Pendulette de Bureau

Communiqué de presse Patek Philippe

Watches and Wonders Geneva 2025 Avril 2025

Référence 27000M-001

Patek Philippe réinvente les pendulettes de bureau avec un tout nouveau mouvement hautes performances

La manufacture allie tradition et innovation dans une pendulette de bureau à quantième perpétuel et semainier dotée d’un tout nouveau calibre à remontage manuel avec réserve de marche de 31 jours, précision de +/– 1 seconde par jour et confort d’utilisation digne d’un garde-temps du XXIe siècle. Fleuron de technicité et d’ingénierie, ce garde-temps en argent se distingue aussi par son habillage raffiné et intemporel rehaussé d’émail Grand Feu flinqué vert.

Les premières décennies du XXe siècle furent une époque d’intense créativité pour Patek Philippe. Passionnés d’excellence et d’innovation technique, les grands collectionneurs américains stimulèrent l’inventivité de la manufacture en recherchant et acquérant les garde-temps les plus sophistiqués. Ce savoir-faire hors pair s’illustra avant tout dans les montres de poche, dont la fameuse « Graves » (1933), qui resta jusqu’en 1989 et la création du Calibre 89 la « montre portable la plus compliquée du monde » (24 complications). Patek Philippe produisit aussi pour cette clientèle exigeante des montres-bracelets aux mouvements et habillages très raffinés. Mais un autre domaine de l’horlogerie bénéficia également de cet esprit pionnier : celui des pendulettes de bureau. En 1923, la manufacture livra au célèbre constructeur automobile James Ward Packard une pendulette de bureau à quantième perpétuel se distinguant par sa réserve de marche de huit jours et son boîtier en argent avec appliques en or jaune et lions ailés en bronze doré. En 1927 fut vendue au banquier new-yorkais Henry Graves Junior (futur destinataire de la « Graves ») une autre pendulette du même type, avec affichages modifiés et habillage personnalisé. Ces deux pièces figurent aujourd’hui parmi les trésors du Patek Philippe Museum de Genève (pendulette « Packard » N° P-140, pendulette « Graves » N° P-1270).

Un nouveau mouvement hautes performances

Patek Philippe renoue avec cet âge d’or des pendulettes de bureau en réinterprétant la pièce destinée à James Ward Packard. Fidèle à sa « tradition d’innovation », la manufacture a chargé les constructeurs de développer un tout nouveau calibre à remontage manuel doté d’une réserve de marche de 31 jours, d’une précision de +/– 1 seconde par jour et d’une praticité digne d’un mouvement du XXIe siècle. Fruit de sept ans de développement, le calibre rectangulaire 86-135 PEND S IRM Q SE, estampillé du Poinçon Patek Philippe, réunit 912 composants, dont près de la moitié pour le mécanisme de quantième perpétuel. Sa mise au point a entraîné le dépôt de neuf brevets pour des innovations et optimisations permettant notamment de renforcer la fiabilité à long terme, réduire la consommation d’énergie du quantième perpétuel, accroître la simplicité d’emploi et sécuriser les fonctions contre toute manipulation erronée.

Un « régulateur de précision »

La réserve de marche de 31 jours est assurée par trois barillets montés en série. Pour garantir un écart de marche maximal de +/– 1 seconde par jour, les ingénieurs ont conçu au cœur du mouvement un véritable « régulateur de précision » avec mécanisme à force constante breveté permettant de conserver une amplitude stable du balancier du premier au dernier jour de la réserve de marche, pendant tout un mois. Au centre du cadran, un discret indicateur de réserve de marche permet de savoir si le mécanisme doit être remonté.

Une seconde sautante et un semainier

Au niveau des fonctions, Patek Philippe a introduit deux nouveautés par rapport à la pendulette

« Packard ». La première consiste en une « seconde sautante » (appelée aussi « seconde morte ») effectuant un seul saut par seconde, à la manière des anciens régulateurs. La deuxième est un semainier – une fonction utile, dont la lecture est facilitée par le guichet rotatif indiquant le numéro de la semaine en cours sur une échelle à la périphérie du cadran. Pour les autres indications, la manufacture a conservé l’affichage heures/minutes dans un petit cadran excentré à 12h, le guichet des phases de lune à 6h et les indications jour/mois dans des guichets à 9h et 3h. Le quantième à aiguille, doté d’une aiguille centrale sur la pendulette « Packard », a été déplacé dans le cadran auxiliaire à 6h et deux petits guichets à 7h30 et 4h30 affichent respectivement l’indication jour/nuit et le cycle des années bissextiles – deux informations indispensables pour le réglage du calendrier. Les différentes indications décalquées noires se détachent avec une grande lisibilité sur le cadran opalin argenté.

