Grande Reverso Duoface

Q3748421

Marque  : Jaeger-LeCoultre
Collection  : Reverso
Modèle  : Grande Reverso Duoface
Référence  : Q3748421
Complément : Acier
Année : 2011
N'est plus commercialisé

9 450 €Prix neuf constaté FranceJE LA VEUX

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Grande Reverso Duoface

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  • Marque  : Jaeger-LeCoultre
    Collection  : Reverso
    Modèle  : Grande Reverso Duoface
    Référence  : Q3748421
    Complément : Acier
    Année : 2011
    N'est plus commercialisé
    Prix du neuf : 9 450 €
    Hauteur : 48.5 mm
    Largeur : 30 mm
    Epaisseur : 10.2 mm
    Styles : Classique
    Haute Horlogerie
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : Jaeger-LeCoultre 986
    Calibre distinction : Décoré main
    Fabriqué à la main
    Assemblé à la main
    Complication : Petite Seconde
    Second Fuseau Horaire (GMT)
    Indicateur Jour/Nuit
    Matière du boîtier : Acier
    Particularité du boitier : Réversible
    Indication "contrôle 1000 heures" sur le fond du boîtier
    Forme : Rectangulaire
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Guilloché
    Couleur du cadran : Argenté
    Affichage : Aiguilles bleuies
    Index : Chiffres arabes
    Verre : Saphir
    dureté de 9
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle déployante
    + Plus de caractéristiques : Mouvement
    Mouvement mécanique à remontage manuel. Calibre Jaeger-LeCoultre 986. fabriqué. assemblé et décoré à la main
    4.15 mm de hauteur
    183 composants
    19 rubis
    Fréquence :
    28 800 alternances par heure
    48 heures de réserve de marche

    Fonctions
    Heures. minutes. petite seconde. date
    Deuxième fuseau horaire. indication jour/nuit sur 24 heures

    Egalement disponible en or rose 18 carats. référence Q3742421

DESCRIPTION

  • Reverso

    Une légende en mouvement, des chefs-d’œuvre horlogers au sommet du raffinement.  
      

     
    « Une légende en mouvement »
    Par Jérôme Lambert, CEO Jaeger-LeCoultre

     
    Certaines légendes puisent leur force dans leur ancienneté. Figées par le temps, définitivement immobiles, elles ne se racontent qu’au passé. 
    Mais, parfois, la magie est telle qu’un étrange phénomène se produit : la légende vit, respire, se transforme, embellit, tout en conservant son aura. 
     
    Il y a bien longtemps, en 1931, dans un tourbillon de poussière et le martèlement des sabots des chevaux, une idée voyait le jour : une montre dont le cadran pouvait se mettre à l’abri des chocs, tout en offrant aux regards un fond gravé personnalisé. 80 ans plus tard, la Reverso est passée du rang d’icône horlogère à celui de culte. 
     
    La montre Reverso était si unique qu’elle a réussi au fil des années à devenir multiple sans jamais perdre son âme. 
    Aujourd’hui, porter au poignet une Reverso des collections actuelles fait entrer dans un monde exclusif. Celui de l’histoire de l’horlogerie mais aussi, et surtout, dans un univers de perfection technique et de raffinement esthétique. 
     
    En concevant la Reverso, une poignée d’hommes pleins d’imagination et d’esprit d’innovation firent bien plus que créer un simple boîtier réversible : ils inventèrent une émotion qui perdure depuis 80 ans, ils dessinèrent une montre dont on ne finit pas de découvrir les nouvelles possibilités.
     
    La montre Reverso est forte de son passé, et plus forte encore de son avenir…

    Une légende…
     
    L’anecdote appartient à la grande histoire de l’horlogerie. Nul besoin de posséder beaucoup d’imagination pour visualiser la scène. Comme dans un film, on revit la séquence…
    Décor : extérieur jour. Un grand terrain où la poussière le dispute à l’herbe. La lumière est vive, la chaleur lourde. Au loin, des chevaux virevoltent, se lancent au grand galop, s’approchent, s’éloignent en hennissant. Leurs cavaliers, casqués, vêtus de couleurs vives, brandissent de longues perches surmontées
    d’un maillet. 
    Nous sommes en 1930, en Inde, alors possession britannique. Ces hommes sont pour l’essentiel des militaires anglais de l’Armée des Indes. Ils sont occupés à disputer une partie acharnée de polo, ce sport « des guerriers, des princes et des rois » qu’ils ont découvert un siècle plus tôt en débarquant dans ces contrées si éloignées de leur île natale. Et c’est ainsi que d’une activité pratiquée autrefois uniquement dans les steppes d’Asie centrale, les soldats de Sa Majesté ont fait un sport “so british“, mélange d’élégance, d’adresse et de combativité.
    Une combativité parfois excessive dont les premières victimes étaient bien souvent les montres portées par les cavaliers ! Combien, au terme d’une partie endiablée, ont découvert que leur garde-temps n’avait pas survécu aux chocs et aux secousses '
     
    Ce jour-là, justement, un match s’achève. Et l’un des officiers, couvert de sueur et de poussière, tenant son cheval par la bride, s’avance vers un homme élégant, en costume civil, debout au bord du terrain. Il s’appelle César de Trey. Il n’est pas sujet britannique, mais suisse. Homme d’affaires ayant fait fortune à Londres dans les produits dentaires, il s’est reconverti dans la promotion de la Belle Horlogerie. L’officier qui le rejoint, justement, tient à la main sa montre dont le verre s’est brisé durant le match de polo. « Encore une de cassée ! » s’exclame-t-il, désappointé.
    Le soir même, lors d’une réception organisée au club, le militaire anglais qui n’a toujours pas digéré l’incident, s’approche à nouveau de César de Trey dont il connaît la profession. Comme un défi, il lui demande s’il serait capable de concevoir une montre suffisamment solide pour résister à un match de polo. Sans doute notre homme d’affaires suisse, prudemment, reste-t-il silencieux. Mais une fois rentré en Europe, il prend rendez-vous avec un horloger de ses connaissances : Jacques-David LeCoultre. Celui-ci dirige l’une des rares manufactures helvétiques maîtrisant tous les métiers nécessaires à la conception et à la fabrication de mouvements de haute qualité. Cette maison compte déjà à son actif près de 200 calibres chronographes différents et autant de répétitions. Elle se distingue également par le nombre important de ses inventions, aussi bien dans le domaine des mécanismes que des procédés de fabrication. Par ailleurs, Jacques-David LeCoultre travaille en étroite collaboration avec la maison Jaeger, avec laquelle il a notamment conçu la montre Duoplan. L’atelier parisien Jaeger est donc le partenaire idéal pour réaliser le boîtier… 
    De leurs échanges naît l’idée d’un boîtier capable de se retourner pour protéger le cadran et n’exposer aux chocs que son dos en métal.
    Le 4 mars 1931, Alfred Chauvot, ingénieur français, dépose un brevet concernant une montre “susceptible de pivoter sur elle-même en coulissant dans son support“.
    Une fois encore, comme un dialogue de film, on écoute la conversation entre le préposé chargé d’enregistrer le nouveau brevet et ses concepteurs :
    - Quel est le nom de votre invention '
    - Reverso.
    - Ce qui signifie '
    - « Je me retourne », cela vient du latin.
    -  Reverso, c’est noté. Votre brevet est déposé…
    En novembre 1931, après avoir acheté tous les droits de l’invention de la Reverso à Alfred Chauvot, César de Trey fonde avec Jacques-David LeCoultre la société Spécialités Horlogères, destinée à fabriquer et commercialiser cette montre révolutionnaire.

