
     
    Diamants, turquoises, rubis, perles, onyx, grenats et tant d’autres pierres viennent alors ourler la courbe des lunettes, former les pétales et les pistils d’une fleur, magnifier une miniature en mail, un décor gravé ou finement ciselé. Attentive au moindre détail, la Maison Vacheron Constantin attache déjà autant d’importance à la perfection du boîtier et du mécanisme qu’à celle des chaînes, sautoirs ou broches qui accessoirisent la montre. Peu à peu, les pierres précieuses et semi-précieuses ne se contentent plus de souligner un contour, mais constituent le décor lui-même. Progressivement, elles masquent totalement le métal précieux de la boîte, voire du bracelet sur lequel elles sont serties, poussant la sophistication joaillière à son comble. Et lorsque le platine remplace l'argent, il permet de réaliser des monogrammes et autres décors encore plus fins. 

    Les montres féminines s’épanouissent dans une profusion créative 

     
    Dans les années 1870, ce sont les veuves Vacheron et Constantin qui prennent les rênes de l’entreprise. Présentes à une époque charnière marquée par la crise, elles ont sans nul doute contribué au développement de la Maison. 
     
    À la fin du 19ème siècle, le bracelet-montre commence à revendiquer sa légitimité esthétique et fonctionnelle. L’histoire démontre qu’il a d’abord été conçu pour la femme avant d’être adopté par l’homme… Vacheron Constantin a saisi dès les premières heures le potentiel que représente le marché de la montre féminine. En 1889, la manufacture crée une montre bracelet pour dame. Fidèle à la réputation de bienfacture de la Maison, elle est dotée d’un système révolutionnaire lui permettant un remontage et une mise à l’heure par le simple fait de tourner la lunette, évitant 
    ainsi la présence d’une couronne de remontoir.  
     
    C’est à cette époque également, alors qu’elle lance ses premières montres-bracelets, que Vacheron Constantin s’allie le talent de Ferdinand Verger, fabriquant de boîtiers installé place des Victoires à Paris. Associant mouvements et joyaux, leurs innombrables créations participent au renouvellement de la montre bijou. Puis, au 20ème siècle, un exploit de miniaturisation pose de nouveaux jalons : la montre-bracelet de forme baguette, d’après un calibre conçu en 1914 par Vacheron Constantin, élargit les perspectives esthétiques de l’horlogerie joaillière tout en continuant à répondre aux exigences de précision prônées par la marque. Aujourd’hui encore, certains modèles de la famille des montres Kalla utilisent le mouvement baguette Vacheron Constantin 1005, héritier direct des premiers calibres baguette. 
     
    Jamais la tradition genevoise de la montre raffinée, décorée et ornementale, n’a quitté la Maison. Les styles et les tendances lui ont inspiré une multitude de pièces qui témoignent aujourd’hui de l’émancipation féminine et du foisonnement artistique du 20ème siècle. Certaines adoptent le camée très en vogue dans les années 1900-1920, d’autres osent les formes les plus diverses, ovale, octogonale ou encore carrée cambrée. Des ondulations de l’Art Nouveau à la rigueur de l’Art Déco, des montres-pendentifs aux manchettes, des bracelets triple tour, à maillons tressés ou à barettes aux rubans de satin ou de cuir, les créations féminines de Vacheron Constantin ont su imposer leur liberté et leur audace au fil des années… 
     
    Leur prédominance se lit au travers des innombrables campagnes de publicité qui, des années 1940 à 1980, mettent en scène la femme.  

    Des collections dédiées 

     
    Aujourd’hui, Vacheron Constantin rend un nouvel hommage à la femme. Le cru 2013, présenté au Salon International de la Haute Horlogerie à Genève, témoigne de la volonté de la marque de lui donner la part belle, en alliant la beauté intrinsèque des Métiers d’Art à la mécanique subtile et parfaitement maîtrisée du temps. 
     
    Trois collections majeures proposent chacune une interprétation du temps décliné au féminin. Malte prolonge la célébration de son 100ème anniversaire en soulignant la sensualité des courbes de son boîtier emblématique. Patrimony accueille des modèles inédits dans les lignes Contemporaine et Traditionnelle, et exalte le savoir-faire joaillier des artisans sertisseurs de la manufacture. Enfin, le nouvel opus de la collection Métiers d’Art, baptisé Florilège, se nourrit des plus beaux savoir-faire ancestraux pour sublimer la femme dans trois modèles d’exception.