Un tableau de bord mécanique

Tout en reprenant la forme générale de la pendulette « Packard » (quoique dans des dimensions supérieures), les constructeurs de la nouvelle référence 27000M-001 ont innové en la dotant d’un véritable tableau de bord mécanique avec placage en noyer d’Amérique logé sous un capot à charnières s’ouvrant depuis la droite. Ce système moderne de pupitre de commande permet d’effectuer les réglages de manière intuitive, simple et pratique – conformément à la philosophie de Patek Philippe entièrement tournée vers l’utilisateur.

Sous le capot, dans le coin supérieur gauche, un logement doté d’un système d’éjection breveté abrite la clé de remontage et de mise à l’heure – un accessoire en plusieurs pièces artistement ouvragé. Dans le coin supérieur droit prennent place les deux ouvertures permettant à la clé d’accéder aux carrés de mise à l’heure et de remontage. Une autre ouverture, située à 6h sous la lunette, donne accès au carré stoppant la seconde, ce qui permet une mise à l’heure à la seconde près. Une fois ces opérations effectuées, grâce à sa réserve de marche de 31 jours, la pendulette peut fonctionner sans être remontée pendant un mois entier.

Des correcteurs à poussoirs

En dessous du cadran, les constructeurs ont intégré cinq correcteurs à poussoirs. Ces touches ornées d’une lettre ou d’un symbole permettent de régler d’une simple pression du doigt les indications du quantième perpétuel, avec (de gauche à droite) la semaine (Week), le jour (Day), les phases de lune (croissant de lune), le mois (Month) et la date (Calendar). Ces correcteurs ont exigé un système complexe de renvois au sein du mouvement pour s’aligner sur un même arc de cercle.

Un habillage exclusif

Pour l’habillage de la nouvelle pendulette référence 27000M-001, Patek Philippe s’est inspirée du riche décor du modèle historique de 1923 en le réinterprétant dans un style raffiné et intemporel. Le cabinet en argent 925 est rehaussé par des panneaux en émail Grand Feu flinqué vert avec motif guilloché tournoyant. Comme c’est le cas pour les cadrans de montres, ces panneaux reçoivent un contre-émail afin de garantir leur parfaite planéité. Cette technique représente un véritable défi, au vu de la grande dimension des éléments et des phénomènes de déformation se produisant à la cuisson. Très peu d’émailleurs maîtrisent la technique complexe de l’émaillage sur argent, un métal dont le point de fusion, plus bas que celui de l’or (890°C contre 980°C), est proche des températures de cuisson de l’émail (800°C à 900°C).

Le tour du panneau supérieur et la lunette sont ornés d’un motif « corde » gravé. On retrouve également sous forme d’appliques en vermeil (argent doré) des éléments décoratifs empruntés à la pendulette historique : les trois rosettes situées dans les angles et à 12h, le rinceau d’acanthes entourant la croix de Calatrava et les quatre lions ailés trônant sur les pieds de la pendulette.

Précédant son entrée en collection, une version unique de cette pendulette (référence 27001M-001), avec placages en noyer d’Amérique, a été offerte en avant-première par Patek Philippe pour la vente aux enchères caritative Only Watch 2021, où elle a été adjugée pour 9,5 millions de francs suisses.

Les neuf brevets du nouveau calibre 86-135 PEND S IRM Q SE

Brevet 1

Système d’éjection de la clé de remontage et de mise à l’heure logée dans le cabinet.

Brevet 2

Système de fixation des rochets assurant aux trois barillets une rotation et une planéité parfaites.

Brevet 3

Système permettant d’utiliser les barillets dans les deux sens de rotation, mis en œuvre dans le barillet intermédiaire tournant en sens contraire des deux autres.

Brevet 4

Mécanisme à force constante assurant une amplitude stable du balancier du premier au dernier jour de la réserve de marche.

Brevet 5

Indicateur de réserve de marche muni d’une butée et d’une liaison élastique avec le rouage permettant au mouvement de continuer à fonctionner quand l’indicateur est à zéro.

Brevet 6

Limitation de course de la grande bascule permettant d’économiser l’énergie en évitant les courses inutiles de la grande bascule du 1er au 27 de chaque mois.

Brevet 7

Cliquet d’entraînement optimisé permettant de réduire la consommation du quantième perpétuel.

Brevet 8

Système anti-double saut pour l’indicateur du numéro de la semaine à guichet rotatif.

Brevet 9

Activation de la fonction de correction le 1er de chaque mois permettant de corriger les indications dans la bonne séquence. Un système d’isolation désactive la fonction de correction de la date si cette dernière n’est pas positionnée sur le 1er du mois, ce qui évite ainsi à l’utilisateur une désynchronisation du quantième.