    On peut sans mal se représenter l’officier anglais du début de notre histoire passer au poignet la montre que lui tend César de Trey, faire pivoter le boîtier, monter à cheval, éperonner sa monture et partir au grand galop en faisant tournoyer son maillet, comme pour lancer un défi à sa nouvelle montre Reverso…
    Et ce jour-là, si le mot “FIN“ apparaît sur l’écran de notre film, la saga de la Reverso ne fait, elle, que commencer.
    Le succès de la montre Reverso est en effet si grand qu’il va considérablement influencer l’histoire de la marque Jaeger-LeCoultre. 
    C’est ainsi que, après avoir racheté à de Trey le brevet de la Reverso, la société Spécialités Horlogères est rebaptisée en 1937 “Société de vente des produits Jaeger-LeCoultre“, marquant l’aboutissement du processus de création de la marque Jaeger-LeCoultre. 
    Encore une belle histoire qui s’inscrit à la fois comme une conclusion et l’ouverture d’un grand chapitre…

    1931, 2011 : le succès d’un style classique intemporel

    Le récit de la conception de la montre Reverso, née aux Indes d’une demande exprimée par des joueurs de polo anglais de disposer d’une montre incassable, est encore plus étonnant qu’il n’y paraît. 
    En effet, si la montre présentée en 1931 présentait une forme rectangulaire très Art déco, une seconde version avait été étudiée, de forme carrée. Le choix de ses concepteurs s’étant porté sur la forme rectangulaire, le dessin de la Reverso carrée a été rangé dans les archives où il est tombé dans l’oubli.
    C’est en 2006, en étudiant les archives de la Manufacture que les horlogers et designers Jaeger-LeCoultre d’aujourd’hui ont redécouvert cette montre à la fois historique et toute nouvelle ! Depuis, la collection Reverso Squadra côtoie son illustre devancière rectangulaire, les deux versions faisant assaut de créativité pour dévoiler régulièrement de nouvelles montres innovantes, performantes et pleines d’élégance.
     
    En 2011, la montre Reverso va une fois encore surprendre et séduire, aussi bien en restant fidèle à sa légende qu’en repoussant très loin les limites de la créativité. 
     
    Elles s’appellent Grande Reverso Ultra Thin, Grande Reverso Duoface, Reverso Répétition Minutes à Rideau, trois montres inédites cultivant les racines de la Reverso tout en repensant en profondeur sa technologie et son esthétique. 
     
    La Grande Reverso Ultra Thin joue la carte de l’épure absolue avec un boîtier d’une finesse exceptionnelle et une expression du parfait classicisme horloger inspiré du modèle original.
    La Grande Reverso Duoface propose l’heure selon deux fuseaux horaires et deux dessins de cadrans différents ajustés dos à dos grâce à l’ingéniosité technique d’une construction unique créée par la Manufacture. 
    La Reverso Répétition Minutes à Rideau s’inscrit dans le registre des belles complications exclusives et innove au travers de son mécanisme de déclenchement de la sonnerie, mariant prouesse technique et magie esthétique.
    Ces trois Reverso écrivent un nouveau chapitre de l’histoire de Jaeger-LeCoultre et inventent aussi la suite de la légende Reverso.
    Avec ces nouveautés 2011, la montre Reverso se tourne toujours vers l’avenir…

    ...en mouvement,
     
    En imaginant une montre réversible dont le boîtier pouvait pivoter afin de protéger le cadran et de n’exposer aux chocs que son dos en métal, les concepteurs de la Reverso savaient qu’ils avaient trouvé une réponse technique efficace au défi qui leur avait été lancé : “créer une montre élégante capable de survivre au polo“ !
    Mais sans doute ignoraient-ils encore que leur idée se préparait à jouer un tout autre rôle que celui de simple bouclier protecteur. Ce dos en acier ou en or qu’il était possible de faire apparaître en retournant le boîtier, allait écrire une nouvelle page dans l’histoire de l’horlogerie. Une page blanche qui devait faire de la Reverso bien plus qu’une montre : un objet culte que chaque possesseur d’une Reverso avait la possibilité de rendre unique en la personnalisant. 
    Qui, le premier, eut l’idée de faire graver ses initiales ' Le blason de son régiment ' L’emblème de son club ' Qui, pour la première fois, eut envie de faire réaliser en émail le portrait d’une femme aimée '
    D’inscrire son chiffre fétiche '
    Grâce à cette surface de quelques cm2 offerte à tous les désirs de personnalisation, la Reverso est devenue montre-œuvre d’art et objet de transmission, de partage, d’émotion.
    Porter une Reverso que l’on envisage de confier un jour à son fils ou à sa fille, ou bien une Reverso gravée reçue d’une personne aimée, est-ce posséder un simple accessoire destiné à indiquer l’heure '
    Combien de montres, dans toute l’histoire de l’horlogerie, portent en elles un tel potentiel émotionnel '
     
    Multiple dans ses versions, ses dimensions, ses complications, la Reverso est pourtant tout simplement unique. Unique par son histoire et sa conception, mais surtout unique grâce à tous ceux et celles qui, un jour, ont décidé d’en faire « leur » montre. C’est en arborant au poignet une Reverso que depuis 1931, des hommes et des femmes de goût, célèbres ou inconnus, ont fait d’une icône un véritable culte.
     