    La collection Métiers d’Art Florilège 

     
    Depuis sa fondation en 1755, Vacheron Constantin façonne son identité sur la tradition artisanale et la recherche d’excellence. Derrière les savoir-faire transmis de génération en génération se cachent les défis humains : ceux que les artisans de la manufacture relèvent quotidiennement en mariant leurs talents. Au-delà de l’instrument de lecture ou de mesure du temps, une montre Vacheron Constantin est un miroir de la culture et de l’histoire. La relation passionnée que la manufacture entretient avec les Métiers d’Art s’exprime pleinement dans la collection éponyme, dont la vocation est de mettre en perspective les valeurs fondamentales de Vacheron Constantin. 
     
    Cette année et pour la première fois pour cette collection d’exception, le nouvel opus baptisé Métiers d’Art Florilège s’adresse exclusivement aux femmes. Cette trilogie, rend un hommage vibrant à la délicatesse de l’illustration botanique de l’Angleterre du 19ème siècle. Issues du célèbre ouvrage de Robert John Thornton, The Temple of Flora, publié en 1799, les plantes investissent les cadrans des montres qui réunissent plusieurs métiers d’art de la manufacture : l’émaillage, le guillochage et le sertissage. 
     
    Plus de deux siècles après sa parution, The Temple of Flora demeure un ouvrage de référence. Composé de près de 90 planches, cet audacieux projet d’édition surpasse tout ce qui a été publié jusqu’alors. Docteur en médecine, Thornton s’est passionné pour la botanique, érigée au rang de science quelques décennies plus tôt avec le nouveau système de classification créé par Carl Linnaeus, basé sur la structure des fleurs. S’inscrivant dans le sillage du prestigieux scientifique suédois, Thornton a appréhendé son propre travail comme un hommage au grand botaniste. Apportant un soin sans retenue à la conception de son livre, il a fait appel aux plus grands peintres naturalistes, tels Peter Henderson, Philip Reinagle et Abraham Pether, et s’est allié les meilleurs graveurs de Londres. Les gravures en couleurs présentent un intérêt non seulement pour l’histoire de la botanique, mais aussi pour leurs propres qualités formelles. Les mezzotintes, un procédé permettant d’obtenir de subtils dégradés de couleurs, et les aquatintes, une technique proche de l’eau-forte, sont parfois rehaussées de couleurs appliquées à la main. Dessinées avec une grande finesse, les plantes viennent peupler des paysages exotiques ou européens où baignent le calme et la sérénité, caractéristiques de l’esprit préromantique de l’Angleterre du 19ème. Le résultat est fascinant. Méticuleusement appliqué, le dessin exprime une certaine candeur et l’harmonie des couleurs conserve une fraîcheur qui, aujourd’hui encore, attire la curiosité. 
     
    Afin de célébrer le patrimoine culturel de cet ouvrage, Vacheron Constantin a fait appel au savoir-faire unique de ses artisans et de l’émailleuse Anita Porchet - artiste indépendante, peintre miniaturise en émail Grand Feu, technique genevoise. Les motifs reproduits, nés de l’union du guillochage et de l’émail cloisonné Grand Feu prennent vie dans une profusion de couleurs. Chaque cadran dévoile un jeu de perspectives et de profondeur exceptionnel, mis en lumière par une lunette sertie de diamants.  
    Le réalisme qui s’en dégage est fascinant. Les artisans ont unis leurs talents pour reproduire les fleurs dans leur moindre détail. Première étape, le maître guillocheur forme des motifs symétriques et évolutifs d’un dixième de millimètre avec une extrême dextérité et une véritable sensibilité artistique. Ensuite, l’émailleuse délimite le contour des motifs à l’aide d’un fil d’or fin pour séparer entre autres les différentes couleurs d’émail, selon la technique de l’émail cloisonné. Les émaux sont ensuite passés au four à une température située aux alentours de 800° ; opération minutieuse que l’artisan répétera plusieurs fois afin d’intensifier ses couleurs et permettre que le jeu des lumières et de la translucidité des matières opèrent. Elle applique enfin une dernière couche d’émail pour l’étape du glaçage qui a pour effet de vitrifier l’émail, afin d’obtenir avec cette dernière cuisson ce brillant qui apporte sa plus belle définition au motif floral. 
     
