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B.R.M Bombers

« Warbirds », ces mythiques avions étaient les rois du ciel...

A l’apogée du moteur à piston et de la mitrailleuse, ces avions ont défendu leur pays aux mains de pilotes d’une jeunesse extrême. Leur allure racée et la mémoire qu’ils véhiculent, font se déplacer des foules aux meetings aériens aux quatre coins du monde afin de découvrir ces véritables œuvres d’art conservées avec soin. Quelques passionnés font en sorte que perdure l’histoire de ces magnifiques « warbirds »; ils restaurent, reconstruisent et les maintiennent en état de vol.

Dans le respect et la fascination qu’inspirent ces avions de chasse, BRM a développé une série de montres directement inspirées de ces « warbirds » :
The Spitfire, Mitsubishi Zero, P-51 Mustang North American sont , entre autre, des références incontournables de l’époque. Ces montres usinées façon fuselage avec insertion de rivets, aiguilles en forme d’hélice, cadran reprenant les cocardes de différents pays, cornes en forme de tubulure d’échappement, bracelets directement inspirés des harnais, prouvent à quel point BRM reste dans la vitesse…

Jusqu’à présent concentrée sur les sports mécaniques auto et moto pour la conception de ses garde-temps musclés et atypiques, B.R.M a, cette fois-ci, changé de cap. La Maison a en effet dévoilé cette année une ligne baptisée Bombers et directement inspirée par les avions de chasse qui officiaient durant la Seconde Guerre mondiale, les fameux warbirds. Spitfire, Mitsubishi Zero et autre P-51 Mustang sont autant de références qui ont servi de modèles à la création de ces pièces remarquablement exécutées et animées par des mouvements chronographes automatiques. Toutes arborent des poussoirs et une couronne fuselés comme le nez de ces prédateurs aériens et des aiguilles en forme d'hélice pour pointer les temps courts, les heures et les minutes.
Au premier coup d'œil, cet instrument en inox brossé de 45 mm de diamètre affiche sa filiation nippone avec son cadran reprenant le célèbre drapeau figurant le soleil levant. Plus dans le détail, on notera l'emploi de cocardes pour marquer le compteur 30 minutes à 3h et la petite seconde à 9h, cette dernière étant dotée d'une aiguille double. Bien loin d’avoir joué au kamikaze, Bernard Richards a pourtant visé en plein dans le mille avec les Bombers.