    Le roi Edward VIII d’Angleterre qui, dans les années 1930, fit dessiner sur sa Reverso ses armoiries familiales, tout comme un prince du Danemak qui, dans un courrier de 1934, assura que sa Reverso « soumise à toutes les intempéries du Sud Marocain a toujours donné la plus grande satisfaction » ; la célèbre aviatrice américaine Amelia Earhart, qui fit graver l’itinéraire du premier vol Mexico - New York, exploit qu’elle réalisa le 8 mai 1935 ; les gentlemen anglais qui ornèrent leur montre des armes du très select British Racing Drivers’ Club ; les soldats d’élite des Gurkha Rifles, de la garde personnelle du Maharajah de Jaïpur, du Royal Sussex Regiment ou les élèves du collège Cranwell de la Royal Air Force qui arborèrent des Reverso aux couleurs de leurs unités ; les jeunes filles anglaises qui portèrent des montres gravées du blason de l’Eton College, de la Harrow School ou de l’Université de Saint Andrews; ces possesseurs de Reverso qui choisirent des gravures représentant une cabane sur une île déserte, la carte d’un pays aimé ou une scène érotique… Tous ces hommes et ces femmes firent bien plus que graver une petite surface de métal : ils inventèrent, au travers de la personnalisation du boîtier de leur montre, une nouvelle façon d’inscrire leur vie, leur tempérament, leurs rêves aussi, dans la course du temps. Une façon unique de commémorer un instant, un exploit, une passion. Par la grâce d’un trait fin griffant l’acier ou l’or, ils ont fait de leur Reverso la discrète complice de leurs émotions.

    En 2011, année du 80e anniversaire de la Reverso, le champ des possibles en matière de personnalisation n’a jamais été aussi étendu. Et jamais la notion de partage inhérente à son concept n’a été aussi forte. Que le dos du boîtier réversible soit orné d’initiales, d’un nom, d’un mot, de chiffres, de symboles, d’un dessin, d’un portrait ou de tout autre motif, du plus simple au plus compliqué, tout est désormais envisageable grâce au savoir-faire des artistes de la Manufacture. Car jamais l’envie de Jaeger-LeCoultre n’a été aussi vive d’offrir aux possesseurs de la Reverso une place dans l’histoire de cette montre et de la marque. Chacun, en effet, en personnalisant sa Reverso, écrit une ligne supplémentaire de la légende. Et, désormais, tous ceux qui le souhaiteront pourront partager leur inspiration avec les autres amoureux de la  montre Reverso au travers d’un musée virtuel, mais aussi d’une exposition bien réelle !

    Il y a des histoires qui méritent d’être écrites
    Nouveau en 2011 : L’émotion sur mesure

     
    Le dos métallique du boîtier pivotant de la montre Reverso fut dès ses origines un espace privilégié d’expression. Les archives de la Manufacture Jaeger-LeCoultre conservent la trace de centaines de Reverso qui furent gravées à la main selon le désir de leurs propriétaires. Le plus souvent des initiales ou un blason. Parfois un chiffre, un dessin, un portrait... 
    La relation de chaque individu avec le temps ; le lien avec l’objet lui permettant de le mesurer et de le suivre ; l’intimité que, souvent, on tisse avec sa montre : autant d’éléments qui conduisent à faire de la personnalisation d’une Reverso un acte bien plus fort que simplement esthétique. 
    Chaque être est unique, chaque vie est unique et, depuis 1931, chaque montre Reverso gravée devient unique comme celui ou celle qui la porte.
     
    C’est pour cette raison que Jaeger-LeCoultre a décidé cette année d’accroître encore les possibilités de personnalisation de la Reverso. Avec le désir de répondre mieux que jamais à toutes les envies et à toutes les idées, de la plus simple à la plus sophistiquée, faisant appel à différents métiers d’art : gravure, joaillerie, émaillage…
     
    Dans l’atelier de gravure, il suffit de feuilleter le catalogue Jaeger-LeCoultre et de choisir un style de lettres et de chiffres ou tout autre élément d’ornementation. L’art des maîtres graveurs immortalisera vos moments magiques et célèbrera les temps forts de votre intimité. 
    Aux célèbres lettres anglaises ou Art déco s’ajoutent cette année de nouvelles polices de caractères permettant de conférer à des initiales une modernité la plus débridée ou une élégance classique… Et pourquoi ne pas utiliser la couleur '
     
    On peut aller plus loin et choisir un dessin particulier, un blason, un motif personnel. Faire dessiner la carte d’une région, d’un pays ' Personnaliser sa montre de la façon la plus scientifique en reproduisant dans le métal son empreinte digitale ' La Reverso se prête à toutes les fantaisies !
     
    Dans l’atelier de sertissage, si l’on souhaite donner au verso de la montre l’éclat du diamant, les plus beaux motifs joailliers reflèteront les envies de chacune. La montre Reverso ainsi parée devient absolument unique, comme celle qui la portera au poignet.
     
    Grâce à l’émaillage, on accède au summum de la personnalisation où tout rêve peut devenir réalité, comme la réalisation d’un portrait émaillé ou la reproduction d’un tableau célèbre.
     
    Qu’elle porte des initiales, un chiffre fétiche, un symbole ou bien un fabuleux dessin, chaque Reverso personnalisée devient une montre unique et, surtout, une partie de soi à porter, à offrir, à transmettre. Pour qu’une émotion d’aujourd’hui soit aussi celle de demain...

    Des chefs-d’œuvre horlogers…
     
    Il était mille fois…

    L’histoire aurait pu commencer par « Il était une fois une paisible vallée perdue au cœur des montagnes suisses. Un lieu si isolé et tellement coupé du monde pendant les longs mois d’hiver que, jadis, des hommes prirent l’habitude d’oublier le temps en concevant des mécanismes horlogers d’une précision et d’une complexité inégalées… » 
    Oui, l’histoire de la Manufacture Jaeger-LeCoultre, dans son fief natal de la Vallée de Joux, aurait pu débuter ainsi. Mais la créativité et le savoir-faire de ses horlogers ont été tels qu’il faut plutôt écrire : « Il était mille fois »…
    « Il était mille fois »  comme les mille calibres inventés et mis au point en 178 ans d’existence (dont une cinquantaine rien que pour la Reverso). 
    Ou bien : « Il était 400 fois », comme les plus de 400 brevets déposés attestant des innovations sans cesse apportées par la Manufacture à la connaissance horlogère. 
     