    Équipé du calibre 4400, mouvement mécanique à remontage manuel développé et manufacturé par Vacheron Constantin, le trio Métiers d’Art Florilège distille un temps empreint de poésie et de contemplation, qui s’égrène avec une régularité parfaite. Grâce à son imposant barillet, le mécanisme dispose d’environ 65 heures de réserve de marche.  Il se singularise par son diamètre de 12.5’’’ (28.50 mm) adapté aux boîtiers modernes. Les Côtes de Genève étirent leurs reflets changeants sur la platine, soulignant la bienfacture d’un calibre d’exception. Signature de Vacheron Constantin, la platine, les ponts et autres composants, même invisibles une fois assemblés, sont anglés et décorés à la main sur toutes les faces. Des bracelets en cuir de couleurs féminines viennent parfaire la délicatesse des montres. 
     
    Séries limitées de 20 exemplaires pour les pièces Collection avec lunette sertie de diamants ronds et de 5 exemplaires avec lunette sertie de diamants baguette pour les pièces dédiées aux Boutiques Vacheron Constantin, les montres Métiers d’Art Florilège arborent le prestigieux Poinçon de Genève. Instauré par le Grand Conseil de la République et Canton de Genève en 1886, le Poinçon est tout à la fois une garantie de provenance, de durabilité et de savoir-faire. D’origine indépendante, ce label de qualité sans équivalent a opéré en 2011 une mue fondamentale : la certification ne porte plus désormais uniquement sur le calibre, mais sur le garde-temps dans son ensemble. Une évolution majeure pour ce gage de bienfacture soutenu de longue date par Vacheron Constantin. 

    Métiers d’Art Florilège – Montre Lys blanc    

    Le Lys de la Vierge, auquel Thornton consacre la vingtième planche de son ouvrage, fait partie de ces fleurs que l’homme a de tout temps appréciées. Symboles de pureté et de vertu, ses grandes fleurs en forme de trompette d’un blanc éclatant ont accompagné les plus merveilleuses histoires, de l’empire byzantin à la royauté française. Afin de souligner la splendeur de la fleur, le peintre de la planche figurant dans l’ouvrage de Thornton a opté pour un arrière-plan foncé, que l’on retrouve sur le cadran de la montre. Les pistils, dont le détail relève d’une minutie poussée à  l’extrême, semblent s’animer et prêts à se mouvoir, tandis que les reflets subtils des pétales accentués par le délicat guilloché capturent la lumière dans l’émail. 
  • Marque  : Vacheron Constantin
    Collection  : Métiers d'Art
    Modèle  : Florilège - Lys Blanc
    Référence  : 82550/000G-9853
    Nbre de pièces : 20
    En vente depuis : 2013
    Prix du neuf : 121 000 €
    Diamètre : 37 mm
    Styles : Joaillerie
    Atypique
    Haute Horlogerie
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : Vacheron Constantin 4400
    Calibre distinction : Poinçon de Genève
    Matière du boîtier : Or blanc
    Particularité du boitier : Fond saphir
    Lunette sertie de diamants
    Forme : Ronde
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Guilloché main
    Email Grand Feu
    Email cloisonné
    Or blanc
    Affichage : Aiguilles Feuilles en or blanc
    Verre : Saphir
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Beige
    Fermeture du bracelet : Boucle ardillon
    Plus de caractéristiques : Calibre 4400. développé et manufacturé par Vacheron Constantin  
    Diamètre : 28.60 mm
    (12 lignes 1/2)
    Epaisseur : 2.80 mm
    Empierrage : 21
    Nombre de composants : 127
    Fréquence :
    4Hz (28’800 alternances/heure)
    Réserve de marche : env. 65 heures
     
    Boîtier
    Or blanc 18K  
    Lunette sertie (85 diamants taille rond. environ 1.10 carats)  
     
    Cadran
    Or blanc 18K  
    Guilloché main et émail Grand Feu cloisonné  
    Aiguilles forme feuille en or blanc 18K  
     
    Bracelet
    Cuir d’alligator Mississippiensis brillant de couleur. larges écailles
    carrées. pointe cousue  
     
    Boucle ardillon en or blanc 18K sertie (21 diamants taille rond. environ
    0.22 carat)