    Depuis 1833, chacune des nouvelles montres Jaeger-LeCoultre a apporté un élément innovant, un surcroît de précision, de fiabilité ou de performance.
    En 1844, afin de réaliser des composants les plus précis possibles, Antoine LeCoultre invente le millionomètre, premier instrument capable de mesurer le millième de millimètre : le micron. Trois ans plus tard, il imagine cette fois un système permettant de se passer de clé pour remonter une montre et la mettre à l’heure. En 1907 est conçu le Calibre 145, le plus plat du monde. En 1928 apparaît la pendule Atmos dont le mécanisme unique est alimenté par les plus infimes variations de température et de pression atmosphérique. En 1929 naît le Calibre 101, plus petit mouvement mécanique jamais réalisé (14 mm de long, 4,8 mm de largeur, 3,4 mm d’épaisseur)…
    Au fil des années, des générations d’horlogers passionnés se relaieront ainsi dans les ateliers de la Manufacture pour conjuguer le mot « extrême » au pluriel. 
    Ainsi, de l’extrême miniaturisation du Calibre Jaeger-LeCoultre 101 jusqu’à l’extrême précision du Calibre Jaeger-LeCoultre 978 de la montre Master Tourbillon (vainqueur du concours international de chronométrie 2009), en passant par les performances extrêmes du Calibre Jaeger-LeCoultre 780 qui anime la montre Master Compressor Extreme LAB2 d’aujourd’hui, l’extrême aura toujours constitué la norme de Jaeger-leCoultre.
     
    L’ère des Reverso à complications

    Si la montre Reverso a tout au long de son histoire été animée par plusieurs générations de mouvements mécaniques, il fallut attendre la dernière décennie du XXe siècle pour la voir accueillir des complications. Mais alors se déchaîna l’imagination créatrice des horlogers qui s’attachèrent à créer des mouvements compliqués conçus tout spécialement pour le boîtier rectangulaire de la Reverso. À cette époque, l’heure n’était pas encore aux boîtiers de très grandes dimensions comme aujourd’hui, et faire fonctionner des complications horlogères dans des volumes réduits constituait un véritable tour de force de miniaturisation.
    En 1991, la Reverso recevait son premier mouvement compliqué, le Calibre Jaeger-LeCoultre 824. La Reverso Soixantième, qui offrait une réserve de marche et une date à aiguille,  allait être la première représentante d’une extraordinaire saga de Reverso réalisées en séries limitées. En 1993, la Reverso accueillit un tourbillon. En 1994, la Manufacture releva un nouveau défi avec la création du Calibre Jaeger-LeCoultre 943 qui équipa la Reverso Répétition Minutes. En 1996, la montre Reverso fut cette fois dotée d’un mécanisme de chronographe. En 1998, une nouvelle série limitée à 500 exemplaires offrit un double fuseau horaire. En l’an 2000, une Reverso Quantième Perpétuel vint clore la saga de six Reverso or rose en séries limitées. 
    Parallèlement avait été mis au point le concept des deux cadrans installés dos à dos, qui, sur la Reverso Duoface ou la Reverso Duetto, offraient l’heure selon deux fuseaux horaires ou deux styles de cadrans différents.
    La montre Reverso célébra l’entrée dans le troisième millénaire par de nouvelles séries limitées, en platine cette fois, les Reverso Platinum Number One, Reverso Platinum Number Two et Reverso Platinum Tourbillon Squelette.
    En 2006 apparut la Reverso grande complication à triptyque, première montre présentant trois faces, suivie en 2008 par l’extraordinaire Reverso Gyrotourbillon 2, équipée d’un tourbillon sphérique gravitant sur deux axes et régulé par un spiral cylindrique. 
    Une grande famille Reverso à complications comme autant de chefs-d’œuvre horlogers…

    Nouveauté 2011: Grande Reverso Duoface

     En inventant le boîtier réversible, en 1931, les concepteurs de la montre Reverso se doutaient-ils que leurs successeurs imagineraient bien des années plus tard une tout autre fonction que celle de simple bouclier de protection '
    Un jour, observant la surface de métal exposée au grand jour tandis que le cadran se dissimulait aux regards, un horloger de la Manufacture Jaeger-LeCoultre eut soudain une illumination : « Et si… ».
    Et si l’on utilisait le principe du boîtier à deux faces pour une autre fonction que la protection contre les chocs ' Et si l’on dotait la montre Reverso, non plus d’un seul, mais de deux cadrans ' D’un seul coup, ce concept de boîtier réversible prenait une dimension encore bien supérieure et ouvrait de nouveaux territoires à la créativité horlogère.
    Deux cadrans pour quoi faire ' Pour indiquer l’heure selon deux fuseaux horaires ' De cette idée naquit en 1994 la Reverso Duoface, réinventant la fonction GMT.
    Bien sûr, personne n’imagina un seul instant réaliser cette performance autrement qu’en confiant à un seul mouvement la mission d’animer cette double indication de l’heure. Avec pour conséquence le défi d’actionner avec un mécanisme unique des aiguilles tournant en sens inverse et devant pouvoir être réglées indépendamment l’une de l’autre…
     
    La nouvelle Grande Reverso Duoface se caractérise par des dimensions généreuses et une disposition du cadran repensée pour offrir davantage de plaisir esthétique et de facilité de lecture.
    Dans cet espace, la complication a évolué, la fonction a été repensée. Réglable par la couronne, le fuseau horaire de voyage se trouve sur la face avant. Afin de conserver la précision des minutes et des secondes, le réglage s’effectue par sauts d’une heure de l’aiguille des heures. Et comme le confort d’utilisation est de mise chez Jaeger-LeCoultre, la date suit intelligemment le fuseau horaire, en sautant aussi bien en avant qu’en arrière.
    Sur le verso, l’heure “hometime“ conserve l’heure de référence du pays choisi comme résidence. Au recto figurent une petite seconde et l’indication de la date dans un guichet central en arc de cercle, toutes deux parfaitement lisibles sur un cadran rectangulaire blanc mêlant guillochage vertical et motif Clou de Paris.
    Faire pivoter le boîtier révèle la face cachée de la Grande Reverso Duoface sous forme d’un double cadran rond de couleur noire affichant l’heure selon un second fuseau horaire avec indication 24 heures et jour/nuit. Motif Clou de Paris, guillochage horizontal et finition satinée/veloutée se combinent dans une savante harmonie délimitant tous les secteurs du cadran.
    Un nouveau grand balancier couplé, à une fréquence de 28 800 alternances par heure, procure une précision maximale. L’espace plus généreux du boitier a permis d’augmenter la réserve de marche, qui atteint 48 heures.
     
    Le modèle Grande Reverso Duoface, deux fuseaux horaires, deux plus fois de raffinement esthétique, pour un plaisir double…

  • Reverso

    Une légende en mouvement, des chefs-d’œuvre horlogers au sommet du raffinement.  
      

     
    « Une légende en mouvement »
    Par Jérôme Lambert, CEO Jaeger-LeCoultre

     
    Certaines légendes puisent leur force dans leur ancienneté. Figées par le temps, définitivement immobiles, elles ne se racontent qu’au passé. 
    Mais, parfois, la magie est telle qu’un étrange phénomène se produit : la légende vit, respire, se transforme, embellit, tout en conservant son aura. 
     
    Il y a bien longtemps, en 1931, dans un tourbillon de poussière et le martèlement des sabots des chevaux, une idée voyait le jour : une montre dont le cadran pouvait se mettre à l’abri des chocs, tout en offrant aux regards un fond gravé personnalisé. 80 ans plus tard, la Reverso est passée du rang d’icône horlogère à celui de culte. 
     
    La montre Reverso était si unique qu’elle a réussi au fil des années à devenir multiple sans jamais perdre son âme. 
    Aujourd’hui, porter au poignet une Reverso des collections actuelles fait entrer dans un monde exclusif. Celui de l’histoire de l’horlogerie mais aussi, et surtout, dans un univers de perfection technique et de raffinement esthétique. 
     
    En concevant la Reverso, une poignée d’hommes pleins d’imagination et d’esprit d’innovation firent bien plus que créer un simple boîtier réversible : ils inventèrent une émotion qui perdure depuis 80 ans, ils dessinèrent une montre dont on ne finit pas de découvrir les nouvelles possibilités.
     
    La montre Reverso est forte de son passé, et plus forte encore de son avenir…

    Une légende…
     
    L’anecdote appartient à la grande histoire de l’horlogerie. Nul besoin de posséder beaucoup d’imagination pour visualiser la scène. Comme dans un film, on revit la séquence…
    Décor : extérieur jour. Un grand terrain où la poussière le dispute à l’herbe. La lumière est vive, la chaleur lourde. Au loin, des chevaux virevoltent, se lancent au grand galop, s’approchent, s’éloignent en hennissant. Leurs cavaliers, casqués, vêtus de couleurs vives, brandissent de longues perches surmontées
    d’un maillet. 
    Nous sommes en 1930, en Inde, alors possession britannique. Ces hommes sont pour l’essentiel des militaires anglais de l’Armée des Indes. Ils sont occupés à disputer une partie acharnée de polo, ce sport « des guerriers, des princes et des rois » qu’ils ont découvert un siècle plus tôt en débarquant dans ces contrées si éloignées de leur île natale. Et c’est ainsi que d’une activité pratiquée autrefois uniquement dans les steppes d’Asie centrale, les soldats de Sa Majesté ont fait un sport “so british“, mélange d’élégance, d’adresse et de combativité.
    Une combativité parfois excessive dont les premières victimes étaient bien souvent les montres portées par les cavaliers ! Combien, au terme d’une partie endiablée, ont découvert que leur garde-temps n’avait pas survécu aux chocs et aux secousses '
     
    Ce jour-là, justement, un match s’achève. Et l’un des officiers, couvert de sueur et de poussière, tenant son cheval par la bride, s’avance vers un homme élégant, en costume civil, debout au bord du terrain. Il s’appelle César de Trey. Il n’est pas sujet britannique, mais suisse. Homme d’affaires ayant fait fortune à Londres dans les produits dentaires, il s’est reconverti dans la promotion de la Belle Horlogerie. L’officier qui le rejoint, justement, tient à la main sa montre dont le verre s’est brisé durant le match de polo. « Encore une de cassée ! » s’exclame-t-il, désappointé.
    Le soir même, lors d’une réception organisée au club, le militaire anglais qui n’a toujours pas digéré l’incident, s’approche à nouveau de César de Trey dont il connaît la profession. Comme un défi, il lui demande s’il serait capable de concevoir une montre suffisamment solide pour résister à un match de polo. Sans doute notre homme d’affaires suisse, prudemment, reste-t-il silencieux. Mais une fois rentré en Europe, il prend rendez-vous avec un horloger de ses connaissances : Jacques-David LeCoultre. Celui-ci dirige l’une des rares manufactures helvétiques maîtrisant tous les métiers nécessaires à la conception et à la fabrication de mouvements de haute qualité. Cette maison compte déjà à son actif près de 200 calibres chronographes différents et autant de répétitions. Elle se distingue également par le nombre important de ses inventions, aussi bien dans le domaine des mécanismes que des procédés de fabrication. Par ailleurs, Jacques-David LeCoultre travaille en étroite collaboration avec la maison Jaeger, avec laquelle il a notamment conçu la montre Duoplan. L’atelier parisien Jaeger est donc le partenaire idéal pour réaliser le boîtier… 
    De leurs échanges naît l’idée d’un boîtier capable de se retourner pour protéger le cadran et n’exposer aux chocs que son dos en métal.
    Le 4 mars 1931, Alfred Chauvot, ingénieur français, dépose un brevet concernant une montre “susceptible de pivoter sur elle-même en coulissant dans son support“.
    Une fois encore, comme un dialogue de film, on écoute la conversation entre le préposé chargé d’enregistrer le nouveau brevet et ses concepteurs :
    - Quel est le nom de votre invention '
    - Reverso.
    - Ce qui signifie '
    - « Je me retourne », cela vient du latin.
    -  Reverso, c’est noté. Votre brevet est déposé…
    En novembre 1931, après avoir acheté tous les droits de l’invention de la Reverso à Alfred Chauvot, César de Trey fonde avec Jacques-David LeCoultre la société Spécialités Horlogères, destinée à fabriquer et commercialiser cette montre révolutionnaire.

    On peut sans mal se représenter l’officier anglais du début de notre histoire passer au poignet la montre que lui tend César de Trey, faire pivoter le boîtier, monter à cheval, éperonner sa monture et partir au grand galop en faisant tournoyer son maillet, comme pour lancer un défi à sa nouvelle montre Reverso…
    Et ce jour-là, si le mot “FIN“ apparaît sur l’écran de notre film, la saga de la Reverso ne fait, elle, que commencer.
    Le succès de la montre Reverso est en effet si grand qu’il va considérablement influencer l’histoire de la marque Jaeger-LeCoultre. 
    C’est ainsi que, après avoir racheté à de Trey le brevet de la Reverso, la société Spécialités Horlogères est rebaptisée en 1937 “Société de vente des produits Jaeger-LeCoultre“, marquant l’aboutissement du processus de création de la marque Jaeger-LeCoultre. 
    Encore une belle histoire qui s’inscrit à la fois comme une conclusion et l’ouverture d’un grand chapitre…

    1931, 2011 : le succès d’un style classique intemporel

    Le récit de la conception de la montre Reverso, née aux Indes d’une demande exprimée par des joueurs de polo anglais de disposer d’une montre incassable, est encore plus étonnant qu’il n’y paraît. 
    En effet, si la montre présentée en 1931 présentait une forme rectangulaire très Art déco, une seconde version avait été étudiée, de forme carrée. Le choix de ses concepteurs s’étant porté sur la forme rectangulaire, le dessin de la Reverso carrée a été rangé dans les archives où il est tombé dans l’oubli.
    C’est en 2006, en étudiant les archives de la Manufacture que les horlogers et designers Jaeger-LeCoultre d’aujourd’hui ont redécouvert cette montre à la fois historique et toute nouvelle ! Depuis, la collection Reverso Squadra côtoie son illustre devancière rectangulaire, les deux versions faisant assaut de créativité pour dévoiler régulièrement de nouvelles montres innovantes, performantes et pleines d’élégance.
     
    En 2011, la montre Reverso va une fois encore surprendre et séduire, aussi bien en restant fidèle à sa légende qu’en repoussant très loin les limites de la créativité. 
     
    Elles s’appellent Grande Reverso Ultra Thin, Grande Reverso Duoface, Reverso Répétition Minutes à Rideau, trois montres inédites cultivant les racines de la Reverso tout en repensant en profondeur sa technologie et son esthétique. 
     
    La Grande Reverso Ultra Thin joue la carte de l’épure absolue avec un boîtier d’une finesse exceptionnelle et une expression du parfait classicisme horloger inspiré du modèle original.
    La Grande Reverso Duoface propose l’heure selon deux fuseaux horaires et deux dessins de cadrans différents ajustés dos à dos grâce à l’ingéniosité technique d’une construction unique créée par la Manufacture. 
    La Reverso Répétition Minutes à Rideau s’inscrit dans le registre des belles complications exclusives et innove au travers de son mécanisme de déclenchement de la sonnerie, mariant prouesse technique et magie esthétique.
    Ces trois Reverso écrivent un nouveau chapitre de l’histoire de Jaeger-LeCoultre et inventent aussi la suite de la légende Reverso.
    Avec ces nouveautés 2011, la montre Reverso se tourne toujours vers l’avenir…

    ...en mouvement,
     
    En imaginant une montre réversible dont le boîtier pouvait pivoter afin de protéger le cadran et de n’exposer aux chocs que son dos en métal, les concepteurs de la Reverso savaient qu’ils avaient trouvé une réponse technique efficace au défi qui leur avait été lancé : “créer une montre élégante capable de survivre au polo“ !
    Mais sans doute ignoraient-ils encore que leur idée se préparait à jouer un tout autre rôle que celui de simple bouclier protecteur. Ce dos en acier ou en or qu’il était possible de faire apparaître en retournant le boîtier, allait écrire une nouvelle page dans l’histoire de l’horlogerie. Une page blanche qui devait faire de la Reverso bien plus qu’une montre : un objet culte que chaque possesseur d’une Reverso avait la possibilité de rendre unique en la personnalisant. 
    Qui, le premier, eut l’idée de faire graver ses initiales ' Le blason de son régiment ' L’emblème de son club ' Qui, pour la première fois, eut envie de faire réaliser en émail le portrait d’une femme aimée '
    D’inscrire son chiffre fétiche '
    Grâce à cette surface de quelques cm2 offerte à tous les désirs de personnalisation, la Reverso est devenue montre-œuvre d’art et objet de transmission, de partage, d’émotion.
    Porter une Reverso que l’on envisage de confier un jour à son fils ou à sa fille, ou bien une Reverso gravée reçue d’une personne aimée, est-ce posséder un simple accessoire destiné à indiquer l’heure '
    Combien de montres, dans toute l’histoire de l’horlogerie, portent en elles un tel potentiel émotionnel '
     
    Multiple dans ses versions, ses dimensions, ses complications, la Reverso est pourtant tout simplement unique. Unique par son histoire et sa conception, mais surtout unique grâce à tous ceux et celles qui, un jour, ont décidé d’en faire « leur » montre. C’est en arborant au poignet une Reverso que depuis 1931, des hommes et des femmes de goût, célèbres ou inconnus, ont fait d’une icône un véritable culte.
     
    Le roi Edward VIII d’Angleterre qui, dans les années 1930, fit dessiner sur sa Reverso ses armoiries familiales, tout comme un prince du Danemak qui, dans un courrier de 1934, assura que sa Reverso « soumise à toutes les intempéries du Sud Marocain a toujours donné la plus grande satisfaction » ; la célèbre aviatrice américaine Amelia Earhart, qui fit graver l’itinéraire du premier vol Mexico - New York, exploit qu’elle réalisa le 8 mai 1935 ; les gentlemen anglais qui ornèrent leur montre des armes du très select British Racing Drivers’ Club ; les soldats d’élite des Gurkha Rifles, de la garde personnelle du Maharajah de Jaïpur, du Royal Sussex Regiment ou les élèves du collège Cranwell de la Royal Air Force qui arborèrent des Reverso aux couleurs de leurs unités ; les jeunes filles anglaises qui portèrent des montres gravées du blason de l’Eton College, de la Harrow School ou de l’Université de Saint Andrews; ces possesseurs de Reverso qui choisirent des gravures représentant une cabane sur une île déserte, la carte d’un pays aimé ou une scène érotique… Tous ces hommes et ces femmes firent bien plus que graver une petite surface de métal : ils inventèrent, au travers de la personnalisation du boîtier de leur montre, une nouvelle façon d’inscrire leur vie, leur tempérament, leurs rêves aussi, dans la course du temps. Une façon unique de commémorer un instant, un exploit, une passion. Par la grâce d’un trait fin griffant l’acier ou l’or, ils ont fait de leur Reverso la discrète complice de leurs émotions.

    En 2011, année du 80e anniversaire de la Reverso, le champ des possibles en matière de personnalisation n’a jamais été aussi étendu. Et jamais la notion de partage inhérente à son concept n’a été aussi forte. Que le dos du boîtier réversible soit orné d’initiales, d’un nom, d’un mot, de chiffres, de symboles, d’un dessin, d’un portrait ou de tout autre motif, du plus simple au plus compliqué, tout est désormais envisageable grâce au savoir-faire des artistes de la Manufacture. Car jamais l’envie de Jaeger-LeCoultre n’a été aussi vive d’offrir aux possesseurs de la Reverso une place dans l’histoire de cette montre et de la marque. Chacun, en effet, en personnalisant sa Reverso, écrit une ligne supplémentaire de la légende. Et, désormais, tous ceux qui le souhaiteront pourront partager leur inspiration avec les autres amoureux de la  montre Reverso au travers d’un musée virtuel, mais aussi d’une exposition bien réelle !

    Il y a des histoires qui méritent d’être écrites
    Nouveau en 2011 : L’émotion sur mesure

     
    Le dos métallique du boîtier pivotant de la montre Reverso fut dès ses origines un espace privilégié d’expression. Les archives de la Manufacture Jaeger-LeCoultre conservent la trace de centaines de Reverso qui furent gravées à la main selon le désir de leurs propriétaires. Le plus souvent des initiales ou un blason. Parfois un chiffre, un dessin, un portrait... 
    La relation de chaque individu avec le temps ; le lien avec l’objet lui permettant de le mesurer et de le suivre ; l’intimité que, souvent, on tisse avec sa montre : autant d’éléments qui conduisent à faire de la personnalisation d’une Reverso un acte bien plus fort que simplement esthétique. 
    Chaque être est unique, chaque vie est unique et, depuis 1931, chaque montre Reverso gravée devient unique comme celui ou celle qui la porte.
     
    C’est pour cette raison que Jaeger-LeCoultre a décidé cette année d’accroître encore les possibilités de personnalisation de la Reverso. Avec le désir de répondre mieux que jamais à toutes les envies et à toutes les idées, de la plus simple à la plus sophistiquée, faisant appel à différents métiers d’art : gravure, joaillerie, émaillage…
     
    Dans l’atelier de gravure, il suffit de feuilleter le catalogue Jaeger-LeCoultre et de choisir un style de lettres et de chiffres ou tout autre élément d’ornementation. L’art des maîtres graveurs immortalisera vos moments magiques et célèbrera les temps forts de votre intimité. 
    Aux célèbres lettres anglaises ou Art déco s’ajoutent cette année de nouvelles polices de caractères permettant de conférer à des initiales une modernité la plus débridée ou une élégance classique… Et pourquoi ne pas utiliser la couleur '
     
    On peut aller plus loin et choisir un dessin particulier, un blason, un motif personnel. Faire dessiner la carte d’une région, d’un pays ' Personnaliser sa montre de la façon la plus scientifique en reproduisant dans le métal son empreinte digitale ' La Reverso se prête à toutes les fantaisies !
     
    Dans l’atelier de sertissage, si l’on souhaite donner au verso de la montre l’éclat du diamant, les plus beaux motifs joailliers reflèteront les envies de chacune. La montre Reverso ainsi parée devient absolument unique, comme celle qui la portera au poignet.
     
    Grâce à l’émaillage, on accède au summum de la personnalisation où tout rêve peut devenir réalité, comme la réalisation d’un portrait émaillé ou la reproduction d’un tableau célèbre.
     
    Qu’elle porte des initiales, un chiffre fétiche, un symbole ou bien un fabuleux dessin, chaque Reverso personnalisée devient une montre unique et, surtout, une partie de soi à porter, à offrir, à transmettre. Pour qu’une émotion d’aujourd’hui soit aussi celle de demain...

    Des chefs-d’œuvre horlogers…
     
    Il était mille fois…

    L’histoire aurait pu commencer par « Il était une fois une paisible vallée perdue au cœur des montagnes suisses. Un lieu si isolé et tellement coupé du monde pendant les longs mois d’hiver que, jadis, des hommes prirent l’habitude d’oublier le temps en concevant des mécanismes horlogers d’une précision et d’une complexité inégalées… » 
    Oui, l’histoire de la Manufacture Jaeger-LeCoultre, dans son fief natal de la Vallée de Joux, aurait pu débuter ainsi. Mais la créativité et le savoir-faire de ses horlogers ont été tels qu’il faut plutôt écrire : « Il était mille fois »…
    « Il était mille fois »  comme les mille calibres inventés et mis au point en 178 ans d’existence (dont une cinquantaine rien que pour la Reverso). 
    Ou bien : « Il était 400 fois », comme les plus de 400 brevets déposés attestant des innovations sans cesse apportées par la Manufacture à la connaissance horlogère. 
     
    Depuis 1833, chacune des nouvelles montres Jaeger-LeCoultre a apporté un élément innovant, un surcroît de précision, de fiabilité ou de performance.
    En 1844, afin de réaliser des composants les plus précis possibles, Antoine LeCoultre invente le millionomètre, premier instrument capable de mesurer le millième de millimètre : le micron. Trois ans plus tard, il imagine cette fois un système permettant de se passer de clé pour remonter une montre et la mettre à l’heure. En 1907 est conçu le Calibre 145, le plus plat du monde. En 1928 apparaît la pendule Atmos dont le mécanisme unique est alimenté par les plus infimes variations de température et de pression atmosphérique. En 1929 naît le Calibre 101, plus petit mouvement mécanique jamais réalisé (14 mm de long, 4,8 mm de largeur, 3,4 mm d’épaisseur)…
    Au fil des années, des générations d’horlogers passionnés se relaieront ainsi dans les ateliers de la Manufacture pour conjuguer le mot « extrême » au pluriel. 
    Ainsi, de l’extrême miniaturisation du Calibre Jaeger-LeCoultre 101 jusqu’à l’extrême précision du Calibre Jaeger-LeCoultre 978 de la montre Master Tourbillon (vainqueur du concours international de chronométrie 2009), en passant par les performances extrêmes du Calibre Jaeger-LeCoultre 780 qui anime la montre Master Compressor Extreme LAB2 d’aujourd’hui, l’extrême aura toujours constitué la norme de Jaeger-leCoultre.
     
    L’ère des Reverso à complications

    Si la montre Reverso a tout au long de son histoire été animée par plusieurs générations de mouvements mécaniques, il fallut attendre la dernière décennie du XXe siècle pour la voir accueillir des complications. Mais alors se déchaîna l’imagination créatrice des horlogers qui s’attachèrent à créer des mouvements compliqués conçus tout spécialement pour le boîtier rectangulaire de la Reverso. À cette époque, l’heure n’était pas encore aux boîtiers de très grandes dimensions comme aujourd’hui, et faire fonctionner des complications horlogères dans des volumes réduits constituait un véritable tour de force de miniaturisation.
    En 1991, la Reverso recevait son premier mouvement compliqué, le Calibre Jaeger-LeCoultre 824. La Reverso Soixantième, qui offrait une réserve de marche et une date à aiguille,  allait être la première représentante d’une extraordinaire saga de Reverso réalisées en séries limitées. En 1993, la Reverso accueillit un tourbillon. En 1994, la Manufacture releva un nouveau défi avec la création du Calibre Jaeger-LeCoultre 943 qui équipa la Reverso Répétition Minutes. En 1996, la montre Reverso fut cette fois dotée d’un mécanisme de chronographe. En 1998, une nouvelle série limitée à 500 exemplaires offrit un double fuseau horaire. En l’an 2000, une Reverso Quantième Perpétuel vint clore la saga de six Reverso or rose en séries limitées. 
    Parallèlement avait été mis au point le concept des deux cadrans installés dos à dos, qui, sur la Reverso Duoface ou la Reverso Duetto, offraient l’heure selon deux fuseaux horaires ou deux styles de cadrans différents.
    La montre Reverso célébra l’entrée dans le troisième millénaire par de nouvelles séries limitées, en platine cette fois, les Reverso Platinum Number One, Reverso Platinum Number Two et Reverso Platinum Tourbillon Squelette.
    En 2006 apparut la Reverso grande complication à triptyque, première montre présentant trois faces, suivie en 2008 par l’extraordinaire Reverso Gyrotourbillon 2, équipée d’un tourbillon sphérique gravitant sur deux axes et régulé par un spiral cylindrique. 
    Une grande famille Reverso à complications comme autant de chefs-d’œuvre horlogers…

    Nouveauté 2011: Grande Reverso Duoface

     En inventant le boîtier réversible, en 1931, les concepteurs de la montre Reverso se doutaient-ils que leurs successeurs imagineraient bien des années plus tard une tout autre fonction que celle de simple bouclier de protection '
    Un jour, observant la surface de métal exposée au grand jour tandis que le cadran se dissimulait aux regards, un horloger de la Manufacture Jaeger-LeCoultre eut soudain une illumination : « Et si… ».
    Et si l’on utilisait le principe du boîtier à deux faces pour une autre fonction que la protection contre les chocs ' Et si l’on dotait la montre Reverso, non plus d’un seul, mais de deux cadrans ' D’un seul coup, ce concept de boîtier réversible prenait une dimension encore bien supérieure et ouvrait de nouveaux territoires à la créativité horlogère.
    Deux cadrans pour quoi faire ' Pour indiquer l’heure selon deux fuseaux horaires ' De cette idée naquit en 1994 la Reverso Duoface, réinventant la fonction GMT.
    Bien sûr, personne n’imagina un seul instant réaliser cette performance autrement qu’en confiant à un seul mouvement la mission d’animer cette double indication de l’heure. Avec pour conséquence le défi d’actionner avec un mécanisme unique des aiguilles tournant en sens inverse et devant pouvoir être réglées indépendamment l’une de l’autre…
     
    La nouvelle Grande Reverso Duoface se caractérise par des dimensions généreuses et une disposition du cadran repensée pour offrir davantage de plaisir esthétique et de facilité de lecture.
    Dans cet espace, la complication a évolué, la fonction a été repensée. Réglable par la couronne, le fuseau horaire de voyage se trouve sur la face avant. Afin de conserver la précision des minutes et des secondes, le réglage s’effectue par sauts d’une heure de l’aiguille des heures. Et comme le confort d’utilisation est de mise chez Jaeger-LeCoultre, la date suit intelligemment le fuseau horaire, en sautant aussi bien en avant qu’en arrière.
    Sur le verso, l’heure “hometime“ conserve l’heure de référence du pays choisi comme résidence. Au recto figurent une petite seconde et l’indication de la date dans un guichet central en arc de cercle, toutes deux parfaitement lisibles sur un cadran rectangulaire blanc mêlant guillochage vertical et motif Clou de Paris.
    Faire pivoter le boîtier révèle la face cachée de la Grande Reverso Duoface sous forme d’un double cadran rond de couleur noire affichant l’heure selon un second fuseau horaire avec indication 24 heures et jour/nuit. Motif Clou de Paris, guillochage horizontal et finition satinée/veloutée se combinent dans une savante harmonie délimitant tous les secteurs du cadran.
    Un nouveau grand balancier couplé, à une fréquence de 28 800 alternances par heure, procure une précision maximale. L’espace plus généreux du boitier a permis d’augmenter la réserve de marche, qui atteint 48 heures.
     
    Le modèle Grande Reverso Duoface, deux fuseaux horaires, deux plus fois de raffinement esthétique, pour un plaisir double…

  • Marque  : Jaeger-LeCoultre
    Collection  : Reverso
    Modèle  : Grande Reverso Duoface
    Référence  : Q3748421
    Complément : Acier
    Année : 2011
    N'est plus commercialisé
    Prix du neuf : 9 450 €
    Hauteur : 48.5 mm
    Largeur : 30 mm
    Epaisseur : 10.2 mm
    Styles : Classique
    Haute Horlogerie
    Types : Mécanique à remontage manuel
    Calibre : Jaeger-LeCoultre 986
    Calibre distinction : Décoré main
    Fabriqué à la main
    Assemblé à la main
    Complication : Petite Seconde
    Second Fuseau Horaire (GMT)
    Indicateur Jour/Nuit
    Matière du boîtier : Acier
    Particularité du boitier : Réversible
    Indication "contrôle 1000 heures" sur le fond du boîtier
    Forme : Rectangulaire
    Etanchéité : 30 mètres
    Cadran : Guilloché
    Couleur du cadran : Argenté
    Affichage : Aiguilles bleuies
    Index : Chiffres arabes
    Verre : Saphir
    dureté de 9
    Matière du bracelet : Alligator
    Couleur du bracelet : Noir
    Fermeture du bracelet : Boucle déployante
    Plus de caractéristiques : Mouvement
    Mouvement mécanique à remontage manuel. Calibre Jaeger-LeCoultre 986. fabriqué. assemblé et décoré à la main
    4.15 mm de hauteur
    183 composants
    19 rubis
    Fréquence :
    28 800 alternances par heure
    48 heures de réserve de marche

    Fonctions
    Heures. minutes. petite seconde. date
    Deuxième fuseau horaire. indication jour/nuit sur 24 heures

    Egalement disponible en or rose 18 carats. référence Q3742421